Sortir du syndrome montréalais du gardien sauveur

Depuis le début de ce blogue, et avant sur le défunt blogue de Mathias Brunet, «Rondelle Libre», la disussion a souvent tourné autour de la meilleure façon de s’y prendre pour construire un club gagnant de la coupe Stanley dans l’ère moderne de la LNH, soit une ligue à 30 clubs, maintenant 31, et bientôt 32. On a souvent souligné que depuis au moins 15 ans, les champions de la coupe Stanley ont obtenus la plupart de leurs joueurs vedettes lors d’un passage assez prolongé dans les bas-fonds du classement. Cela en a amené plusieurs à penser que ce passage abyssal était une condition sine qua none pour arrivé au statut de champion. Ce débat est aujourd’hui pas mal éculé. On a analysé la chose dans tous les sens, et la conclusion n’est pas claire. Bien sûr accumuler les choix élevés au repêchage a mené à la formation d’équipes championnes, Pittsburgh, Chicago et Washington en sont des exemples patents. Ceci dit, il y a des contre exemples de club ayant beaucoup repêché à des rangs élevés et pour qui cela n’a toujours rien donné, Edmonton, Buffalo, Toronto et Floride sont des équipes qui me viennent rapidement à l’esprit. Ceci dit, ces clubs possèdent encore la plupart des joueurs obtenus lors de leurs passage dans les profondeurs du classement. Alors, rien ne dit qu’ils ne finiront pas par gagner le fameux trophée. L’exemple de Washington devrait leur donner espoir car il a fallu beaucoup de temps pour que Ovechkin et Backstrom rapportent une coupe aux Capitals.

En repensant encore une fois à cette question, et en constatant encore une fois comment le marché québécois est allergique à la défaite de son club favori, je me suis demandé pourquoi? Pourquoi d’autres villes de hockey peuvent accepter une descente aux enfers de quelques années, et pourquoi Montréal y est totalement réfractaire? Après réflexion, pour moi la réponse se trouve dans l’histoire du club. Les Canadiens de Montréal ont une glorieuse histoire, on le sait, mais cette histoire victorieuse de plus en plus lointaine semble être devenue l’entrave principale à l’obtention de la fameuse 25ième coupe. Je ne referai pas ici toute l’histoire dans le détail, on la connaît. Le club a gagné de très nombreuses coupes dans une ligue à six clubs un peu folklorique avec une mainmise quasi totale sur les meilleurs joueurs du Québec qui comptaient alors pour le tiers de la population du pays et où 95% des joueurs de la ligue étaient Canadiens. C’était avant le repêchage universel comme on le connaît aujourd’hui. Puis il y a eu la ligue à 12 clubs dans les années 70 où le club montréalais avait toujours un bon avantage tellement il avait accumulé de bons joueurs avant l’expansion. Cela a permis à Sam Pollock de rouler dans la farine les DG incompétents des Golden Seals de la Californie et des Rockies du Colorado et d’ainsi obtenir deux premiers choix au total ayant rapporté Guy Lafleur et Doug Wickenheiser. Ce ne sont là que les deux exemples les plus frappants ayant permis à Pollock de perpétuer la domination du club jusqu’à la fin des années 70. Il est à noter que cette période de 1950 à 1980 du CH a vu évoluer pour l’équipe deux gardiens marquants, soit Jacques Plante et Ken Dryden. Les équipes championnes de cette période glorieuse ne reposaient pas totalement sur ces deux gardiens, mais les deux furent parmi les meilleurs de leur époque. Même le trophée Vézina remis au meilleur gardien a été nommé en l’honneur d’un ancien gardien des Canadiens, en ajoutant Bill Durnan et Georges Hainsworth à la liste, la position de gardien a toujours été un point fort de l’équipe et cela a marqué la mentalité des amateurs de hockey québécois.

À partir du début des années 80 et la fin de l’ère Pollock, on peut dire sans se tromper que le club montréalais avait perdu en très bonne partie l’avantage hérité des règles de la ligue à six clubs. Il était désormais dans une ligue à 21 clubs où son seul avantage était sa tradition gagnante. Malheureusement, le choix mal avisé de Doug Wickenheiser au tout premier rang du repêchage de 1980, au détriment du p’tit gars de la place, Denis Savard, allait marquer solidement le début de cette nouvelle ère où le CH devait désormais batailler à armes égales contre 20 autres équipes, un nombre qui allait continuer d’augmenter au fil des ans. Le repêchage de 1980 aurait pu marquer le début d’une longue disette pour le glorieux club montréalais, mais l’arrivée de Serge Savard a redonné du tonus à l’organisation. Celui-ci n’entendait pas laisser le club tomber dans le bas du classement, et il a réussi à éviter cette glissade en repêchant le gardien Patrick Roy en 1984 au rang #51, un choix de troisième ronde dans le temps, mais qui serait un choix de fin de deuxième ronde aujourd’hui. Ceci dit, il faut se rappeler que la LNH était encore canadienne à plus de 90% à cette époque, et le bassin de talent beaucoup plus restreint. Alors il est logique de dire que Roy était vraiment un choix de troisième ronde, autant dire un coup de dé bien étudié, mais qui restait un coup de dé. Ses stats junior étaient simplement horribles entre 4.5 et 6.2 buts alloués par match pour une mauvaise équipe à Granby et dans une LHJMQ où il se compatait généralement beaucoup plus de buts qu’aujourd’hui. Malgré cela, deux ans plus tard il allait gagner son premier trophée Conny Smythe et permettre au CH de gagner miraculeusement une 23ième coupe. Roy répètera le même doublé en 1993 pour prolonger le statut de club champion de l’équipe montréalaise dans une autre décennie. Il refera ce doublé Conny Smythe et coupe une autre fois en 2001 au Colorado pour ajouter à sa légende.

Donc, on vient de rapidement repasser la glorieuse histoire du CH au cours de laquelle les gardiens élites ont toujours tenu un rôle central, rôle que Patrick Roy et son esprit de compétition hors du commun ont poussé à un niveau inégalé. Les deux dernières coupes de l’équipes sont clairement les siennes. Bien sûr le hockey demeure un sport d’équipe, mais à chaque fois, en 86 et en 93, Roy a élevé un club non favori au statut de champion. Il a de loin été le joueur le plus utile. En fait il a été un joueur irremplacable qui a fait en sorte que la mythification du rôle du gardien a atteint un autre niveau dans l’imaginaire collectif des partisans du club. Il n’y a pas un joueur de la glorieuse histoire du club qui a eu un impact aussi important dans une victoire de la coupe Stanley, pas Maurice Richard, ni Jean Béliveau, ni Guy Lafleur. Personne. Patrick Roy lors de ces deux conquètes montréalaise de la coupe a littéralement marché sur les eaux. Il avait atteint un tel statut, une telle importance, que cela a mené à la fin malheureuse, abrupte et amère que l’on connaît. N’empêche que son héritage au club montréalais a été la mythification absolue du rôle de gardien, en plus de prolonger un peu artificiellement le statut de club gagnant et champion de l’équipe. Ce qui fait que durant 15 ans, à partir de 1980, la mentalité montréalaise n’a pas changé. Les Canadiens de Montréal demeuraient une organisation gagnante faisant partie du cercle des clubs champions et des aspirants réguliers aux grands honneur. Alors qu’une prise de conscience de la nouvelle donne de la LNH à partir du début des années 80 aurait dû avoir lieu, Patrick Roy a maintenu l’illusion et la mentalité du marché a stagné. Cette situation a mené à la déconfiture des 25 années suivantes où ce club et ce marché allergiques aux séquences de défaites prolongées s’est complu dans le déni et la glorification des gardiens de buts. Le marché pensait avoir retrouvé un sauveur au début des année 2000 avec José Théodore et sa saison extraordinaire couronnée du trophée Hart. Un trophée qui avait échapé au dieu Patrick. C’est tout dire. Non rassasié de gardiens élites, le club utilise un choix très élevé tombé du ciel en 2005 pour choisir Carey Price au cinquième rang, et là, sans exploits majeurs, la mise sur piedestal du gardien allait atteindre des sommets inégalés. Le marché montréalais avait perdu toute perspective, de même que les dirigeants du club. La direction allait enligner les gestes à courte vue pour tenter d’améliorer l’équipe et de faire les séries, en ayant en tête l’idée qu’une fois qualifiée pour celles-ci, Price allait pouvoir répéter les exploits de Saint-Patrick. Malheureusement, comme on le sait aujourd’hui, le beau Carey n’y est jamais parvenu. Sans une blessure malencontreuse il aurait probablement permis une apparition en finale en 2014, mais il est très peu probable que Montréal ait été capable de battre les Kings en finale, eux qui ont balayé les Rangers en seulement cinq matchs.

Nous sommes maintenant en 2020, et il me semble qu’à la lumière de l’histoire de l’équipe et des changements majeurs qui sont survenus dans cette ligue et dans la façon dont se joue le hockey dans la LNH aujourd’hui, un changement de mentalité majeur devrait s’opérer dans la tête de tous ceux qui s’intéressent aux Canadiens de Montréal. La dernière coupe et les derniers exploits montréalais de Patrick Roy remontent maintenant à presque trois décennies. La dépendance aux gardiens de but n’a mené qu’à de faux espoirs et à une série de décisions mal avisées de la part des dirigeants succesifs de l’équipe. Il est temps que tous ceux qui s’intéressent à ce club se rendent finalement compte que ce club est maintenant très loin de son époque glorieuse, et surtout que le club évolue aujourd’hui dans une ligue et sur une planète hockey totalement différentes. Le Club de Hockey Canadiens n’est pas différents des autres par rapport aux moyens qui sont à sa disposition pour un jour gagner la coupe Stanley de nouveau. Cela veut dire que comme toutes les équipes des passages à vide sont inévitables. Le marché doit apprendre à accepter un passage de quelques saisons vers le bas du classement. C’est un passage nécessaire pour pouvoir remonter. Il faut cessez de croire aux miracles à la Patrick Roy. Cela n’existe plus dans le hockey d’aujourd’hui, surtout au poste de gardien. La technique de Benoît Allaire, si bien appliquée par Roy, a été améliorée et est adoptée partout dans le monde du hockey aujourd’hui. La position de gardien est de moins en moins une position qui fait la différence car il y a pas mal plus de parité dans l’excellence à cette position aujourd’hui. Il faut donc cesser d’être allergique à la défaite. Ça fait 27 ans que l’équipe ne gagne pas le trophée ultime de toute façon. Il faut aussi cesser de ramener de l’avant, à haute fréquence, le passé glorieux du club. Je ne dis pas de l’oublier, mais le ramener constamment n’aide en rien ceux qui doivent évoluer dans une ligue bien différente aujourd’hui. J’ai pensé écrire ce long texte car il me semble qu’il est temps que le marché montréalais, ce qui inclut la direction de l’équipe, la faune médiatique qui commente ce que fait l’équipe, et les partisans de l’équipe, sortent de leur état presque schizophrénique. Il faut sortir du «faire les séries car avec Carey tout est possible». Il faut cessez d’être hystériques parce que le CH va rater les séries pour une quatrième fois en cinq ans. À cela je réponds que le club va rater la coupe pour une 27ième fois en 27 ans et qu’en plus, en 27 ans il n’est jamais vraiment passé proche de ramener le fameux 25ième titre. Ce texte est un appel à la raison et à la lucidité. Je sais que je ne suis pas un acheteur de billets au Centre Bell, mais ça ne change rien au besoin de réalisme de la base partisane du club, en autant que la direction montre du leadership et assume la réalité de sa situation actuelle et s’engage à ne pas répéter les erreurs du passé. Ce texte n’est pas un appel au sabordage et au démentellement de l’effectif actuel du club. Ce texte est un appel à agir de façon réaliste et conséquente. Un appel à assumer et à persévérer car je pense que l’équipe est en bon chemin. Ce texte est un manifeste contre les impatients qui veulent du changement pour du changement, sans vision, sans perspective, en vivant encore et toujours dans l’illusion du gardien miraculeux et de la gloire passée.

286 avis sur « Sortir du syndrome montréalais du gardien sauveur »

  1. @opeth, c’est fort probablement un omission involontaire de votre part mais quand vous parlez de Roy au Colorado, vous mentionnez qu’il a gagné la coupe en 2001 mais il l’a aussi gagné en ’96, l’année où le CH leur a pratiquement donné. Thibault était jeune et la pression l’a écrasé à Mtl.

    Je suis d’accord avec vous sur cette satanée fixation sur un gardien. Pendant ce temps, d’autres clubs de la LNH ont des joueurs excitants à voir jouer et…gagner la coupe eux aussi…Les Penguins sont un exemple parfait. Les Oilers des années ’80 aussi. Bref, j’ai hâte qu’on change la donne car le disque commence à être usé.

  2. Totalement hors sujet…les Bruins viennent de faire un échange avec les Ducks…hum…c’est pas un peu cher payé?

  3. Opeth

    Je suis tout à fait d’accord, et cela a été discuter amplement que la différence entre le 1er gardien de la ligue et le 15e est rendu tellement petite. Je ne crois pas qu’à une autre époque ont avait le cran de dire que certain tirs devaient être arrêter, sans exception. Le poste de gardien de but a énormément changé depuis 30 ans et n’est plus/ne devrait plus (hello Montréal) être le point de focus.

    Je ne suis pas un fan de Price, loin s’en faut, mais je ne sais pas si Montreal se serait fait avoir aussi facilement que ca par les Kings. Montréal était encore très rapide à ce moment et leur force était dans les unités spéciales. Les kings étaient gros et lents. J’aurait aimé voir Price en santé et le ch contre eux.

  4. @ opeth

    J’appuie sans réserves votre analyse! Je le dis depuis trop longtemps, le plan de match du CH est de compter sur des miracles de la part du gardien pour espérer gagner 1-0 ou 2-1. Ce n’est pas ce qui se produit, évidemment, mais c’est toujours ce qu’on espère…

    Comme ceronnis, toutefois, j’aurais quand même préféré que le CH batte les Rangers et je considère toujours que Kreider nous a volé une finale de manière indécente.

    Si on a un bon gardien comme Price qui peut faire la différence, faut s’en réjouir, le payer comme un bon joueur et surtout garder du cap space pour un second qui peut également tenir son équipe dans le match. Mais non, le CH le paye comme un sauveur et ne se donne même pas la peine de trouver un second potable.

    Même si Gerrit Cole est très bon, jamais un club de baseball n’envisagerait de le faire lancer tous les matchs, ni même de le faire lancer tous les 3 jours (le strict minimum pour un lanceur). Pourtant, le CH met Price devant les buts tous les matchs, en espérant qu’il pourra soutenir le rythme. Presque toutes les équipes de la LNH l’ont maintenant compris, mais le CH n’y est pas encore.

    Le passé glorieux du club et ses gardiens mythiques poussent l’organisation à devoir exceller, mais représentent également un boulet à trainer dans les périodes difficiles, surtout cette période difficile qui dure depuis maintenant 25 ans!

    Sauf qu’avec les moyens dont dispose le club, nous ne devrions pas avoir à nous contenter d’un état-major moyen. Les revenus encaissés étant le seul élément qui différencie maintenant Montréal dans une ligue de 32 équipes avec un plafond et un repêchage, il faut s’en servir. Et comme il n’y a pas de plafond salarial sur les dirigeants et l’encadrement, ce club devrait avoir les meilleurs dirigeants, le meilleur staff, du coach au soigneur, et le meilleur réseau de filiales de développement. Rien de moins.

    Pourtant, le CH n’a même pas d’équipe en ECHL. Et pourquoi pas une équipe en Suède, en Finlande? KK aurait pu retourner en Finlande jouer pour un Rocket là-bas avant de faire le saut.

  5. Le problème avec la mentalité montréalaise du gardien sauveur, c’est que ça empêche d’être lucide face à l’état réel de l’équipe. Ça pousse à toujours penser que si on se contente de faire les séries, un gardien va peut-être réussir à répéter les exploits de Patrick Roy. Ça pousse aussi à penser qu’on va faire les séries en début d’année alors que les chances sont minces, alors que tous les astres devraient s’aligner parfaitement pour que ça arrive.

    En d’autres mots, et pour se concentrer juste sur la situation actuelle, ça fait en sorte que le club parle de course aux séries alors que c’est irréaliste de penser les faire depuis un bon bout de temps et qu’on fait garder tous les matchs à Price comme s’il pouvait, contre toute logique, faire un miracle.

    Pour ce qui est d’avoir le meilleur état-major de la ligue, d’abord c’est impossible à déterminer, puis tu pourrais engager qui tu voudrais, si tu lui donnes le mandat de tout tenter pour faire les séries à chaque année, ça empêchera toute possibilité de gagner la coupe un jour. Aussi, par rapport à cette idée d’engager le meilleur état-major possible. Je me souviens de l’embauche de Mike Babcock à Toronto. Ce geste a été vanté et encensé un peu partout, les Leafs venaient supposément de mettre la main sur le meilleur coach de la ligue. Babcock avait une réputation énorme, médailles olympiques et coupe Stanley. Finalement on l’a mis à la porte avec deux ans de contrat à faire et en ayant jamais gagné une ronde de séries à Toronto. Babcock était de l’avis général le meilleur coach au moment de son embauche par les Leafs. Alors qui pourrait déterminer qui est le meilleur DG de la LNH?

    Je me répète, le succès est souvent une question de mandat, de latitude donnée par le propriétaire, et aussi une question de circonstances, et oui, je vais le dire, de chance. Pas juste de chance, mais la plupart du temps il en faut pour établir sa crédibilité. En ce sens, je reviens encore avec les Patriots dans la NFL. Bill Belichik a eu une fiche perdante en quatre ans comme entraîneur en chef à Cleveland. Il est ensuite retourné comme adjoint quelques années, puis, il a eu une seconde chance et les pleins pouvoirs sur le choix des joueurs en Nouvelle-Angleterre. Il a ensuite connu un succès inégalé, mais si le club ne repêche pas Tom Brady en 6e ronde (#199), un gros coup de chance, il faut l’avouer. Belichik gagne-t-il trois Super Bowl en quatre ans et arrive-t-il à imposer sa façon de faire à l’équipe? Arrive-t-il à établir la culture d’équipe qu’il veut établir? La victoire apporte la crédibilité, et souvent, la victoire tient à quelques gestes où la chance joue un rôle. Comme je le mentionne dans mon texte, si Serge Savard ne repêche pas Patrick Roy en troisième ronde, un geste où la chance a joué un grand rôle, comme pour la sélection de Brady, et bien probablement que Savard ne gagne jamais la coupe comme DG à Montréal.

  6. J’ai lu ,dans les coulisses si ma mémoire est bonne, que le Canadien était correct avec un rang de repêchage vers le 10er rang puisque il visait le gardien de but russes askarov et qu’il était prévu sortir à ce rang.
    En espérant que les dirigeants du Canadien lisent ce excellent article de opeth avant de sacrifier un important choix obtenu après une saison de misère,et investiront dans l’obtention de talent élite.
    Le match hier à Washington ma convaincu que le Canadien n’a pas la robustesse pour performer en séries,donc notre équipe rapide n’est pas assez forte pour faire les séries et elle n’aurait pas les joueurs assez costauds pour y performer si jamais elle s’y rend un jour.
    Plaidoyers pour des changements majeurs avec un marché d’échange très favorable,c’est le temps d’oser.

  7. Pas certain que l’opinion sur Babcock était aussi généralisée. Faut pas oublier que plusieurs voyaient en lui quelqu’un qui a largement bénéficié de la contribution de Lidstrom et cie. Faut pas non plus embaucher celui qui a eu du succès, faut embaucher quelqu’un pour sa vision. Et il faut que cette vision corresponde, comme vous le dites très bien, avec la vision de celui qui donne le mandat. Si tu as devant toi le dirigeant qui a le meilleur plan pour bâtir une équipe championne par la voie du tanking, ce n’est pas le candidat pour Molson à Montréal.

    L’autre phénomène important, quand je parle de meilleur état-major, c’est qu’il ne faut pas focaliser sur le leader unique et messie. Faut pas juste le meilleur DG, faut la meilleure équipe de recrutement, faut le meilleur encadrement technique à Montréal, faut le meilleur encadrement de développement à Laval (c’est pas juste Joel Bouchard, ça), etc. Et il faut une vision, une approche complète qui soit en phase avec l’évolution de la ligue, ainsi qu’une détermination de rouleau-compresseur pour la mettre en oeuvre. L’idée, c’est qu’il faut avoir ses propres idées, au lieu d’essayer de copier le dernier gagnant de la Coupe.

  8. Mais c’est tout à fait vrai qu’il faut une part de chance. C’est incontournable. Rien qu’avec la loterie, maintenant, la chance intervient ouvertement et directement (sauf bien sûr si elle n’est pas manipulée par la ligue…). La chance au repêchage, qui permet de récupérer un Carlson au 26e rang ou un Pastrnak au 25e rang.

    Mais il y a plus que la chance. Les Pens et les Caps ont des Crosby, Ovy et autres megastars, mais ils ont aligné combien de saisons de 100+ points et de Coupes?! Ils ont quand même su entourer ces gars-là et se renouveler. Les Pens ont fait beaucoup mieux que Chicago, comme comparable assez proche.

    Les Bruins sont un exemple accompli et ahurissant de snap-rebuild. Imaginez s’ils avaient mieux repêché en 1ere ronde en 2015 (genre Barzal, Connor, Chabot, les trois qui ont été choisis juste après eux!). C’est apeurant!

    Le Lightning a connu les bas-fonds, mais s’est reconstruit assez rapidement, et de manière assez durable avec leur nouveau proprio et Yzerman. Un bon exemple de vision, ils ont un championnat de la ligue pour le prouver, et ils pourraient se racheter en séries cette année.

    Quant à Columbus, plusieurs étaient prêts à les fusiller pour leur court-termisme l’année dernière, mais ils sont là, encore dans la lutte.

  9. Je ne sais pas si vous voyez la même chose que moi mais les présents échanges sont surtout pour les joueurs plus costauds on dirait bien. Les équipes savent que les arbitres changent leur fusil d’épaule en séries et que le jeu est beaucoup plus robuste. Donc, on va chercher du poids et je trouve qu’on paie cher pour l’instant. Un échange qui n’a pas été excellent (mon opinion toujours…lol) c’est d’envoyer Eller à Washington il y a quelques années. On ne parlait pas d’un Gretzsky mais bon, il a un bon gabarit et il a gagné la coupe…ce qui est quand même exceptionnel. Je pensais bien que sa carrière était pour en prendre pour son rhume quand il a pris un coup salaud en pleine gueule quand il jouait à Mtl mais il est revenu en force. Pourquoi échanger un tel joueur? Il y a des choses qui m’échappent quand même.

  10. @kataway
    Pour Eller, ca peut être un bon échange. Avec les choix recus, le CH a repéché Ikonen, J.Harris et S.Houde.

  11. Justement, ce que j’aime de Bergevin depuis le repêchage 2017 c’est qu’il accumule les choix de repêchage et augmente ainsi ses chances de frapper un bon filon, et même s’il a tenté de s’entendre avec eux, il a laissé partir Radulov et Markov, et l’été suivant il a effectué les échanges impliquant Galchenyuk et Pacioretty d’où il est sorti grand gagnant.

    On s’entend que la chance joue un rôle dans les résultats que peut obtenir un DG et son état-major, et il est clair que là où la chance joue le plus grand rôle c’est au repêchage. Il y a bien sûr la loterie, mais aussi qui les autres équipes devant toi choisissent. Parfois aussi elles laissent tomber de futurs bons joueurs dans tes pattes, mais parfois elles te les enlève. Puis il y a la chance de la liste de repêchage versus les joueurs toujours disponibles. Tu peux avoir une liste de très haute qualité mais mal repêcher car les quelques erreurs flagrantes que contient ta liste correspondent à tes rangs de sélection. En d’autres mots, quand une de tes erreurs se retrouvent au sommet des joueurs toujours disponibles sur ta liste, c’est à ton tour de repêcher, et tu repêches ton erreur, alors que la liste était autrement très bonne.

    Ceci étant dit, encore une fois, ce que j’aime de Bergevin depuis 2017, mais surtout 2018, c’est le nombre élevé de choix qu’il a accumulé, et ce avec plusieurs choix top-100. Plus tu as de choix, plus tu augmentes tes chances que la qualité de ta liste ressorte. Aussi, dans le cas de Bergevin, il ne faut pas négligé l’apport de l’expérience. Pour moi il est un bien meilleur DG aujourd’hui qu’à ses débuts. Il ne lui reste qu’à cesser de courir après les UFA réputés qu’il faut surpayer. Pour reprendre la fameuse phrase de Michel Therrien à propos de l’indiscipline répétée de Ryan White: Yé mieux de comprendre!!!

  12. Le 21 février 2020 à 16 h 49 min, JPPaquin a dit :

    Mais c’est tout à fait vrai qu’il faut une part de chance. C’est incontournable. Rien qu’avec la loterie, maintenant, la chance intervient ouvertement et directement (sauf bien sûr si elle n’est pas manipulée par la ligue…
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    En effet, ce n’est pas très transparent la façon de faire de la LNH.

  13. Autour d’une bière hier soir avec des amis, on discutait du repêchage de Dubois et Puljujarvi. Qqun peut me confirmer si ma mémoire est bonne selon les rumeurs passées. J’ai affirmé que le canadien avait un deal sur la table avec Edmonton, mais que du moment que Columbus ont repêché PC Dubois, Edmonton se serait rétracté puisqu’ils voyaient très gros en Puljujarvi.
    Bon, c’est loin et pas très pertinent, mais ca me trottait dans la tête.
    Excellent article Opeth, comme toujours.

  14. @Powtow

    En effet, il y avait une rumeur que le CH pourrait transiger avec Edmonton pour inverser leur choix (4-9) pour repêcher Dubois si il y était toujours disponible.

    Cette rumeur était basée sur le fait que Edm avait repêche premier overall 4 fois lors des 5 dernières années !!!! (L’autre était un pick #3 overall qui fut Draisaitl… quand même incroyable quand on y pense)
    Donc Edm était probablement la seule équipe pour qui leur choix top 5 était dispensable…

    Une fois Dubois parti en #3, le CH n’avait plus raison de transiger (supposément à prix fort) pour inverser ces choix. Pense pas que Edm était particulièrement attaché à Puljujarvi.

    Encore une fois, ce sont des rumeurs… on saura jamais

  15. @Powtow

    «… autour d’une bière avec des amis»

    Chanceux! Je vieillis et ces moments se font de plus en plus rares pour moi… ils sont quasi révolus.

  16. Pourquoi faire jouer Kovalchuk et Thompson ce soir. Il y a risque de blessure avant le trade deadline.
    Est ce que ca veut dire qu’ils ne seront pas échangés ou bien c’est de l’incompétence de MB en prenant un risque inutile.

  17. Il sera trop peu trop tard, mais le canadiens a bel et bien ses chances de faire les séries.
    A voir comment Toronto et Floride joue dernièrement, je comprends Claude Julien d’y croire.

  18. Le 23 février 2020 à 6 h 34 min, Powtow a dit :

    Il sera trop peu trop tard, mais le canadiens a bel et bien ses chances de faire les séries.
    A voir comment Toronto et Floride joue dernièrement, je comprends Claude Julien d’y croire.
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    Tous (vraiment tous) les membres d’une équipe sportive ne pensent pas comme nous, les amateurs de sport en général. Ils ont quand même une fierté et perdre pour eux ne fait pas parti de leur façon de voir les choses. En fait, leur poste (travail) en dépend. Si un joueur se traîne les pieds, il ne fera pas long feu pour l’équipe avec laquelle il joue. Si un entraîneur baisse les bras alors qu’il reste un quart de saison à jouer…comme c’est le cas du CH, c’est sûr que son DG va se poser plein de questions à savoir s’il a le bon entraîneur. Bref, ils ne lâcheront jamais le morceau. C’est nous qui avons tendance à faire des projections…surtout que la date limite des transactions survient aux alentours des 3/4 de la saison. Ça ajoute de la pression aux acteurs concernés (joueurs, entraîneurs, etc) mais eux, croient toujours en leurs chances.

  19. Exactement.
    C’est clair que les stratégies à la «en arrière pour Lafrenière» commandent de perdre, question de maximiser ses chances pour la lotterie. On se dit tous que tant qu’à être éliminés, aussi bien l’être en maximisant les autres avantages comme faire jouer les jeunes en masse (que ce soit en haut ou en bas). Cependant avec le format de lotterie, rien n’est assuré si on finit dernier. Et puis ça va être difficile de faire pire que certaines équipes comme Détroit et Ottawa … Quoiqu’il arrive, on a de bonnes chances d’avoir un choix top 10, c’est déjà ça. Si l’équipe continue à jouer pour gagner et à demeurer combative, même si ca nuit au niveau de la lotterie, à terme ça garde une culture de victoire et un bon esprit d’équipe. Essayons de voir le positif. Bergevin et Molson doivent aussi vendre un spectacle alors ils vont pas essayer trop fort de briser le suspense par des gestes de sabordage flagrants …

  20. Selon mes sources, Vincent Damphousse et Stéphane Quintal gravitent beaucoup dans l’entourage de Geoff Molson, futur président de l’équipe en audition? à suivre …

  21. @Papy

    Vous avez des sources, vraiment?

    Les deux dernières victoires du CH combinées à la déroute de Toronto et Floride fait en sorte que Bergevin ne bougera probablement plus d’ici la date limite. Ceci dit, avec les retours de Byron et Drouin, une transaction pour Kovalchuk demeure possible si le retour en vaut la peine.

    Pour ce qui est de l’histoire d’engager un président pour prendre la place de Molson, ça ne changera rien si on lui donne à lui aussi le mandat de tenter de faire les séries à chaque année. De plus, je ne vois pas en quoi Quintal ou Damphousse aurait les compétences supérieures pour occuper ce poste. Regardez à Toronto, Brendan Shanahan, est président et il a remplacé Lamoriello par Dubas. Voyez le résultat. Un club déséquilibré qui paye 40 M$ en salaire par année à quatre attaquants. J’ai souvent écouté Damphousse à l’Antichambre à RDS et souvent ses propos axés sur une vision à court terme faisaient peur. Pas aussi mauvais que Michel Bergeron, mais pas loin. Je trouve Damphousse bon pour analyser le jeu et la dynamique d’équipe, mais sur le plan stratégique lié à la gestion et à la construction d’un club de hockey, c’est axé sur le court terme et la volonté de gagner rapidement. Une mentalité de joueur. Pour ce qui est de Quintal, j’ignore sa façon de penser, mais le gars n’a pas d’expérience de gestion hockey. Si l’idée est de nommer un tampon symbolique pour acheter du temps face à la faune médiatique et aux clients impatients, il n’y aurait pas vraiment de problème. Mais si l’idée est de donner les pleins pouvoirs stratégiques à des anciens joueurs sans expérience de gestion hockey, non merci. Encore une fois, la clé c’est le mandat des proprios.

  22. Opeth a parfaitement raison sur le mandat. Et j’ajouterais en plus que le rôle d’un président comme ceux-là serait uniquement de nommer ou congédier le DG! Quelle est l’utilité? Comme structure dirigeante, le bon exemple est le nouvel état-major des Alouettes. Un responsable des opérations football pour remplacer le désastre à deux pattes qu’était Kavis Reed, et un gestionnaire pour tous les autres aspects ayant de l’expérience dans le domaine de l’entertainment. Un bon partage des responsabilités, car un spécialiste en opérations sportives n’est généralement pas un bon gestionnaire pour une organisation. Sauf, bien sûr, dans l’indélogeable boys club qu’est la LNH!

  23. Le 23 février 2020 à 11 h 56 min, Papy a dit :

    Selon mes sources, Vincent Damphousse et Stéphane Quintal gravitent beaucoup dans l’entourage de Geoff Molson, futur président de l’équipe en audition? à suivre …
    ===========================================
    Si tout ça est vrai, je trouve que ça ne sent pas bon dans la cabane. Ça obligerait Bergevin à marcher sur des oeufs alors qu’il me semble de plus en plus en contrôle de son personnel. Ce serait dommage de briser un travail qui en est rendu à sa 8è année. Oui, ça commencé de façon un peu boîteuse par le manque d’expérience mais Marc Bergevin a vraiment, mais vraiment, repris du poil de la bête en deuxième mandat. Sans compter ce Cantin qui ne cessait de le marteler à la moindre occasion. Pas seulement lui…d’autres journalistes plein de solutions faciles. J’aimerais bien qu’ils soient un peu plus critiqués ceux-là…ceux qui aiment bien essayer de faire la loi aux alentours du CH. Rares sont ceux qui ont une opinion éclairée et qui sont plus dans l’analyse, la vraie. Mais non, c’est toujours pour critiquer, dénoncer, congédier et j’en passe…

  24. Source ou quelqu’un qui est prêt de l’organisation ça fait tu ton affaire Opeth ?
    M.Molson jongle avec l’idée de quitter la présidence vas t’il donner suite , je le sais pas.
    Est ce que Damphousse et Quintal seraient des bons candidats,on peut débattre, c’est quoi le mandat faire de la représentation ou prendre des décisions
    A suivre

  25. @Kataway

    Vous dites que les hockeyeurs professionnels ne pensent pas comme nous, simples amateurs.

    C’est vrai.

    Nous, simples amateurs, nous n’aurions jamais accepté de perdre contre un conducteur de Zamboni…

  26. Je suis tanné d’attendre parler de l’inactivité de Marc Bergevin ou qu’il faut un président hockey.

    Si le mandat de Molson est de faire les séries l’an prochain a tout prix. Peu importe s’il y a un président hockey, MB et un autre dg, il n’y aura pas de reconstruction.

    C’est à Molson que revient la décision d’échanger Petry, Tatar, Weber, ect…

    Molson doit être prêt à manquer les séries pour un autre 2 ans pour que le CH ait une chance de gagner la coupe dans 4-5 ans. Sinon, on continuera d’être une équipe moyenne jusqu’à temps qu’il y aura un nouveau propriétaire.

  27. @ Laval

    Alléluia, ton voeux est exaucé, MB vient de faire un bon coup, Kovalchuk pour un choix de 3e ronde.
    Bravo

  28. Kovalchuk a très bien paru à Montréal, un vrai pro talentueux qui était ici pour la bonne cause, aider le club et redevenir un atout important dans un club.

    Les Caps ont vu qu’un Kovalchuk confiant et motivé pouvait presque » transporter des montagnes » donc merci Kovalchuk et GOCAPSGO….

  29. Mtl n’a pas payé cher pour Kovalchuck et j’aurais quand même aimé que le retour soit plus élevé qu’un troisième choix. La raison est que Kovy risque d’en donner beaucoup à Washington. C’est ce que je lui souhaite en tous cas. Il sera affamé de gagner la coupe avec un club qui ne sera pas là comme simple passager dans les séries à venir. Mais, bon…c’est quand même un autre bon coup à la fiche de Bergevin.

  30. Le 23 février 2020 à 16 h 56 min, drakm72 a dit :

    @Kataway

    Nous, simples amateurs, nous n’aurions jamais accepté de perdre contre un conducteur de Zamboni…
    =======================================
    J’ose penser que les joueurs des Canes ont dû être fouettés par la perte de leur 2 gardiens réguliers et ont donné un effort supplémentaire. Ce qui n’enlève rien à Ayres qui va se souvenir longtemps de ce beau moment. Je me pose aussi de sérieuses questions sur les Leafs. Avec quelle sorte de club ils sont rendus? Les Torontois doivent se demander en quelle année ils auront droit au gros bol tant désiré. Je continue à penser que l’acquisition de Tavares est une bévue…aussi bon soit-il. C’est venu déséquilibrer l’échiquier de ce club de hockey. Tant pis pour eux…

  31. @Kataway

    J ai pas de peine pour Toronto…leur arrogance leur revient en pleine face!!

    Par contre, je ne comprends pas les Canes qui ont rappelé deux gardiens. Ils devraient renvoyer Ayres devant le filet. Apres tout, on ne change pas une combinaison gagnante…LOL

  32. Kovy avec les caps, j’aime l’idée. On leur souhaite bonne chance ! Un autre choix en poche 😀

    Mettons qu’il voulait vraiment revenir à Montréal, le signez vous pour 3-4 millions ? Ça l’air à peu près ce que ça couterait. Beaucoup d’argent il me semble …

  33. Comme certains disent, Bergevin s’est amélioré avec le temps. Je croyais qu’un Mike green avait plus de valeur qu’un Kovalchuk mais ce n’est pas le cas. Hâte de voir tous les échanges aujourd’hui! Mtl ne devrait pas être trop actif.

  34. Il est intéressant de lire toutes les opinions sur l’avenir du CH. Je lisais que Damphousse ne sait pas ce que l’avenir lui réserve. On a pas mal tous pris connaissance d’une association possible avec le Canadien. Il mentionne le déséquilibre financier entre un club comme Tampa Bay et les clubs canadiens qui ont un taux d’imposition plus haut. C’est vrai mais il semble que certains joueurs oublient les avantages sociaux qui ne semblent pas être aussi bons en Floride. Je ne souhaite ça à personne mais si ton enfant tombe malade au Qc, tu es automatiquement assuré et il aura les soins médicaux appropriés. Combien ça te coûtera si tu fais face au même problème en Floride? Remarquez qu’il y a peut-être des assurances qui peuvent te couvrir mais le prix de celles-ci n’est-il pas l’équivalent de ce qui se payerait au Qc pour un non-assuré? Si la Floride continue à avoir un avantage malgré tout ce que je viens d’énoncer, vous vous imaginerez donc facilement que le travail de Bergevin (ou autre DG canadien) devient herculéen pour attirer des joueurs de qualité.

  35. Je sais bien que ça n’arrivera pas mais j’enverrais bien Price à Toronto contre Auston Matthews. Même avec un léger supplément. Me semble que Matthews donnerait de la notoriété au CH…bon…je sais, je rêve en couleurs…lol…

  36. J’ai lu l’entrevue de Damphousse. Il ne m’a pas fait changer d’idée à son sujet. Je ne vois pas en lui un gars qui amènerait l’état-major du CH dans une meilleure direction ou l’aiderait à prendre de meilleures décisions. Le gars est indépendant de fortune et n’avait pas la motivation pour apprendre le métier. On dira ce qu’on veut de Bergevin, mais il a commencé comme dépisteur, au bas de l’échelle, et ce, dès la fin de sa carrière de joueur. Il y a mis les efforts et les sacrifices d’être toujours sur la route, et ce, encore aujourd’hui. Puis, comme je l’ai dit plusieurs fois, quoi qu’on en dise, il est un meilleur DG aujourd’hui que lors de son embauche. Les dossiers Scandella et Kovalchuk le font très bien paraître. Il a créé de la valeur à partir de pas grand chose. Le CH a maintenant 13 choix pour 2020, dont probablement huit dans le top-100.

    Pageau vient de passer aux Islanders en retour de choix de 1e et 2e ronde en 2020 et un choix de 3e ronde en 2022. Ça ressemble à ce que Vegas avait payé pour obtenir Tatar il y a deux ans.

  37. Changement de sujet mais j’ai obtenu des nouvelles de Jay Bouwmeester via son père hier soir…

    Il s’est fait installé un pacemaker pour empêcher que son cœur descende en bas de 50 bpm. Les examens ont montré des lésions permanentes dans le muscle cardiaque… sa carrière serait terminée. Quand même ahurissant cette histoire.

  38. Chronique de A. Pratt ce matin dans la presse qui semble avoir abandonné sur tous les espoirs de 20 ans et moins du CH.

  39. J’ai lu la chronique de Pratt. Du mauvais journalisme, rien de moins. Aucun contexte, aucune analyse sérieuse, pas de mention du changement de mandat en 2018, preuve que le mandat précédant était mauvais. Au moins Mathias Brunet fait du «second guessing» sur le repêchage, Pratt, lui, pas du tout. Il largue un résultat hors contexte et n’explique pas pourquoi la récolte du CH au repêchage est maigre.

  40. A La Presse, Pratt, c’est un peu dans la même catégorie que Cantin. De la pure opinion, sans trop de recherches ni d’analyse, dans le but de créer un peu de controverse et générer du trafic. Pratt est généralement plus modéré et raisonnable que Cantin, mais il n’a pas plus de substance.

    Des chroniqueurs de ce genre, La Presse en a maintenant une panoplie, dans différents domaines. Sauf que peu d’entre eux parviennent à se démarquer. Boisvert a plus de substance, Lagacé faisait plus de recherches. Mais n’est pas Boisvert qui veut. Des pages que je saute allègrement…

  41. Un choix de 5e ronde 2021 des Flyers pour Nate Thompson. Le CH a maintenant 9 choix en 2021 et 13 en 2020.

  42. Wow, Thompson aux Flyers pour un choix de 72e ronde. Bergevin doit avoir un objectif, et une prime qui s’y rattache, sur le nombre de choix dans son contrat. Sauf qu’on a oublié d’inclure une pondération sur le rang du choix. Il va bientôt échanger les bandes du Centre Bell pour un choix de 91e ronde…

  43. Pourquoi tourner en dérision l’acquisition d’un choix de 5e ronde? Gallagher fut un choix de 5e ronde, Primeau et Evans des choix de 7e ronde. Puis deux prospects intéressants, Stapley et Pitlick furent des choix de 7e et 5e ronde. L’article de Pratt n’expliquait pas les problèmes au repêchage du CH. La réponse était pourtant simple. Le club a trop échangé de ses choix et les deux années où il en avait accumulé (2012 et 2013) furent de très mauvaises années pour la ligue au complet. Le repêchage comporte une part de rationalité et une part de chance. Avoir beaucoup de choix, même plus tardifs, augmente la probabilité de repêcher un joueur qui va réussir au niveau de la LNH. C’est juste la loi de la moyenne.

  44. L’article de Pratt…ouin…ou comment ne pas donner de chance à ce que ces jeunes se développent. Je suis en total accord avec opeth concernant le travail de Bergevin. Il y a le mot vin dans son nom et je crois qu’il s’améliore avec les années. C’est sûr que d’avoir autant de choix au repêchage ne garantit en rien un futur rose mais si on repêche bien, qui sait si le CH ne pourra devenir à nouveau parmi les meneurs de cette ligue. L’heure de tombée des échanges n’est pas encore arrivée…on pourrait avoir d’autres surprises…

  45. C’est que vu le marché, on pourrait faire mieux que des choix très tardifs. On a cru, à un certain moment, que Kovalchuk pourrait permettre de récolter un R2. On a obtenu un R3 probablement très tardif, en retenant du salaire en plus! Après, on est très occupés à échanger des joueurs de soutien pour des choix tardifs, alors que Dorion, pourtant vilipendé par plusieurs ces dernières années, est allé chercher la lune pour Pageau.

    La loi de la moyenne, je veux bien, sauf que la moyenne n’est pas la même entre la 1ere et la 5e ronde!

    Avec le marché qui s’emballe, le CH pourrait profiter de l’état de panique des autres clubs. On verra d’ici 15h, évidemment, mais je commence à me ranger du côté de celui qui a proposé le surnom «Dollarama Bergevin»…

  46. On dirait bien que Bergevin joue la séduction avec Kovalchuk pour le ramener à Montréal au 1er juillet! Kovalchuk vient de déclarer que le DG l’a laissé choisir sa destination, même s’il avait de meilleures offres sur la table.

    Après, si Kovalchuk gagne la Coupe à Washington, voudra-t-il revenir à Montréal? Mais tant qu’à lui donner 3.5M$ tout de suite, aussi bien avoir un choix, le garder en de bonnes dispositions, puis le signer en juillet à 3.5M$ quand même? Drôle de raisonnement, malgré tout.

  47. Bon. Pour contrer le torchon de Pratt, Mathias sauve l’honneur de La Presse avec un article qui remet bien les choses en contexte. Seul bémol sur l’article de M. Brunet, Louis Leblanc n’a pas joué son année junior 20 ans. Il a eu 20 ans le 26 janvier de sa dernière année junior, mais c’était son année 19 ans. Parfois ce bon Mathias en met trop pour appuyer son analyse.

    https://www.lapresse.ca/sports/hockey/202002/24/01-5262168-la-strategie-du-volume.php

  48. Bon et bien Chris Kreider vient tout juste de signer une prolongation de contrat de 7 ans avec les Rangers.
    Celui étant considéré comme le plus gros nom au niveau des attaquants en cette journée vient donc d’être retiré du marché des transactions.
    Est-ce que les chances de voir Tatar quitter l’organisation d’ici 15h vienne d’augementer considérant qu’il serait le meilleur attaquant disponible sur le marché (si il est disponible bien évidemment). Surtout avec le retour que Bergevin pourrait obtenir au vue de ce que les sens ont obtenue pour Pageau

  49. En effet, la valeur potentielle d’un Tatar ou d’un Domi vient de monter considérablement! Voyons ce qu’on pourra en faire…

  50. Dans ce contexte, je me demande bien ce qui a fouetté Domi ces derniers jours, la perspective d’un nouveau contrat, ou celle d’un échange?!?

  51. Un 14e choix de repêchage pour le CH en 2020!!! Montréal obtient un choix de 7e ronde et Aaron Luchuk en retour de Matthew Peca. Peca remplace Pageau à Ottawa et Luchuk remplace Peca à Laval. Quand je dis remplacer je parle de remplir un chandail.

  52. Je n’ai rien contre la stratégie du volume… 3 choix de 2e tour et 2 choix de 3e tour. On accumule les présences au bâton et c’est bien.

    On tempère que ces choix auront 25% et 15% des chances respectivement d’accumuler 200 matchs dans la LNH… c’est ok pour moi. J’aime mieux repêcher 3 fois et avoir 75% que 25%.

    Mais la statistique oubliée, c’est qu’un choix de 2e tour typique deviendra un joueur de 30’aine de pts dans la LNH. Un choix de 3e tour réussi deviendra un joueur de 20 pts (Nick Cousins par exemple).

    Qqun plus haut parlait de Lars Eller: c’est en milieu de première ronde qu’on repêche ces gars là (statistiquement parlant, Eller personnifiant parfaitement le joueur typique de 15e rang.)

    On n’a jamais assez de choix, j’en conviens, mais il faut accumuler des premières rondes pour remplacer notre top6 en attaque et notre top4 en défense lorsque l’occasion se présente. Sinon, on risque de bâtir une armée de Nick Cousins.

    Opeth rappelle avec raison qu’il se cache des Gallagher, des Byron, etc. parfois dans les rondes tardives. Mais ces phénomènes viendront compenser les Puljujarvi et Yakupov de ce monde.

  53. Boston ont un club bâti à partir principalement de joueurs choisis hors du top-20: Pastrnak, Bergeron, Kreijci, Marchand. Ils avaient aussi repêché Lucic en 2e ronde. Si ils n’avaient pas bousillé leur repêchage 2015, Lucic aurait pu rapporter un joueur parmi Barzal, Chabot, Connor, Boeser, Konecny ou le gardien Ilya Samsonov. Il est donc faux de prétendre que ce type de choix ne peut pas faire une différence. Le CH aurait pu repêcher DeBrincat et Girard en 2016 si il n’avait pas donné ses deux choix de 2e ronde pour Shaw. Et je ne fais pas de secon Guessing ici, DeBrincat et Girard était mes deux cibles pour le CH avant ce mauvais échange. La réalité c’est que le CH a deux choix de début de 2e ronde cette année. Est-ce que 2020 sera une bonne année en 2e ronde? C’est là la grande question. Le CH avait 5 choix de 2e en 2012 et 2013, mais ces deux années étaient atroces en 2e ronde. De ces 5 choix ils ont tout de même tiré Lehkonen qui se révèle un des meilleurs joueurs de ces deux mauvaises années en 2e ronde. Ceci dit, je me souviens qu’on disait avant le repêchage de 2013 que ce serait une très bonne année. Preuve qu’il est difficile de déterminer à l’avance la qualité d’une année de repêchage.

  54. On y pensant un peu, je me suis rendu compte que Lucic, en plus d’un des joueurs mentionnés ci-haut aurait aussi pu rapporter Girard ou DeBrincat au Bruins car le gardien Martin Jones obtenu dans l’échange de Lucic à LA a ensuite été échangé aux Sharks pour, notamment, le choix de 1er tour des Sharks en 2016. C’est un choix de toute fin de 1e ronde et Girard et DeBrincat était toujours disponibles. Imaginez ajouter une paire de défense Chabot-Girard aux Bruins actuels.

  55. Décevant!
    Quand Pageau a rapporté un1er
    Un 2er et un troisième choix je me suis dit que tatar va bien valoir 2 premier choix non aucune tentative de devenir une équipe excellente en 2021-2022 mais on s’accroche à la possibilité de faire les séries l’année prochaine comme mantra.
    Au question de François Gagnon et malgré le patinage de Bergevin j’en conclu qu’il aurait pu avoir un 2er choix pour lkowalchuk mais a préféré être smart avec donc un choix #90au lieux de #50 -55 pour l’accommoder et qu’il chante les louanges au Canadien (qui ne serait attendu qu’ici)
    Et après on nous rappelle l’importance du repêchage.
    Très décevant d’avoir eu du mineure au lieu du majeure et que ce mineure n’était même pas ce qu’il aurait pu obtenir de mieux.

  56. J’ai écouté en entier la conférence de presse de Bergevin. Celui-ci a exprimé clairement quel est son mandat, soit de préserver une équipe qui peut batailler pour une place en séries l’an prochain. Confronté à une question à savoir si il préférait être bon l’an prochain ou très bon dans deux ou trois ans. Il a patiné pour finalement en venir à la conclusion qu’on ne peut définir ces choses à l’avance. Lors d’une autre réponse il rappelé que des équipes qui ont fait un long passage dans les bas-fonds ne sont arrivés à rien. Donc, à tous ceux qui espèrent un reconstruction drastique, oubliez ça. Ce n’est clairement pas son mandat. D’un côté plus positif, il a affirmé qu’il tenterait de prolonger certains joueurs cette été qui deviendront UFA à l’été 2021. Il faut donner une chose à Bergevin, contrairement à Gainey il a perdu très peu de joueurs de valeur comme UFA. Le seul en fait a été Radulov et il était sur un contrat d’un an et il l’avait obtenu pour rien. Donc, il est logique de penser qu’il va prolonger plusieurs joueurs cet été, et ceux pour qui ce sera impossible vont être échangés. Ceci sans compter certains joueurs qu’il voudra peut-être échanger de toute façon. Le nom de Max Domi me vient en tête. Une chose est sûre, le manque de choix ne sera pas l’explication si jamais les repêchages de 2017 à 2021 ne sont pas bons. Il y aura peut-être certains choix qui passeront dans des échanges, mais pour le moment ça ressemble à ceci:

    2017: 7 choix
    2018: 11 choix
    2019: 10 choix
    2020: 14 choix
    2021: 10 choix

    Même si Bergevin échange quelques choix plus tardifs, cette séquence de 5 ans serait sans précédant dans l’histoire du CH dans l’ère du repêchage à 7 rondes. 52 choix en 5 ans c’est un de plus que ce que le club a eu en huit ans de 2008 à 2015.

  57. Je ne sais pas comment Claude Julien va s’arranger avec ça mais, à moins que Bergevin aille chercher des vétérans au cours de l’été, j’ai bien l’impression que l’hiver prochain l’équipe sera composée de beaucoup de jeunes qui veulent faire leur place dans l’équipe. Je ne cherche pas à dire ici que ce sera la grande année des succès mais ce sera peut-être un nouvel élan car 4 vétérans ne sont plus là…à moins de revenir avec Mtl mais c’est loin d’être fait. D’autres équipes feront des offres à ces joueurs en autonomie complète et dans ce milieu…money talks…

  58. Bonsoir a tous!

    J’entends beaucoup critiquer MB par rapport au fait qu’il aie pu accepter une offre inferieure pour Kovy pour donner satisfaction a ce dernier.

    Pourtant il a transpire beaucoup de positivisme autour de son depart (messages d’amour envers l’equipe et Suzuki en particulier). Je pense que dans la mesure ou il est difficile de convaincre des ufas d’impact a MTL, chaque occasion de changer la perspective des joueurs a travers la ligue est importante.

    Avec ses actions d’aujourd’hui MB a certainement marque des points dans ce chapitre.

    Je ne sait pas la valeur de l’actif qui aurait pu etre obtenu, mais si on parle d’un autre choix lointain, sans doute vaut-il mieux projeter une image de vestaire fort,plaisant et uni a travers la ligue qu’un autre choix tardif ajoute a une liste deja longue!

  59. Ceux qui était sur Rondelle Libre se souviennent sûrement de saprebleu. Je le lisais aujourd’hui sur Twitter écrire que 2020 n’était pas une bonne année pour accumuler des choix car après le top-10 ce n’était pas très bon. J’aime bien saprebleu, mais ce genre de propos me fais bien rire. Le meilleur exemple est le repêchage 2013 qui était coté au moment de choisir comme probablement le meilleur et le plus profond depuis celui de 2003. J’ai retrouvé un article Sportsnet écrit avant le repêchage de 2013 et le journaliste écrit que plusieurs des recruteurs à qui il a parlé pense qu’il y aura plusieurs perles à repêcher entre les rangs 15 et 50 et que plusieurs équipes vont être surprises de la qualité des joueurs toujours disponible quand leur tour de parler va arriver. Juste pour le plaisir j’ai fait un classement des perles choisies en 2013 entre les rangs 15 et 50.

    1- Ryan Pulock (#15)
    2- Shea Theodore (#26)
    3- Tristan Jarry (#44)
    4- Andre Burakovsky (#23)
    5- Anthony Manta (#20)

    À part ces joueurs, tout ce qu’il y a ce sont des défenseurs de dernière paire, ou défenseur #4 au mieux, puis quelques joueurs des deux derniers trios, surtout des gars de quatrième trio. Donc, voila pour le repêchage qui était vu à l’époque par plusieurs comme très profond et le CH est tombé sur cette année-là pour avoir trois choix entre les rangs #25 et #36. Ils ont donc raté Shea Theodore et Tristan Jarry, et le moins que l’on puisse dire c’est que Jarry aura mis le temps pour se développer. Malgré tou, c’est avec leur troisième choix de 2e ronde qu’il ont trouvé un joueur de la LNH en Arturi Lehkonen, mais même là on parle d’un joueur défensif qui au mieux est un joueur de troisième trio.

    https://www.sportsnet.ca/hockey/nhl/2013-nhl-mock-draft-sam-cosentinos-30-picks/

  60. J’apprends que Toronto est intervenu dans l’échange de Lehner pour retenir une partie du salaire et obtenir un 5er choix ,on aurait investi 190,000$ à Toronto pour obtenir ce choix (avec un autre joueur que je connais pas)
    Pendant ce temps combien d’argent gaspilleront nous comme non utilisé sur le plafond encore cette année?5a8millions tout dépend d’où joue Alzner et Weise?

    Honte à molson.

  61. Bon j’essaie de voir le côté positif on a obtenu un actif pour tous nos agents libres sans compensation d’importance.
    Bergevin peut encore échanger les agents libres 2021 qu’il n’aurait pas signé pour une prolongation avant que débute la prochaine saison sachant qu’on pourra plus les échanger si on est dans une course aux séries.
    Le désir de plaire aux joueurs pourrait lui être redonné j’ai pas senti tatar nerveux dans l’entrevue d’après entraînement il a probablement eu une confirmation de Bergevin qu il ne bougeras pas .Danault avouait qu’il serait très déçu qu’il parte.Si on offrait à ce trio qui veut jouer ensemble une prolongation de 16,500,000$en leur disant partage vous le comme vous voulez ?( je sais tout passe par un agent ,mais qu’on fasse l’offre aux trois)quitte à en remettre un peu mais pas trop à terme c’est notre 2er trio le 1er auras Suzuki comme centre Caufield?et….

  62. Bon j’essaie de voir le côté positif on a obtenu un actif pour tous nos agents libres sans compensation d’importance.
    Bergevin peut encore échanger les agents libres 2021 qu’il n’aurait pas signé pour une prolongation avant que débute la prochaine saison sachant qu’on pourra plus les échanger si on est dans une course aux séries.
    Le désir de plaire aux joueurs pourrait lui être redonné j’ai pas senti tatar nerveux dans l’entrevue d’après entraînement il a probablement eu une confirmation de Bergevin qu’ il ne bougeras pas .Danault avouait qu’il serait très déçu qu’il parte.Si on offrait à ce trio qui veut jouer ensemble une prolongation de 16,500,000$en leur disant partage vous le comme vous voulez ?( je sais tout passe par un agent ,mais qu’on fasse l’offre aux trois)quitte à en remettre un peu mais pas trop à terme c’est notre 2er trio le 1er auras Suzuki comme centre Caufield?et….

  63. Je me trompe peut-être mais j’ai l’impression que Bergevin mène sa barque en prévision des joueurs qu’il aura à protéger lors de l’arrivée de Seattle.

  64. Le gars est épuisé, vide d’énergie car il a sûrement passé une nuit blanche et essayé de voir ce qui fonctionnerait le mieux possible. Il a la patience et la gentillesse de répondre à toutes de questions, questions dont il aurait peut-être répondu autrement s’il avait été fraîchement reposé. Ce matin je lis des choses qui démontrent que les mouches aiment bien se poser sur une boose de vache. Quel travail, wow je vous félicite. Certains journalistes mériteraient le même traitement.

  65. Plusieurs articles de mauvais journalisme dans la presse ce matin sur Bergevin. En particulier A. Pratt qui donne comme argument sur le manque de plan de Bergevin l’opinion des joueurnalistes de RDS. Je trouve au contraire que Bergevin a un plan pour une fois.

  66. Le repêchâge est une sciene inexacte avec grandement basée sur la chance. Donc plus de choix = plus de chance, simple à comprendre.

  67. Il est intéressant de se rappeler encore une fois de cette phrase de Albert Einstein: La folie c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent. Depuis hier la faune médiatique, blogueurs et twitteux de tout acabit s’en prennent à Bergevin. Pourtant, celui-ci, quoi qu’on en dise, n’est pas un fou selon la définition de Einstein, du moins il a retrouvé la raison.

    Les journalistes voudraient voir Bergevin répéter la même recette qui n’a pas produit de bons résultats, tout en le blâmant pour ces résultats. La réalité c’est que le CH depuis le changement de mandat en 2018, et on peut même ajouter 2017, a changé de recette. Que la décision vienne de Bergevin ou de Molson ou d’un constat partagé entre les deux. La réalité c’est que l’état-major du club a conclu qu’il fallait cesser cette folie d’être en déficit de choix de repêchage presque à toutes les années de 2008 à 2016.

    À partir de 2017 le CH a conservé sept choix, soit le nombre standard correspondant au nombre de rondes, puis, par la suite, avec le «reset», c’est monté à 11, 10, 14 et 10 en 2021. Le club a donc finalement mis fin à la folie décrite par Einstein. On tente finalement quelque chose de différent en espérant un résultat différent. Ceci dit, il devrait être clair que le résultat d’une telle approche basée sur le repêchage ne peut pas être rapide, mais les journalistes et autres commentateurs n’en ont cure. Le focus est encore et toujours sur le très court terme et on voudrait bien que Bergevin et toute l’organisation retourne à la folie dont ils décrient les résultats. Dites-moi qui est vraiment fou?

  68. Dossier Kovalchuk,

    Ne pourrions-nous pas s’imaginer que Kovalchuk et Bergevin s’étaient déjà entendues avant la signature du contrat, sur la façon de procéder en cas d’échange?

  69. @way to go

    Il est évident que Bergevin a été conciliant avec Kovalchuk dans l’espoir de le ramener cet été. Le problème c’est qu’il ne peut pas le dire. Kovalchuk est maintenant propriété des Capitals et toute déclaration de Bergevin sur son désir de le ramener serait considéré comme du maraudage.

  70. Excellent commentaire opeth sur la comparaison avec Einstein…c’est tellement clair comme observation que je n’aurais pu l’exprimer de meilleure façon. Les journalistes parlent toujours de ces années où les choix étaient peu nombreux et pas très haut non plus au repêchage. Que ce soit Molson, Bergevin ou toute l’organisation au grand complet qui ait décidé de faire un grand ménage ou changement dans la façon de procéder…moi je leur lève mon chapeau bien haut. Et je me contrefous de ces journalistes en-peine-de-je-ne-sais-quoi. Ils font vraiment pitié à lire.

  71. Permettez-moi d’imaginer un univers parallèle. Nous sommes à la fin de la saison 2018 et le CH vient de terminer dans les bas-fonds. Geoff Molson perd patience et congédie Marc Bergevin. Il le remplace par, nom fictif, Michel Tremblay lequel a été nommé à ce poste parce qu’il a proposé à Molson un «reset» que ce dernier a accepté. Tremblay se met à la tâche. Il fait le ménage à Laval et change tout le personnel. Il décide de ne pas congédier Julien, ne le tenant pas responsable des mauvais résultats et Il promeut Timmins DG adjoint pour ses bons résultats aux repêchage précédents et pour éviter qu’une autre équipe ne lui offre un poste de DG. Et il continue la mise-en-place de son plan: il utilise la place sous le plafond salarial en allant chercher Joël Armia à Winnipeg en assumant le contrat de Steve Masson et il réussit à obtenir un choix de 7ième ronde en 2019 et un de 4ième en 2020; il veut changer l’attitude dans le vestiaire en échangeant Galcheniuk à Arizona pour Max Domi et Pacioretty à Vegas pour Tomas Tatar, Nick Suzuki et un R2 de 2019. Il envoie deux joueurs de la LAH à Calgary pour prendre un pari sur un certain Brett Kulak. Il complète son été en allant chercher quelques joueurs marginaux pour compléter l’alignement. Son équipe finit la saison 2019 avec 96 points et même si elle termine au 14ième rang général, elle est exclue des séries par deux équipes de l’Ouest qui terminent après elle. Mais en 2020, son équipe retourne dans les bas-fonds avec les mêmes joueurs. Doit-on le congédier ? Aujourd’hui, en 2020, je me pose la question: qui aurait pu faire mieux que Michel Tremblay ? Vous pouvez ajouter ce que Michel Tremblay a accompli en 2020 (Kovalchuk, Scandella et les échanges)
    Maintenant sortons du monde parallèle et revenons dans notre réalité. Pourquoi certains fans et journalistes veulent congédier Bergevin qui a, vous comprenez, pris les mêmes décisions que Michel Tremblay depuis deux ans ?

  72. La date limite des transactions est terminée .
    La grogne est en ville, incroyable ce qu’on entend de ces pseudos experts, c’est pathétique.
    C’est pas compliqué les grosses échanges se font l’été, MB veut probablement faire un échange à la Pacioretty avec Tatar et Petry,
    Hier aucun échange a généré un retour, premier choix plus prospect A.
    A suivre pour Bergevin.

  73. Avant de penser à le ramener Bergevin devait le signer.
    C’est plus facile d’attirer un joueur libre comme l’air en lui assurant que s’il devient une monnaie d’échange un jour, il aura son mot a dire sur sa prochaine destination. Bergevin se gagne un bon joueur pour quelques parties et la possibilté d’un choix futur et tout ça pour presque rien. Kovalchuk lui a la chance de se faire valoir et de participer aux series pour une équipe de son choix. Tout le monde gagne. Bravo!

  74. J’ai écouté la conférence de presse de Bergevin, et le moins qu’on puisse dire c’est que c’était pénible! Oui, on l’a attaqué de toutes parts, oui les journalistes sont parfois cruels, mais la plupart des questions étaient quand même fondées. Si Bergevin n’était pas d’accord avec les orientations suggérées par certaines questions, il n’avait qu’à donner sa vision des choses (sans répondre de manière parfois dérogatoires).

    Pace qu’au final, il en ressortait quand même un sentiment de confusion, alors que pourtant il aurait du avoir les idées claires (malgré la fatigue, à laquelle on peut s’attendre, c’est vrai). L’impression, c’est que l’état-major du CH n’avait pas les idées si claires et aurait pu être tenté de faire certaines transactions si le prix avait été bon. Et ce manque de clarté se reflétait dans les réponses parfois confuses et parfois contradictoires de Bergevin.

    Parce que des contradictions, il y en a eu. Il a fait référence aux équipes qui ont du succès, et qui ont été bâties par le repêchage. C’est vrai, et tout le monde en convient sans hésitation, mais ce n’est pas la voie choisie par le CH! On ne connait pas beaucoup d’équipes bâties avec des choix R4 à R7. Même les Bruins, le plus bel exemple d’équipe au sommet sans avoir tanké, se sont bâtis avec des joueurs choisis en R1, R2 et R3.

    Même les Blues, qui semblent avoir ont été bâtis via beaucoup de transactions, avaient 12 joueurs issus de leur repêchage dans les 25 de leur alignement qui ont joué au moins 20 parties l’année dernière. J’exclus Perron, qui a été échangé 4 ou 5 fois avant de revenir une seconde fois ave les Blues! Mais ces 12 joueurs proviennent de R1 (5, dont un seul choix top 10), R2 (4) ou R3 (3).

    Ce que Bergevin tente de faire, sans le dire, c’est de bâtir une équipe avec des truckloads de choix R4 à R7, ce qui est sans précédent! Il joue même encore plus au casino en faisant des trade-down!

    S’il veut prendre les organisations qui ont du succès comme modèles, il devrait au moins tenter d’obtenir des choix R1 additionnels. C’est là qu’on peut aller chercher des joueurs d’impact, en autant que la cuvée soit bonne. Mais s’il continue de refuser de céder un seul joueur de son «noyau» dans un marché aussi fou, c’est qu’il ne croit pas à ce qu’il dit lui-même.

    L’autre contradiction, c’est qu’il affirme qu’il veut continuer avec son noyau actuel. Continuer à perdre, puisque ce noyau n’a pas pu faire les séries, et ne les fera pas encore cette année à moins d’un miracle. Parce que ce noyau, à chaque fois qu’il affronte un rival direct dans la course, il perd ses matchs. L’année dernière contre Columbus et Caroline, notamment, et cette année, on verra bien, mais c’est mal parti.

  75. @belansou

    Il veulent remplacer Bergevin car il est là depuis 2012. Tout ça sans reconnaître que depuis 2018 le club a changé sa façon de faire.

    @Papy

    Bien vu. C’est clair que l’été permet la conclusion de transactions plus complexes. Pas juste un joueur contre des choix ou prospects. Domi va partir selon moi, mais Bergevin ne veut pas seulement des choix/prospect en retour. Il veut un joueur prêt à jouer, et peut-être juste un joueur prêt à jouer, un Brodin ou un Dumba, par exemple.

    @way to go

    Bergevin a confirmé hier que c’est Kovalchuk qui lui a demandé d’être échangé à un aspirant à la coupe. Impossible de prolonger le contrat d’un joueur qui te demande de l’échanger.

  76. @JJPaquin

    SVP!!! Un peu de réalisme! D’où sortez vous cette histoire de reconstruction avec des choix de rondes 4 à 7?? Cela n’est pas factuel. De 2017 à 2019 le CH a repêché 15 joueurs dans les rondes 1 à 3, six de plus que la normale. De plus, pour 2020, le CH possède 6 choix dans les trois premières rondes. Donc, 21 choix dans les rondes 1 à 3 en quatre ans, neuf de plus que la normale. Je veux bien lire des critiques du travail de Bergevin, mais ça doit être basé sur la réalité. La fait que le club ait en plus de nombreux choix dans le rondes 4 à 7 est juste un bonus.

  77. La palme de la contradiction/déclaration stupide, c’est ce que Bergevin a dit sur le développement. Tous les joueurs AHL sont dans le même autobus et mangent les mêmes hot-dog, certains se développent et d’autre pas.

    Aussi bien dire qu’on lance des kleenex mouillés au plafond et on voit ceux qui collent.

    Ce gars-là dirige une organisation dont la valeur se chiffre en milliards de $. Et il avoue qu’il ne sait pas comment faire pour améliorer just un peu, par rapport aux autres équipes, son approche pour développer des jeunes joueurs et en faire des gars capable de se rendre à la LNH.

    Aussi bien embaucher le fameux Michel Tremblay, après un tirage au sort dans le Saguenay/Lac St-Jean.

  78. Avez-vous entendu la pub de l’émission «Opérations Spéciales» à TV5? Un dirigeant d’escouade policière d’intervention qui dit quelque chose comme «les 10 premières minutes d’intervention, il y a peut-être la chance qui joue, mais après c’est l’entraînement qui fait la différence.»

    C’est sûr que le hockey, c’est plus compliqué…

  79. @ opeth

    C’est sûr que je m’en tiens à constater la récolte de ce TDL complètement fou, qui s’est soldé avec un R2, un R3, 2 R4 (dont un conditionnel), 1 R5 et 1 R7 pour le CH.

  80. @JJPaquin

    Dans votre message initial vous ne parliez pas des choix obtenus seulement hier. Peut-être que plus de nuance aiderait à comprendre votre point de vue. Pour ce qui est de la déclaration sur le fait que tous les joueurs en AHL on droit au même système. On s’entend que Bergevin s’exprime mal, dans un franglais désolant et qu’il peine souvent à bien exprimer sa pensée, mais sur le fond son point de vue rejoint le mien, c’est-à-dire que le gros du développement d’un joueur est lié au joueur lui-même. Soit il a ce qu’il faut, soit il ne l’a pas. La structure de développement n’est là que pour permettre à ceux qui ont ce qu’il faut d’y arriver. Les autres font partie de l’écrémage naturel.

  81. Très bon article de Mathias Brunet aujourd’hui qui remet les choses en perspective dans ce torrent d’irrationalité. Mathias point avec à propos une grosse gaffe de Bergevin hier en terme de communication. Celui-ci a souvent invoquer la chance comme étant un facteur important dans la réussite d’une équipe. Bergevin avait parfaitement raison sur le fond, mais de le dire aussi ouvertement et à répétition donnait l’impression que tout relevait de la chance, ce qui n’est pas le cas et sûrement pas ce qu’il voulait dire. La chance joue un rôle, mais la compétence et une bonne stratégie sont encore essentiels à la réussite. M. Brunet revient aussi sur les différentes stratégies de gestion pour montrer qu’il n’y a pas de modèle qui garanti le succès. Bergevin privilégie une approche semblable à celle des Bruins et c’est le résultat des repêchages 2017 à 2021 qui va décider si le succès est au rendez-vous. Ceci dit, un ou deux autres brillants échanges à la Pacioretty au temps opportun pourrait aussi contribuer à atteindre le succès. Je me répète, mais ce que j’aime c’est que le CH essaie quelque chose de différent avec le même DG et il peuvent légitimement espérer un résultat différent. Ce qui n’était pas le cas avec la stratégie de rafistolage à court qui prévalait depuis longtemps auparavant.

    https://www.lapresse.ca/sports/hockey/202002/25/01-5262315-la-recette-mais-quelle-est-elle.php

  82. Je retiens ceci de l’article. On lit souvent des commentaires à l’effet «qu’il est impossible de connaître du succès sans attaquant élite». Outre le fait que je ne comprends pas trop le terme très vague «attaquant élite», il me semble que cette prémisse est fausse comme l’exprime bien Mathias: «Pour certains, les clubs de tête doivent posséder des superstars à l’attaque. Pourtant, le dernier compteur de 80 points au plus chez les champions en titre, les Blues de St. Louis, remonte à 2003, Pavol Demitra»; «Les Predators de Nashville ont aussi accédé à la finale, il y a trois ans, sans pour autant compter sur un seul compteur de plus de 61 points en saison régulière. Les Maple Leafs de Toronto, eux, en regorgent. Leur dernière ronde gagnée en séries éliminatoires remonte à… 2004.»; etc.
    Ce qui correspond bien à ma philosophie du hockey: le jeu en équipe et l’esprit d’équipe font les gagnants.

  83. Bien hâte de voir comment Jake Evans va conclure la saison au centre du 4e trio. Si ça fonctionne pour lui, ce jeune serait l’exemple que la vision à long terme, l’utilisation de choix tardifs, et le système de développement du club peuvent fonctionner. J’ai bien aimé ce que j’ai vu de lui à date cette année, autant à Laval que lors de son premier rappel avec le grand club. À noter que Evans a obtenu 34 points à ses 34 derniers matchs à Laval.

    Dans cet ordre d’idée, il est intéressant de noter que le jeune Brett Stapley suit une voie similaire à celle de Evans. À sa deuxième année en NCAA, sa production à ce stade est similaire à celle que Evans avait maintenu à sa deuxième année en NCAA. Stapley est lui aussi un joueur de centre choisi très tardivement en 7e ronde. Seule différence notable, il est listé à 5’10, soit deux ou trois pouces de moins que Evans qu’on liste à 6’00 ou 6’01.

    Autre fait intéressant à noter, Cayden Primeau a retrouvé un très bon niveau à Laval. Il n’a donné que deux buts le week-end dernier lors d’un deux matchs en deux soirs qui s’est soldé par deux victoires. Aussi, malgré les difficultés récentes du Rocket affligé par les blessures et les rappels, Primeau a trouvé le moyen de ne donner que 21 buts à ses 10 derniers matchs. Ce qui est excellent pour un gardien de 20 ans en AHL dans une équipe qui est loin d’être une puissance de la ligue. En d’autres mots, le développement de ce jeune gardien est sur les rails et progresse très bien dans la bonne direction. Pour moi, il demeure le prospect #1 du club en ne comptant pas KK et Suzuki comme des prospects. Je sais, ça peut sembler paradoxal de dire ça sur le fil d’un sujet appelant à la fin du syndrome du gardien sauveur. Juste pour spécifier. Je ne considère pas Primeau comme un futur sauveur. Je ne base mon jugement que sur ce que j’ai vu de lui à date, sur son rendement en NCAA et en AHL à un très jeune âge, et sur ses attributs physiques et athlétiques qui sont l’idéal de ce que l’on recherche à la position de gardien de but.

  84. Moi je suis dans le camp des décus.

    On parle souvent du reset des Bruins comme modèle (reset en 2017 quand Julien a été congédié) et Bergevin prétend faire un reset similaire… pourtant:

    Les Bruins ont repêché 5 fois en première ronde en 2015-2016: c’est énorme! C’est à dire 3 choix de première ronde en 2015 et deux choix en 2016.
    (… on peut ajouter qu’ils possédaient aussi 4 choix de deuxième ronde dans une moindre mesure pour 9 choix totaux lors des 2 premières rondes).

    Je me répète mais ce sont les choix de premières rondes qui comptent. Le % de succès est plus grand (plus de chance que le joueur atteigne la LNH) MAIS SURTOUT le «plafond» du joueur repéché est plus important i.e. Un choix réussi de mid-première ronde se développera en un joueur d’une quarantaire-cinquantaine de pts par année en moyenne (penser Eller, DeBrusk). Un choix de deuxième donne une trentaine… en troisième ronde, on parle de joueurs marginaux qui feront 20pts.

    Pour les plus visuels:

    Pourcentage d’atteindre la LNH et production moyenne si le joueur s’établit
    Ronde 1 — 50% — 50pts
    Ronde 2 — 25% — 30pts
    Ronde 3 — 15% — 20pts
    Ronde 4 — 10% — 12pts

    Donc les Bruins ont misé 5 fois pour obtenir un joueur de premier/deuxième trio. Ce qu’ils ont eu avec McAvoy et DeBrusk (pour un ratio de 40% ce qui est prévisible considérant leur rang de sélection – milieu première ronde ou plus tard). Pour résumer: les Bruins avaient accumulé des billets de casino à 40% d’obtenir des joueurs de premier plan.

    Le reset de Bergevin c’est d’accumuler des choix de 3e tour et plus bas? Donc d’accumuler des billets à 15% dont le retour potentiel est Nick Cousins (par exemple).

    À ma grande surprise 9 équipes sur 31 se sont dépourvues de leur premier choix cette année (si j’ai bien compté). Huit l’an dernier (si on compte Winnipeg qui a rapatrié leur propre choix). Je suis décu que le CH n’en ai pas subtilisé un seul…

  85. Je sens le besoin de préciser: J’ai expliqué ci dessus pourquoi je suis décu. Mais je ne jète pas la pierre à Bergevin et ma déception n’est pas un blâme. Je suis sûr qu’il a essayé (possiblement avec Colorado entre autres). C’est complexe et parfois ca ne marche pas.

    J’adore la philosophie de bâtir au repechage, mais il faut être lucide: les 3e tour et plus bas, ce n’est pas avec ca qu’on fait des reset.

  86. La poubelle journalistique de Mtl veut la tête de Bergevin, ça pue à plusieurs kilomètres à la ronde. En espérant que le ou les patrons de notre DG sauront faire fi de ces ratés écrivains du dimanche. La stabilité ne semble pas être une qualité chez eux. Ils aiment essayer de contrôler à leur façon les destinées de ce club. Même José Théodore qui se prend pour je ne sais qui. Minable, minable et encore minable.

  87. Pour les gardiens, il y a plusieurs années, avant de devenir les Dead Wings, Detroit avait montré que le gardien qui faisait le premier arrêt et l’arrêt important capable de créer du momentum pour son équipe n’avait pas besoin d’être considéré comme le meilleur gardien de la LNH pour connaître du succès en séries. Depuis qu’il ne joue plus pour Bylsma, Marc-André Fleury est redevenu fiable en séries. Imparfait, mais fiable. Combatif, bagarreur, inspirant.

    Je regarde le destin de celui qui lui avait volé son poste à Pittsburgh, Matt Murray. Le gars semble avoir une personnalité de chasseur. Si on compare le hockey au baseball, le gars a la personnalité idéale pour lancer en 8e manche. De la pression, mais pas trop. Il prépare la table pour le stopper qui, lui, a la pression de closer le match. Certains lanceurs qui connaissent du succès en 8e manche sont incapables de monter la dernière marche. Trop de spots sur eux. Autant certains s’en nourrissent pour se dépasser autant d’autres sont gavés juste d’occuper le poste.

    Matt Murray a perdu son poste aux mains de Tristan Jarry. On dit que Jaroslav Halak n’est jamais meilleur qu’en se sentant obligé de battre le premier gardien de l’équipe. Ça fait de Boston une foutue bonne équipe défensive.

    Et je me demande si Carey Price est désormais assez mature pour sentir le souffle d’un jeune loup dans son cou ou s’il va en perdre ses moyens (encore?). Est-ce que Price serait prêt à jouer 50 matchs par année? Se sentirait-il de calibre pour aligner 30-35 victoires en jouant 50 matchs reposé?

  88. Oops.
    Je reprends, une victoire ce soir jumelé à une autre victoire jeudi raviverait les petits espoirs de faire les séries.
    Notons que Toronto joue contre Tampa Bay ce soir, et Floride contre Arizona.
    Nous affrontons Louis Domingue, et il faut en profiter !
    Toronto et Floride s’affronte encore 2 fois cette année.
    Nous affrontons encore 2 fois la Floride ainsi que Buffalo, et une fois Toronto.
    Ce serait intéressant que ces matchs de 4 pts soit pertinents pour le canadiens, histoire de pimenter la fin de saison !

  89. J’ai pas connu Jacques Plante. Pour avoir lu à son sujet, je sais que le gars a gagné partout et longtemps (46 ans !) et il a été un innovateur dans l’art de bien garder les buts.

    À son arrivée dans la LNH, la tenue de Dryden a assurément volé une coupe aux Boston à l’époque. Dans la deuxième moitié des années 70, il était derrière trois défenseurs numéro, donnée impensable aujourd’hui dans la construction d’une équipe. Dryden avait juste à être bon.

    On le sait tous, Roy a été la raison principale des deux dernières coupe Stanley de son équipe. Sa capacité à devenir meilleur sous pression en fait l’un des meilleurs sportifs à être sorti du Qc tous sports confondus. Son record de gains consécutifs en prolongation ne sera probablement jamais battu, même pas égalé. Pression, vous dites?

    Théodore et Halak ont dû ressentir la même fébrilité et le même sentiment d’infaillibilité que Roy un moment donné en séries à Montréal. Ils auront rendu l’équipe meilleure.En fait, bien meilleure qu’elle ne l’était en réalité. Mais pas imbattable. Avec le recul, faut bien se rendre compte qu’il y a un petit (gros) quelque chose qui sépare les légendes du commun des mortels.

    Les blues de St-Louis avaient une bonne équipe avec un mauvais gardien. Jordan Binnington leur est tombé du ciel. Il leur a apporté le premier arrêt, l’arrêt clé, l’instinct de bagarreur et la combativité devant le net. Il a fait croire à ses coéquipiers que s’il n’avait pas fait l’arrêt, personne d’autre ne l’aurait fait. Binnington a connu des mauvais matchs en séries lui aussi. Je pense qu’on s’attendait tous à voir sa balloune se dégonfler match après match. Mais non. Et il continuait d’arrêter les rondelles avec les dents après avoir connu un mauvais match.

    Price n’est pas fait de ce bois-là. À sa retraite, on va regarder ses statistiques et on ne comprendra pas pourquoi il n’a pas gagné plus souvent avec des stats aussi lumineuses. Quand Fleury doit étirer la jambe pour faire un arrêt désespéré, on a parfois l’impression qu’il a une échelle derrière la jambière tellement elle s’étire et s’étire. J’ai l’impression que sa jambe s’étire plus à cause de sa volonté que de ses habiletés athlétiques (remarquez, il y a des limites, quand même!). Je n’ai jamais senti ça chez Price. L’espèce de rage de vaincre qui tombe sur les nerfs de tous les apathiques autour de lui. Pense pas que Price ait ça en lui. Ça va prendre une foutue de bonne équipe devant lui pour que Price la fasse gagner. Et ça va prendre un foutu de bon gardien de but suppléant pour faire les séries parce qu’en vieillissant Price commence à devenir bon de plus en plus tard en saison. Fait que, hein.

  90. @Powtow

    Moi aussi j’espérais une fin de saison pertinente. Je me disais même après la défaite des Leafs contre le conducteur de Zamboni qu’ils étaient prenables au 3e rang de l’Atlantique…

    Mais je ne suis pas sûr des conséquences de la perte de Thompson. C’était le meilleur du CH pour les mises en jeu (suivi de près de Danault — les deux seuls d’ailleurs au dessus de 50%). Ne reste plus que Danault maintenant et il ne peut pas prendre TOUTES les mises en jeu cruciales… Thompson était aussi le 2e plus gros attaquant de l’équipe (après Armia). Pour les raisons ci-dessus, il rendait de fier service lors de missions plus spécialisées (préserver une avance dans la dernière minute par exemple). Pas sûr de qui va combler ce rôle maintenant…

  91. Me souviens plus à quel balado on disait que Bergevin applique la même recette que les Chicago quand ces derniers ont décidé de rebâtir. Des choix, ben des choix. Ça a marché pour Chicago. C’est la gestion du cap salarial qui leur a et continue à leur faire mal. N’ont plus de profondeur.

    Puisque les joueurs autonomes ignorent Montréal quand ils ont le choix, en théorie, l’idée de repêcher autant pourrait être bonne. En pratique, vu l’historique des dernières années, ça reste à démontrer.

    Dans son texte d’aujourd’hui ou d’hier, Martin Leclerc laisse entendre que si les Tampa Bay se sont départis de leurs premiers choix au repêchage cette année c’est parce qu’il sera faible. Peut-être.

    Bergevin avait l’air épuisé hier à son point de presse. Pas mal certain que ce gars-là travaille comme un fou. Respect pour ça.

    À l’heure actuelle, dans la LAH, KK produit en avantage numérique, mais pas à égalité numérique. Poehling est un autre abonné absent. Oui, ils sont jeunes.

    Perso, je souhaite que Bergevin passe par les échanges pour améliorer son équipe. Aucune confiance dans son staff de recrutement. Zéro.

  92. Le 25 février 2020 à 15 h 20 min, zephyr a dit :

    Puisque les joueurs autonomes ignorent Montréal quand ils ont le choix, en théorie, l’idée de repêcher autant pourrait être bonne.
    =======================================
    D’accord avec vous sur ce point précis.

  93. @JohnPaterson,

    Effectivement, bien d’accord sur l’impact de Thompson.
    Mais je me dis qu’il y a Evans qui pourrait nous surprendre et reprendre ce rôle.
    De plus, deux victoires de suite, ainsi qu’une réalisation que Weise n’est pas d’une grande utilité, pourquoi pas un rappel surprise de Hudon, et peut-être meme Kotkaniemi par la suite.
    Une entrée en série par la porte d’en arrière avec tous nos jeunes, incluant l’arrivée de Caufield.
    Je sais je rêve, mais cette équipe a un côté tellement baveux quand elle gagne!
    Bon match à tous,

  94. Louis Jean : à qui a-t-il parlé À qui? Quels sont ses contacts? Git-Ici?

    Concernant la journée du 24, je ne m’attendais pas à davantage de la part du CH.
    Que pouvez-vous obtenir de ‘solide’ d’une équipe qui trône au haut du classement à ce stade de la saison ? Dans le meilleur des meilleurs des cas, un choix de fin de 1ière ronde pour un joueurs de qualité. Alors je préfère que la direction du CH transige en fin de saison pour obtenir des joueurs établis ou des prospects reconnus.
    Le joueur qui, j’espère, reviendra à Montréal l’an prochain est Nate Thompson.
    Ilya K. : il me semblait manquer de jus dans les derniers matchs alors qu’il aurait dû en donner davantage pour se rendre plus attrayant.

  95. @ John Paterson

    «…un rappel surprise de Hudon…»
    Pourrait-il faire pire que Drouin? Au moins, il jouerait avec plus de coeur!
    Mais il y a un DG qui perdrait la face
    !

  96. @zephyr

    Merci d’apporter l’exemple de Chicago dans les années 2000. Très pertinent. Ceci dit, Martin Leclerc est dans le champ encore une fois. Il est impossible de prédire la qualité d’un repêchage hors du top-10. J’ai donné l’exemple de 2013 hier, référence à l’appui, que l’on voyait alors comme le meilleur repêchage depuis 2003, un repêchage non seulement bon dans le top-10, mais qu’on disait aussi profond. La suite a montré que 2013 a été un repêchage faible et sans profondeur. Tout ça pour dire qu’un club ne peut pas baser sa stratégie sur une évaluation de la qualité du repêchage, car c’est par définition imprévisible.

  97. Entendu d’un journaliste sportif (Simon-Olivier Lorange) :

    — « Aujourd’hui, Marc Bergevin se fait beaucoup [sic!] critiqué, pourtant il y avait pas seulement que du négatif à livrer [sic!]; je veux dire, il y avait des choses qui auraient pu être présentées, que simplement, si y avaient été [sic!] mieux présentées, mieux expliquées, je pense que c’est [sic!] des choses là-dedans qui se défendent bien; pas toutes… » (verbatim).

    Il faut combien de journalistes sportifs pour changer une ampoule? Deux. Un pour faire des recherches afin de savoir ce qu’est une ampoule. Un autre pour faire des recherches sur ce que fait le premier journaliste.

    Sérieusement. Vraiment. Sérieusement. Que ne comprennent-ils pas de ce que Marc Bergevin leur a dit et répété cinq fois? Ils ne leur expliquait quand même pas comment résoudre des problèmes de géométrie non-euclidienne, ciboulot!

    Le vide intellectuel des journalistes sportifs affectés aux Canadiens de Montréal est prodigieusement affligeant. Et je ne sais lequel est le pire : François Gagnon ou Renaud Lavoie.

    Marc Bergevin leur expliquerait les règles pour jouer à Kick-la-cacanne qu’ils lui demanderaient de l’expliquer encore et encore.

  98. Danault obtient ce soir un herculéen 58% sur les mises en jeu… mais le CH termine avec 47%.

    À noter, le PK est 0 en 2, les Canucks ayant marqué sur leur 2 power plays.

    Il y a de ces Thompson qui valent plus qu’un choix de 5e tour.

  99. Garder Thompson dans quel but? Et ce n’est pas juste Thompson, il y avait aussi Scandella, Kovalchuk et Cousins. Après Einstein, et quitte à être dans les citations d’esprits supérieurs, c’est un autre Albert, Camus cette fois, qui a déjà écrit que s’il est aisé d’être logique, il est toutefois presque impossible d’être logique jusqu’au bout. Cela nous ramène au dilemme du sabordage versus une approche logique mais moins extrême. À la date limite des transactions Bergevin devait se demander jusqu’où il devait pousser sa logique. Si tu échanges Scandella et Kovalchuk, déjà tu entres dans une logique d’affaiblissement à court terme, alors on arrête où après ça, et quelles sont les possibilités pour cette année et l’impact d’agir ou non?

    Je pense que Bergevin et son état-major ce sont dit que l’équipe n’avait pas démontré qu’elle avait ce qu’il fallait pour faire un parcours significatif en séries. Aussi, ils ne l’avoueront jamais publiquement, mais il y a aussi le rang du premier choix du club qui est sûrement entré dans la balance. En échangeant ces quatre joueurs Bergevin a affaibli un peu son équipe pour cette année. Il a aussi lancé un message à ceux qui restent. Puis, il a augmenté ses chances d’avoir un meilleur choix de première ronde. Il est sorti de la logique du «si on fait les séries avec Carey tout est possible». Pour faire un lien avec le sujet du texte principal, il a rejeté la logique du gardien sauveur. Il a fait le constat que le club, même si par miracle il faisait les séries, ne pouvait pas espérer un parcours significatif. Sachant qu’il ne pouvait être logique jusqu’au bout dans la démolition, il s’est contenté d’échanger ses UFA en gardant ses options ouvertes pour cet été et avec en arrière pensée qu’un gros coup de chance est toujours possible pour Lafrenière. On peut aussi dire que Bergevin a été logique avec sa forte tendance à ne pas perdre de joueurs ayant une certaine valeur sans rien obtenir en retour. Je pense aussi que cet été il va confirmer cette tendance en prolongeant les contrats de certains joueurs dont il aime la contribution, et en échangeant ceux trop gourmands ou qu’il juge non adéquats pour la suite des choses. Le futur de Petry, Danault, Gallagher, Tatar, Domi et Armia doit se décider cet été. Pas question de les laisser jouer à Montréal sur leur dernière année de contrat. On prolonge ou on échange.

  100. Le 26 février 2020 à 9 h 03 min, opeth a dit :

    Le futur de Petry, Danault, Gallagher, Tatar, Domi et Armia doit se décidé cet été. Pas question de les laisser jouer à Montréal sur leur dernière année de contrat. On prolonge ou on échange.
    =========================================
    Tellement d’accord. Si seulement Domi pouvait continuer à jouer avec son énergie de l’an passé…Pour Armia c’est plus obscur. Il a un bon gabarit (pour une fois que le Canadien a un joueur d’avant de ce format) mais souvent on ne le voit pas assez. Et je l’ai pourtant vu faire des feintes dans un espace tellement restreint. Pas facile, semble-t-il, dans cette ligue de fournir un effort à chaque partie. Je lisais ce matin que Suzuki (vraiment un de mes favoris…plusieurs le savent ici) était moins visible. Il frappe peut-être un mur aussi. À son âge et devant autant de compétition, c’est peut-être juste normal. Il va apprendre, j’en suis sûr à 100%. Dès son premier camp d’entraînement, j’ai vu ce joueur dans ma soupe…lol.

  101. On peut effectivement y voir une tentative de la part de Bergevin d’affaiblir son équipe juste assez pour préserver la valeur de son unique choix de 1ere ronde, sans pour autant compromettre la prochaine saison.

    J’ajouterais peut-être aussi, sans compromettre ses chances de faire un échange à la Pacioretty à la fin de la saison, lorsque les équipes seront plus enclines à inclure des joueurs établis ou des jeunes quasiment établis dans un deal.

    Dans tous les cas, on pense implicitement que la valeur de nos vétérans sera meilleure à ce moment-là, plutôt qu’au TDL. On a vu des échanges où la valeur du joueur obtenu était quand même étonnante (Zucker, Pageau) ou alors très décevante (Trochek, notamment), alors peut-être que Bergevin n’a pas aimé les propositions qui lui ont été présentées.

    De mon point de vue, tant qu’à croire qu’on devait affaiblir l’équipe à ce stade, j’aurais attaqué un peu plus dans le vif en échangeant un joueur ayant une valeur significative, genre Petry. Certains suggèrent que le prix exigé pour Skeij aurait notamment permis d’aller chercher des choix R1 et R2 pour Petry, et d’en troquer certains au Rangers pour le remplace par Skeij, qui est encore très jeune. C’est le genre de transaction que Bergevin aurait pu combiner, maintenant ou cet été, pour monnayer un vétéran et enrichir le draft avec des R1 ou R2, au lieu de récupérer des choix plus lointains.

  102. Les contrats de Muzzin (5.5 M$), Kreider (6.5 M$) et Pageau (5 M$) donnent des références pour évaluer ce que pourraient coûter Petry, Danault, Gallagher, Tatar, Domi et Armia. Voyons si le CH peut faire cadrer ça pour la saison 2021/22 en tenant compte qu’il faudra aussi renouveler Mete, Lehkonen, Kotkaniemi et Poehling.

    Tatar (6 M$) – Danault (6 M$) – Gallagher (6 M$)
    Domi (6 M$) – Suzuki (1 M$) – Caufield (1 M$)
    Drouin (5.5 M$) – Kotkaniemi (3 M$) – Armia ( 3.5 M$)
    Byron (3.5 M$) – Poehling (2 M$) – Lehkonen (3 M$)
    Evans (1 M$) Ylonen (1 M$)
    Total: 48.5 M$

    Chiarot (3.5 M$) – Weber (8 M$)
    Romanov (1 M$) – Petry (6.5 M$)
    Mete (2 M$) – Fleury (2 M$)
    Juulsen (1.5 M$) Alzner (1.5 M$) rachat
    Total: 26 M$

    Price: 10.5 M$ – Primeau (1 M$)
    Total: 11.5 M$
    Masse salariale en 2021/22: 86 M$

    Le plafond cette année est de 81.5 M$. Pas sûr qu’il atteindra 86 M$ dans deux ans, mais devrait en être très proche. Donc, en gros le club pourrait remettre tout le monde sous contrat pour 2021/22, mais dès l’année suivante Suzuki devrait avoir droit à une forte hausse. Mes chiffres semblent raisonnables. C’est pour ça que je dis qu’un joueur vraiment trop gourmand devra être échangé. La longueur des contrats et les clauses de non mouvement seront aussi importantes. Tout ça sans compter qu’à l’été 2021 aura lieu le repêchage d’expansion et un des joueurs ci-haut partira. Bergevin a donc la situation salariale sous contrôle. À lui de bien jouer ses cartes. Aussi, le choix de première ronde 2020 pourrait en principe percer la formation en 2021 et pousser un des joueurs ci-haut vers la sortie. Tout ça sans compter une surprise possible issue du pipeline actuel.

  103. J’aime bien Guy Boucher comme analyste à RDS, ça change des Gaston Therien, Normand Flynn et Benoît Brunet. Ceci dit, j’ai de la difficulté à le comprendre quand il dit qu’on ne construit pas juste par le repêchage. Surtout quand on sait que le CH est incapable d’attirer des agents libres à Montréal. Oui on ne bâtit pas juste par le repêchage ou à partir des choix de repêchage, mais les choix représentent autour de 80% du matériel servant à construire une équipe. Regardez l’alignement dans mon message précédant et sur 24 joueurs, seulement cinq ont été obtenu sans apport de choix au repêchage du club, soit des choix directs, ou des joueurs obtenus par échange contre des joueurs repêchés par Montréal. Ces cinq joueurs sont Danault obtenu par échange contre deux agents libre signés par le club Fleischman et Diaz qui a donné Weise par échange. Armia obtenu dans un échange ou le retour était essentiellement la prise en charge par le CH du contrat de Steve Mason, oublions Simon Bourque, un choix du CH parti vers Winnipeg, Byron, simplement réclamé au ballottage, Chiarot et Alzner, signés comme agents libres, et le moins qu’on puisse dire c’est que Alzner n’a pas aidé à construire quoi que ce soit. Donc, tous les autres joueurs du club découlent des choix de l’équipe au fil des années. Alors, Guy Boucher devrait revoir sa façon de voir. Les choix de repêchage demeurent le matériau de base dans construction d’une équipe.

    https://twitter.com/dunautreangle/status/1232464151181611008

  104. Mete fini pour l’année. Voilà qui contribue aussi un tout petit peu à l’affaiblissement du club.

  105. Situation fictive…imaginez que les échanges de joueurs n’existent plus…ou que le nombre soit fixé au maximum à 3 échanges par année, par club. Fini la date butoir comme celle qu’on vient de vivre. Seulement les choix au repêchage seraient la source de toutes les équipes. Quels en seraient les résultats selon vous?

    Ça n’arrivera jamais mais bon…comme je disais en tout début…situation fictive…lol.

  106. J’aimais bien Guy Boucher moi aussi, ça change des anciens joueurs et des anciens coach vieille école, mais là, je pense que je l’aime encore plus après avoir écouté cet extrait.

    Tout d’abord, quand il dit qu’on ne bâtit pas seulement avec le repêchage, je pense qu’il implique qu’on ne bâtit pas uniquement en gardant ses choix et en développant ses propres joueurs. Il mentionne les signatures et les échanges, mais je pense qu’il inclut les échanges utilisant tes choix. Et quand il parle de signatures, ce sont toutes les signatures, RFA (qui sont très rares), UFA ou agents libres comme les joueurs non-repêchés.

    Quand on parle de bâtir par le repêchage, on parle de garder tous tes choix et en acquérir d’autres pour te constituer un pipeline de prospects dont un certain nombre atteindront un jour la LNH. Utiliser tes choix pour faire une transaction, ce n’est pas bâtir par le repêchage. C’est différent d’échanger des choix pour un Trochek que de garder tes choix, repêcher des jeunes, les développer et espérer qu’ils atteindront la LNH. C’est différent sur l’aspect statistique/probabilité, et c’est différent sur l’horizon de temps.

    Par ailleurs, vous remarquerez qu’il ne parle pas de repêchage quand il parle des différents apports à la construction d’un club, il parle de développement. Évidemment, il est passé par Tampa Bay et il a été un des premiers bénéficiaires du système de développement de ce club. Quand je parle de développement, je suis sur la même longueur d’onde que lui. Une organisation qui voudra être dominante dans la LNH ne pourra plus se fier uniquement sur la sélection naturelle (les joueurs qui ont du talent vont faire ce qu’il faut pour ressortir du lot par eux-mêmes). Un vrai bon dirigeant va devoir trouver autre chose que les autobus pour aider ses prospects à atteindre leur potentiel.

  107. D’ailleurs, le mot «développement» a déjà eu une autre signification au sein de l’organisation du CH. J’essayais de trouver un bon exemple et j’ai pensé à Stéphane Richer. Un choix de 2e ronde, avec un caractère bien particulier, vous en conviendrez. Pas le genre travailleur infatigable et perfectionniste à la Sidney Crosby. Il a été cajolé, entouré, critiqué et barouetté. Deux séjours en LAH. Il n’a pas brûlé la LNH à son arrivée. On l’a, et il s’est pris en main, mais il n’aurait probablement pas percé sans les efforts de l’organisation. Et c’est notre dernier marqueur de 50 buts.

  108. Si on interprète la prémisse de Boucher autrement c’est sûr que ça change tout. Mais un fait demeure, 80% des matériaux de construction sont issus des choix de repêchage. À l’inverse on pourrait dire que c’est Boucher qui n’a rien compris à l’expression «on bâtit par le repêchage» car celle-ci n’a jamais impliqué de garder tous ses choix et tous les joueurs repêchés par l’équipe. Il est clair que bâtir par le repêchage a toujours voulu dire acquérir le plus de choix possible et exercer la plupart d’entre eux.

  109. Je ne pense pas qu’échanger des choix pour des joueurs LNH ou des prospects plus «mûrs» soit à la base de la construction par le repêchage.

    Bâtir par le repêchage veut quand même dire qu’on acquiert le plus de choix possibles, et qu’on exerce la grande majorité d’entre eux. ‘On va favoriser les échanges de vétérans pour acquérir plus de choix. On pourrait aussi y inclure les «trade-ups», où on échange des choix, mais pour un meilleur rang.

    Sinon, c’est plutôt le contraire, puisque bâtir autrement signifie qu’on va échanger des choix pour des joueurs établis, et qu’on va tenter de recruter des UFA. Ce que plusieurs qualifient de raccourcis.

    Évidemment, un puriste dira qu’il faut exercer 100% de ses choix et n’en échanger aucun. Sinon, on exerce 90% ou 80% de ses choix, et on fait des transactions uniquement pour équilibrer ses effectifs (trop de défenseurs et pas assez d’attaquants, par exemple). Ou alors on fait un mix, mais là on doit parler d’une approche hybride, ce que personnellement je favoriserais.

  110. Faut en revenir du système de développement de Tampa Bay. Leur six premiers compteurs, Kucherov, Stamkos, Point, Hedman, Killorn et Cirelli, ont été repêchés par le club, de même que leur gardien #1 Vasilevski. Ces sept joueurs sont issus des trois premières rondes et ont joué au total 168 matchs dans la AHL. C’est un peu plus de deux saisons pour sept joueurs. De plus, Tampa n’a pas un taux de succès si élevé au repêchage, mais de 2008, année où ils ont sélectionné Stamkos #1 au total, jusqu’à 2016, soit neuf ans, il ont choisi 69 joueurs contre 49 pour Montréal lors des mêmes années et 30 joueurs dans les trois premières rondes contre 23 pour Montréal, avec un #1 au total et un #2 au total. Montréal n’a pas repêché dans le top-2 ni durant cette période, ni après. Aussi, des sept joueurs mentionnés, tous à part Stamkos et Hedman ont été choisi après au moins un joueur beaucoup moins bon ou un flop. La preuve que plus on repêche, plus on a de chance de frapper un futur bon joueur. Personne ne parle des Koekkoek, MacLeod, Masin, Yan, Spencer et Stephens tous choisis avant un de ces sept joueurs.

  111. Est-ce que le Canadien développe bien ses joueurs?

    Suite aux commentaires ci-dessus, j’ai voulu tester l’hypothèse selon laquelle Tampa développerait bien ses joueurs et comparer avec le CH (et d’autres équipes au hasard).

    Mais comment faire? Je me suis dit que l’on pourrait comparer le pourcentage de réussite i.e. le nombre de choix qui réussiront à jouer 200 matchs dans la LNH (200 matchs est une limite souvent utilisée dans la littérature). Je me suis dit que les premiers choix (surtout top 10) ne dépendaient pas du développement: ils ont le talent et sont souvent plus matures. Je me suis dit que les rondes tardives ne dépendaient pas non plus du développement: peu importe l’investissement, ils n’ont peut-être pas les habiletés nécessaires au commencement.

    Alors j’ai seulement regardé les choix de 2e et 3e ronde, me disant que ces joueurs ont grosso modo du potentiel assez élevé mais sûrement des lacunes. Atteindre la LNH peut dépendre du développement dans leur cas. De la capacité à identifier et combler ces lacunes. Ca vaut ce que ca vaut mais bon!

    J’ai aussi commencé en 2016 (plus récemment, ca ne permettrait pas d’atteindre 200 matchs) et remonté 10 ans.

    Résultats:

    Tampa: Ronde 2: 23%. Ronde 3: 20%. C’est bien. C’est égal et légèrement supérieur aux prognostics.
    Canadiens: surprise! Ronde 2: 42% (3/7). Ronde 3: 18% (2/11). C’est énorme.
    Boston: afin de tester si le reset était en partie dépendant du pipeline. Ronde 2: 9%. Ronde 3: 16%.
    Edmonton: Ronde 2: 37%. Ronde 3: 8%
    Colombus: Ronde 2: 0%. Ronde 3 12.5%
    Moyenne théorique de tous les choix LNH sur 10 ans: Ronde 2: 25%. Ronde 3: 15%

    J,ai ensuite voulu savoir si le CH avait un taux si élevé à cause d’un rang favorable. Ce n’est pas vraiment le cas.
    Rang moyen en 2e ronde: 44
    Rang moyen en 3e ronde: 75

    Je suis surpris des résultats. Me demande comment on peut critiquer le développement du CH une fois ces chiffres à l’appui… D’autant plus que certains choix comme Victor Mete rate de peu la marque des 200 matchs et n’est pas inclus dans ce taux de réussite impressionnant (on est sûr qu’il va l’atteindre à moins de se faire frapper par un autobus dans les prochains mois!)

    Avoir plus de temps, j’aurais regardé la 4e ronde. Qqun pourrait aussi vouloir soustraire les joueurs qui ont fait le saut direct en LNH car le développement ne serait pas en cause (quoique c’est rare pour des 2e/3e rondes. Même PK Subban a joué un an à Hamilton). Avoir plus de temps, on pourrait s’attarder à la productivité de ces joueurs une fois dans la LNH (mais ca devient spécifique à chaque position et plus compliqué).

  112. Grant McCagg a fait une analyse en profondeur récemment dont j’avais donné le lien et qui tenait compte du nombre de choix et de leurs rangs. Ça tenait aussi compte du niveau de succès des joueurs. L’analyse demeurait imparfaite car c’est impossible de trouver un modèle parfait. Mais c’était quand même assez représentatifs de tous les éléments à considérer. Le résultat montrait que Timmins était parmi les meilleurs. Je dis Timmins, mais ça implique aussi la structure de développement du CH. Pour moi il est clair que la stratégie d’accumulation de choix est le bonne. On fait finalement quelque chose de différent, on est donc en droit de s’attendre à des résultats différents, et au vu des analyses comme celle de McCagg, on est en droit de s’attendre à de meilleurs résultats.

  113. On parle que Cole Caufield pourrait tourner pro dans deux semaines et brûler la première année de son contrat de recrue. On dit aussi qu’il domine en NCAA à son année 18 ans. Je mettrais un gros bémol sur tout cela. Le CH ne devrait pas lui permettre de brûler sa première année et il n’est pas si dominant qu’on le dit. Il ne brûle pas la NCAA, même à 18 ans. Pour se convaincre de ça, il s’agit de comparer l’année 18 ans de Ryan Poehling à celle de Caufield. Il est important de noter que les deux ont des date d’anniversaire quasi identiques, 2 et 3 janvier. Donc, ni un ni l’autre était très jeune dans son année de repêchage. À son année suivant son repêchage Poehling a amassé une fiche de 14 buts et 17 passes pour 31 points en 36 matchs. Caufield n’a joué que 32 matchs à date, mais si on extrapole à 36 matchs, ça donnerait 21 buts et 17 passes pour 38 points. La fiche de Caufield est donc un peu meilleure, mais on ne parle pas d’un écart énorme. La seule différence marquée en faveur de Caufield repose dans le fait qu’il est premier compteur de son équipe avec 9 points de plus que le deuxième, alors que Poehling, lui, avait terminé au 4e rang des compteurs de son équipe et le premier compteur avait 11 points de plus que lui. Donc, Poehling était mieux entouré que Caufield. Ceci dit, Caufeild demeure un très petit joueur et il me semble qu’une autre année à l’université serait appropriée dans son cas. Poehling à 20 ans a de la misère et Kotkaniemi à 19 ans a été rétrogradé à Laval car lui aussi en arrachait à Montréal. De plus, je ne vois pas qui Caufield pourrait déloger sur le top-6 l’an prochain. Tatar? Gallagher? Drouin? Domi? Vraiment, il me semble qu’une année de plus à l’université ou dans la CHL serait appropriée. Ses droits junior appartiennent à Sault Ste-Marie dans la OHL. Vu que Wisconsin n’est pas une bonne équipe, je le verrais bien passer dans la CHL l’an prochain avec la garantie de se retrouver avec un club de tête.

  114. Ces meilleurs résultats viendront mais cela prend du temps! Il faut avoir de la patience mais cela ne vend pas très bien à Montréal. Apprenons des erreurs des Leafs et patientons encore une ou deux année et le produit sur la glace sera très bon très longtemps.

  115. La déception ressentie après la date limite des échanges s’explique par l’opportunité manquée d’améliorer l’équipe mais connaissait pas les offres sur la table on est mal placés pour conclure qu’on aurait du être plus entreprenant,l’état de fatigue de Bergevin après cette période me laisse croire que beaucoup plus que des ćhoix éloignés contre des vétérans de 4er trio ont été discutés et pourraient se concrétiser cette été.
    On parle beaucoup de chance d’un côté et de l’échange de Pacioretty de l’autre je crois que cette échange est de la chance pure semble t’il que le Canadien visait Corey glass et que tatar était un trow in ,Suzuki n’impressionnais pas vegas et tout comme McDonagh avant d’être échangé par Gainey n’avait pas connu une si bonne saison d’ailleurs au camp du Canadien il n’avait fait que passé avant de véritablement prendre son envol à sa dernière année comme junior,pas mal certain que vegas s’est royalement trompé et se mordre les doigts aujourd’hui de cette transaction comme nous pour McDonagh.
    Opeth a raison qu’on signe nos agents libres 2021 cet été ou qu’on les échanges sinon ça serait une continuation depuis 25ans ou des joueurs moyens en replace d’autres qui comme résultat perpétue des équipes moyennes qui ne gagne pas et qui ne repêche pas des vedettes mais vous l’aurez deviné des joueurs moyens entre le 10-20 rang.
    La projection de la masse salariale de 2021-2022 si elle peut être réalisable ne fonctionne plus dès l’année suivante avec l’augmentation de Suzuki et la même chose l’autre année avec Caufield donc idéalement un haut salarié doit partir avant.
    En passant on commence à nous tenter avec Caufield qui pourrait être disponible dans 2semaines mais pourquoi dans cette saison perdue on irait perdre 1annee de salaire économique qu’on va avoir terriblement besoin dans deux ans,c’est un joueur du noyau qu’on devras renoncer pourquoi? Vendre des billets en fin de saison?
    Franchement si on le fait venir cette saison ça sera la réponse si on veut vraiment une équipe compétitive ou vendre des tickets.

  116. Aucune, mais alors vraiment aucune, raison de brûler une année de contrat d’entrée de Caufield contre quelques parties dans une saison perdue. Le CH a droit à un essai de 10 matchs e crois.

  117. Poehling a brûlé une année de son contrat de recrue l’an passé en jouant juste un match avec le CH, mais il menaçait d’aller jouer sa dernière année universitaire et ainsi devenir agent libre le 15 août 2020. Le cas de Caufield est différent. Il devrait jouer trois autres années universitaires pour atteindre ce statut d’agent libre. Il n’a donc pas de pouvoir de négociation. Aussi, je pense qu’il n’est pas prêt à passer pro. On le voit avec Kotkaniemi et Poehling, et on l’a vu avec Suzuki. Une année junior de plus lui a été très bénéfique. Suzuki n’était pas prêt à 19 ans et Caufield ne l’est pas plus. Ce n’est pas Caufield qui va faire les séries à Montréal l’an prochain. Aussi, le meilleur comparable actuel pour Caufield est DeBrincat et celui-ci a joué deux années junior après son repêchage. Il a ensuite connu une très bonne première année, mais il est moins productif cette année avec Chicago. Patience.

  118. @JohnPaterson
    Beau travail d’analyse ! Cela confirme ce qu’Opeth a déjà écrit que Lefebvre n’avait pas tous les torts dans le développement.

  119. Troisième match consécutif d’un seul but alloué pour Cayden Primeau et grosse victoire du Rocket 4-1 contre leur bête noire, les Bulls de Belleville, filiale des Sénateurs. Deux buts dans un filet désert à la fin. Tout cela avec un club composé de jeunes joueurs avec peu de vétérans. 11e point en 11 matchs pour Kotkaniemi, superbe passe en tombant sur le 27e but de Hudon, le but gagnant. Primeau 27 arrêts sur 28 tirs au but.

  120. @Opeth
    Entièrement d’accord avec toi (et les autres intervenants) que Caufield devrait rester au moins une autre année avec les Badgers. Les exemples de KK, Poehling (et même Susuki) sont là pour le rappeler (et ils sont tout récents).

    Par contre, là où mon opinion diverge de la tienne, c’est en ce qui concerne la similarité de la saison recrue de Caufield et de Poehling. Si on se base sur ta projection sur 36 matches, Caufiled aurait 50% plus de buts que Poehling (pour le même nombre de passes). Pour moi, c’est énorme! On parle de pratiquement 0,2 but/match de plus. C’est sûr que 7 buts de plus, ce n’est pas énorme de façon aboslue, mais on parle sur une saison de 36 matches. Afin d’avoir un point de comparaison plus familier, rapportons leurs chiffres sur une saison de 82 matches (je ne le fais que pour l’exercice, sachant très bien que sur une longue saison, ces chiffres ne suivraient probablement pas) : Poehling aurait eu 32 buts et 39 passes pour 71 points alors que pour Caufield (j’ai pris ses stats actuelles) aurait eu 49 buts et 38 passes pour 87 points. Je commence à trouver cette différence significative, surtout que la différence se situe au niveau de buts (les marqueurs sont plus rares que les passeurs). Si on prend en plus en considération que Poehling était dans une équipe plus forte (et donc qu’il était mieux entouré), je trouve que ce n’est même pas proche. Évidemment, je ne tiens compte ici que la production des 2 joueurs.

  121. @Provencal

    On s’entend que Caufield est un bien meilleur buteur que Poehling, et en plus il marque des buts de buteur naturel. Ceci dit, quand on regarde où en est Poehling deux ans plus tard. Il me semble que ça recadre les attentes envers Caufeild, surtout si on ajoute les exemples de KK et Suzuki. On pourrait même ajouter Jack Hughes comme comparatif. Celui-ci connaît un année recrue à 18 ans qui est loin de celle qu’on attend d’un exceptionnel et Caufield n’est pas un exceptionnel non plus. Loin de là. Il est juste un très petit joueur avec un talent de buteur naturel. Un autre comparatif au niveau de la taille, même si un peu moins petit est Gallagher et celui-ci a joué ses deux années junior et une demi-saison en AHL avant de graduer. Je n’essaie pas de rabaisser Caufield, même si je garde mes doutes à son sujet. Je tente juste de démontrer qu’il n’est pas prêt à forcer sa place sur le top-6 du CH l’an prochain.

  122. Hudon rappelé, s’il joue, cela veut-il dire qu’il ne pourra plus être renvoyé en AHL sans passer par le ballottage?

  123. Très bon article de Mathias Brunet ce matin dans Lapresse, qui démontre qu’il faut être patient avec les jeunes joueurs et qu’on ne peut pas évaluer un repêchage seulement 2 ou 3 ans après celui-ci.

    Chaque joueur a un ryhtme de développement différent et certain joueur prenne plus de temps avant d’atteindre leur plein potentiel.

    Bref une belle réponse à ceux qui clame déjà que KK est un flop et qu’on aurait dû absolument repêcher Tkachuk ou Hughes

    https://www.lapresse.ca/sports/hockey/202002/27/01-5262598-jonathan-huberdeau-etait-un-flop-apres-trois-ans-disait-on.php

  124. Quinn Hughes produit beaucoup offensivement, mais si je me fie au match de mardi, en défense c’est une aventure à chaque fois. Mathias parle beaucoup de Huberdeau dans son article, mais un joueur repêché la même année est un autre exemple montrant que tous les pessimistes devraient se calmer. Ce joueur c’est Mark Scheifele. On parle d’un gros joueur de centre de 6’03 qui pour la quatrième saison de suite produit à un rythme de un point par match. Scheifele a atteint ce rythme élevé à 23 ans. Il a joué ses deux saisons junior post repêchage et à 21 ans il n’a produit qu’à un rythme de un demi-point par match. Un point par match à 19 ans pour KK c’est excellent. C’est le signe d’un futur centre élite.

  125. Ce qui explique surtout l’impatience envers KK, c’est le fait qu’il fut repêche plus haut que son rang prédit. KK était placé plutôt vers le 8e-9e rang et il fut repêche en 3….

    Il y a une grosse différence entre un top 3 vs un top 10. Le CH a plutôt repêche pour combler un manque au centre. Donc c’est sûr que certains scruteront davantage ce choix.

    Un top 10 affiche une courbe de développement généralement plus basse qu’un top 3 alors le moindre retard soulèvera toujours un doute: les haters diront que c’est ce parce que KK suit sa courbe normale d’un choix top 10. Les fans diront qu’il faut être patient.

    Pire, les joueurs qui étaient pressentis pour sortir avant lui vont bien. Rang 3 à 8, ceux ayant joué au moins 20 matchs:

    K.K. 0.4 ppg
    Tkatchuk 0.6 ppg
    Zadina 0.5 ppg
    Hughes 0.8 ppg
    Boqvist 0.2 ppg

    Je pense qu’on s’en sortira pas… un choix controversé jusqu’à ce que KK donne raison à un camp où à l’autre.

  126. @ JohnPaterson

    Vous avez parfaitement raison! Mais ce que je trouve le plus dommage dans tout ça, c’est de voir des passionés de repêchage faire la moue devant KK principalement parce qu’ils ne le classaient pas si haut. Ils préfèrent le voir faire patate, juste pour leur donner raison! Et attention, la même chose nous guette avec Romanov.

  127. JPPaquin
    Tellement d’accord avec vous au sujet de KK et de ceux qui veulent le voir rater son coup, mais Romanov est tellement NHL ready selon moi qu’ils n’auront jamais l’opportunité de le faire

  128. Pour l’ensemble de son oeuvre, plus capable de Price. Je suis conscient qu’il n’est pas l’unique raison et que Bergevin et Molson sont en pavoison, mais un moment donné enough is enough. Il va bien falloir qu’ils réalisent qu’ils faut un changement après 12 ans .

  129. Wow ! Quel retour de Bobby Ryan !
    Quel beau moment de sport, allez voir son interview sur TSN, c’est vraiment touchant.
    De voir aussi la réaction de son épouse, qui a traversé les épreuves avec lui, elle peut se dire mission accomplie.
    Les émotions font partie du sport et les gens d’Ottawa en ont vécus beaucoup hier soir.
    Bravo à la famille Ryan !

  130. Dans ce commentaire ils ont au moins la décence de dire que certains joueurs ne veulent pas (ou ne voulaient pas…Panarin par exmple) jouer à Montréal. Sinon, on sent encore le manque de patience crasse. Oui, les Rangers sont peut-être en avance (en ce moment) dans leur reconstruction mais attendons quelques années encore pour voir si le tendance ne sera pas renversée un moment donné. Je pense qu’un virus a atteint tous les journalistes sportifs de Mtl et que ceux-ci ne cherchent que la petite tache noire (aussi minime soit-elle) sur une chemise blanche. Ils ne voient que cela alors que j’aimerais donc lire un journaliste, qui, sans être vendu au Canadien, puisse exprimer quelques idées positives sur ce club. Mais non…ça vient de l’extérieur quand c’est positif.

    Il y a seulement un point où je suis d’accord avec nos journaleux et c’est la surutilisation de Price. C’est un peu inhumain ce qu’il doit subir. Je n’ai pas vu le match hier…comme d’habitude je travaillais…mais c’est la position que j’aimerais le moins occuper au hockey. Sur au moins deux buts il n’a absolument rien vu. Tellement de joueur devant lui qu’il doit tout simplement espérer que la rondelle le touche. Ce n’est même plus un arrêt à ce moment mais une chance pure et simple. Ça prend un second gardien fiable pour le seconder. Ça c’est la direction qui n’a pas tout à fait accompli son travail. Louis Domingue sera agent libre début juillet…c’est peut-être une solution en attendant notre gardien du futur qui est à Laval.

  131. Petite pensée matinale pour nos journalistes montréalais. Aimeriez-vous faire la couverture des Leafs? Ce club semble condamné à faillir à la tâche encore et encore pour bien des années à s’entêter à n’avoir que de bons avants…

  132. La reconstruction des Rangers ne peut en aucun cas être comparée à celle du CH. Panarin voulait allé jouer là, et deux défenseurs américains de grand talent ont forcé leur organisation à les échanger spécifiquement aux Rangers, soit Trouba et Fox. Aussi, même s’il est tôt pour juger, les choix top-10 Lias Anderson (#7 en 2017) et Vitali Kravtsov (#9 en 2018) laissent des doutes beaucoup plus sérieux que Kotkaniemi. Kaapo Kakko connaît aussi une première saison décevante pour un joueur que certains voyait comme #1 l’an passé.

  133. Le 28 février 2020 à 9 h 12 min, opeth a dit :

    La reconstruction des Rangers ne peut en aucun cas être comparée à celle du CH.
    =============================================
    Vous le dites en d’autres mots que les miens opeth mais c’est exactement ce que j’essayais d’exprimer. Faut croire que nos valeureux journaleux n’ont pas compris dans le processus.

  134. Bonne nouvelle, le prospect finlandais Jesse Ylonen va venir terminer la saison avec le Rocket. Ylonen jouait pour une des pires équipes de la Liiga finlandaise. Bien hâte de voir comment il pourra s’adapter et ça tombe bien, Laval avait besoin de renfort avec toutes les blessures et les rappels suite aux échanges de la date limite.

  135. @Kataway

    J’étais justement en train d’écrire un commentaire au sujet de cet article. Voici quelques exemples qui me semblent de mauvaise foi:

    «[…] des gros noms tels que Rick Nash, J. T. Miller, Ryan McDonagh et Michael Grabner ont tous été invités à faire leurs valises.»
    Effectivement des joueurs connus, mais on parle du Nash qui avait presque 34 ans et a obtenu 36, 38 et 34 points à ses 3 dernières saisons, pas du compteur de 40 buts. Son plus proche comparatif chez les Canadiens cette année est Joel Armia.

    Miller? Choix de 1re ronde de 24 ans (au moment de l’échange), vingtaine de buts et 50-60 points. Comparatif chez le CH? Max Domi, que plusieurs journalistes montréalais dénigrent quand il ne produit pas et se demandent s’il ne faut pas l’échanger.

    Grabner? Compteur de presque 30 buts, 30 ans au moment de l’échange. Comparatif? Gallagher, mais s’il fallait que les Canadiens l’échangent, quelle serait la réaction chez ces mêmes journalistes, croyez-vous?

    McDonagh? C’était leur capitaine et il était plus jeune (28 ans au moment de l’échange), mais je le comparerais à Petry. Et la plupart des journalistes montréalais ont affirmé que Bergevin ne devait pas s’en départir parce qu’il est irremplaçable l’an prochain pour le CH.

    «Henrik Lundqvist, le gardien vedette, a été tassé comme une vieille paire de chaussettes.»
    L’année de la réinitialisation des Rangers (2017-2018), il a joué 63 matchs, à 35 ans. 52 l’année dernière. Il en a joué seulement 28 cette année et il lui reste une année de contrat, où il aura 38 ans. Carey Price joue assurément trop, mais il a 32 ans. Encore une fois, quelle serait la réaction des journalises s’il était échangé…?

    «Depuis [le début de la réinitialisation], les Rangers ont pu repêcher un total de 18 espoirs, mais un seul de ces jeunes, l’attaquant Kaapo Kakko, a pu jouer avec l’équipe jusqu’ici.»
    Imaginez ce qu’en diraient les journalistes et les partisans si cette statistique s’appliquait aux Canadiens (et par ricochet à Timmins)…

    «Mais alors, d’où vient ce succès soudain? Des joueurs qui ont été ajoutés… parce qu’ils voulaient jouer avec les Rangers. Les Jacob Trouba, Artemi Panarin et Adam Fox, entre autres, avaient tous fait savoir qu’ils désiraient déménager à Manhattan.»
    Trouba ne voulait plus jouer au Canada car sa conjointe est médecin et ne pouvait pas exercer ici. Fox, joueur universitaire américain, a menacé de ne pas signer avec les Flames (qui l’avaient repêché) et a fait la même chose avec les Hurricanes, qui n’ont pas eu le choix de s’en débarrasser de peur de le perdre pour rien. Panarin était joueur autonome et pouvait signer avec qui il voulait.

    «D’ailleurs, et ce n’est sans doute pas un hasard, les quatre compteurs des Rangers jeudi soir au Centre Bell ne sont pas des produits de l’organisation, mais bien des joueurs qui ont été acquis en cours de route.»
    Même situation pour les deux compteurs des Canadiens (Domi et Tatar)…

    «Et puis aujourd’hui, les Rangers se battent chèrement pour une place en séries. Il y a des réinitialisations qui vont plus vite que d’autres, de toute évidence.»
    C’était la situation du CH l’an dernier. Qu’arrivera-t-il à cette analyse approfondie si les Rangers ratent les séries cette année et reculent au classement l’an prochain?

  136. Dernier point au sujet de l’article de La Presse. Voici ce qu’il s disent au sujet d’Adam Fox:
    «Avec Tony DeAngelo, les Rangers se retrouvent donc avec deux jeunes défenseurs excessivement dynamiques pour appuyer l’attaque. Ça donne parfois des cheveux gris à un entraîneur, mais c’est spectaculaire !»

    Sans être des équivalents parfaits, ça me fait quand même penser à Mete et, dans une moindre mesure, Kulak. Mais j’ai parfois l’impression que lorsqu’ils essaient d’appuyer l’attaque et qu’ils commettent une bévue, ils se font rabrouer par les entraîneurs (et les journalistes le lendemain!) De ce fait, ils arrêtent de foncer et se trouvent à être moins efficaces dans leur jeu, et se retrouvent alors sur la galerie de presse.

  137. @m-a

    Ahaha oui. À en croire Torey Krug et Brandon Carlo (qui se sont exprimés sur le sujet après le renvoi de Claude Julien à Boston) ça doit ressembler à ça, oui.

  138. @m-a a dit

    Vous avez vidé le sujet tellement plus que moi que je ne peux que vous en féliciter. Article très tendancieux pour ma part. Je ne sais trop ce qui se passe dans le monde journalistique sportif à Mtl mais ça fait dur.

  139. Le 28 février 2020 à 11 h 34 min, JohnPaterson a dit :

    @m-a

    Ahaha oui. À en croire Torey Krug et Brandon Carlo (qui se sont exprimés sur le sujet après le renvoi de Claude Julien à Boston) ça doit ressembler à ça, oui.
    =================================================
    On peut retrouver ses commentaires sur le net?

  140. Concernant la comparaison des la reconstruction des Rangers vs du Canadien:
    La reconstruction des Rangers me fait penser à celle des Leafs. La stratégie de départ était la bonne pour les deux équipes. Toutefois, NY et Toronto ont commis l’erreur de signer un excellent joueur autonome à un mauvais moment.

    Tavares et Panarin ont été signés alors que leur nouvelle équipe n’était pas encore aspirante. C’est quoi le but d’envoyer une lettre à tes partisans, annonçant une reconstruction complète si, 2 ans après, l’équipe est compétitive ? La dite lettre avait comme but d’acheter de la patience à New York dans le but d’avoir une généreuse banque de prospect. Or, le pipeline des Rangers n’est pas si fameux que cela. Et maintenant ils vont repêcher dans le milieu du peloton et réduire leur chance de repêcher un joueur d’impact. Ils vont continuer à faire comme le CH des 20 dernières années: de bonnes équipes mais pas de championnat!

  141. Il me semble que les commentaires de Mathias Brunet sont plus «songés», plus analysés que ses compatriotes. Je lisais cet article il y a quelques minutes…
    https://www.lapresse.ca/sports/hockey/202002/27/01-5262598-jonathan-huberdeau-etait-un-flop-apres-trois-ans-disait-on.php
    et je me suis mis à penser à une comparaison en raison de l’âge et non celle qu’on fait présentement entre Kotkaniemi et Tkachuck des Sénateurs. En suivant la logique dont fait souvent mention opeth j’ai donc comparé la fiche de Suzuki et celle de Tkachuck car eux sont très près l’un de l’autre en âge. En faisant tout simplement une projection basée sur la fiche des deux joueurs et en utilisant tout aussi simplement une règle de trois, Tkachuck en est présentement après 136 matchs à 84 points. Difficile de dire combien de buts et d’aides pour Suzuki. Mon point de comparaison s’est donc porté le total, 84 points, qui combine les buts et les aides. Avec une projection de toujours 136 parties Suzuki aurait 82 points. On parle donc ici d’une comparaison plus juste en raison de l’âge. Suzuki-Tkachuck au lieu de KK-Tkachuck. On verra dans quelques années (comme dans le cas de Huberdeau) à voir si cette comparaison que j’ai faite tient la route. KK serait à 49 points mais pas mal plus jeune.

  142. Vrai que Tkachuk et Suzuki n’ont qu’un mois de différence d’âge, mais Tkachuk a commencé à jouer dans la LNH à 19 ans l’an passé et Suzuki à 20 ans cette année. Donc, pour ne pas désavantager Tkachuk, il faut seulement prendre les stats des deux joueurs cette année et extrapoler sure 82 matchs. Ça donne 49 points pour Tkachuk et 50 points pour Suzuki. Donc, au même âge, ces deux joueurs produisent au même rythme. Ceci dit, Tkachuk a commencé l’année avec une année d’expérience en LNH, alors que Suzuki qui arrivait du junior a eu un lent début à cause de l’adaptation et à une utilisation réduite en début de saison. Autre point important, le rythme de production de Tkachuk n’a pas progressé entre l’an passé et cet année. Il sera intéressant de voir ce qu’ils feront dans les années à venir. Deux joueurs aux styles très différents, mais je vois Suzuki devenir le joueur le plus complet et le meilleur producteur de point. Tkachuk va avoir besoin d’un centre élite pour produire plus.

  143. Bon! Bergevin qui décide de donner une entrevue en profondeur au meilleur journaliste hockey de Montréal. Je dis meilleur même si des fois Mathias m’exaspère et me donnerait le goût de dire qu’il est le moins pire. D’ailleurs, pas une question sur le boulet que représente le contrat de Price. Autrement, M. Brunet a posé les bonnes questions et a obtenu la plupart du temps de bonnes réponses. Parmi les meilleures réponses, en tête vient le fait que Bergevin semble finalement avoir renoncer aux agents libres vedettes qui finissent toujours surpayés. Je cite Bergevin: «Tous les DG vont le dire, mets ton téléphone de côté ce jour-là pour ne pas faire de stupidités…»

    Les autres très bonnes réponses concernent Caufield qui n’est pas prêt selon Bergevin et le CH va lui recommander de jouer une autre année au Wisconsin. Si le jeune veut absolument passer pro il va se retrouver à Laval. Il a aussi dit que si Jordan Harris voulait passer pro, le CH était d’accord. Il a aussi parlé de Romanov et Kotkaniemi. Il n’a pas exclu d’échanger un attaquant pour du renfort en défense pour l’an prochain. Il a aussi bien expliqué les deux mandats qu’il a obtenus depuis qu’il est DG, soit de tenter de gagner avec le noyau dont il avait hérité, puis, à partir de 2018, le mandat de rajeunissement sans affaiblir le club volontairement. Comme l’écrit Mathias, si Bergevin avait été congédié après cinq ans et que son remplaçant avait posé tous les mêmes gestes que Bergevin a posés par la suite, tout le monde serait content. Ça chiale car on voit la même personne en poste et qu’on ne distingue pas les deux mandat. J’ajouterais qu’on ne se rend pas compte que Bergevin est aujourd’hui un meilleur DG. Il a appris des choses. Son constat sur le marché des joueurs autonomes en est le plus bel exemple.

    Finalement, le seul prospect d’importance sur lequel Mathias ne l’a pas interrogé, c’est Primeau. Sacré Mathias. Pas de questions sur Price et son contrat, puis on fait comme si le club n’avait pas un top prospect devant les buts.

    https://www.lapresse.ca/sports/hockey/202002/29/01-5262860-marc-bergevin-la-transparence-du-dg.php

  144. Peut-être que je suis dans le champ mais qui sait, Bergevin a peut-être demandé à Mathias de poser toutes les questions qu’il voulait sauf en ce qui concerne les gardiens à Mtl. C’est le genre de choses qui peuvent être négociées avant une telle entrevue. J’aime le ton en général. Peut-être que Bergevin en a assez de voir toute la pression reposer sur son gardien et qu’il ne veut pas en rajouter. Allez donc savoir…

  145. J’ai bien aimé l’entrevue de Bergevin et ses réponses qui semblent sensées. Mais un passage m’a laissé perplexe:
    «Le DG du Canadien était flanqué du vice-président aux affaires publiques et aux communications pour le groupe CH, Paul Wilson, et par son directeur des affaires légales, et grand manitou des finances, John Sedgwick, de façon à donner l’information la plus détaillée possible.»

    Pour donner l’information la plus détaillée possible ou pour s’assurer que le bon message soit transmis et publié?

  146. opeth : « Ça chiale car on voit la même personne en poste et qu’on ne distingue pas les deux mandat. »

    — Si Bergevin avait énoncé avec précision et clarté son nouveau plan (celui de 2018), il n’y aurait pas de chiâlage. Mais seulement répété ad nauseam « on a un plan » sans dire ce qu’il est, fait en sorte que les journalistes et les partisans deviennent cyniques et ne veulent plus rien entendre du messager. Le problème m’apparaît donc comme celui d’un manque de communication et non d’usure du message.

    opeth : « J’ajouterais qu’on ne se rend pas compte que Bergevin est aujourd’hui un meilleur DG. Il a appris des choses. »

    — Tout à fait d’accord. C’est un homme qui s’adapte aux changements, qui est travaillant, qui sait bien s’entourer et écouter les autres et, fait important dans ce milieu, qui est charismatique et bien perçu par les autres (DG, agents, joueurs, etc.).

    Et si je peux ajouter, Marc Bergin semble un homme qui aime à tisser et entretenir des liens avec les autres et à réparer ceux qui ont été brisés. Le dernier exemple en date, c’est celui d’avoir prêté Kinkaid au club école des Hurricanes. Après le fiasco de cet été avec l’offre à Aho (qui me semble désormais une décision imposée par Molson), Bergevin offre généreusement Kinkaid aux Hurricanes (le CH paye dans la totalité le salaire de Kinkaid), puisque ces derniers n’ont plus de gardiens de calibre de la ligue américaine. Preuve que de maintenir de bons rapports avec tout le monde dans la LNH me semble très important pour Bergevin (ce qui n’est pas le cas pour tous les DG).

  147. @drakm72

    Je pense que tout le monde a compris en 2018 la nature du changement de mandat. On a tous compris que le club y allait pour un plan de reconstruction modéré, c’est à dire sans s’affaiblir volontairement, sans échanges massifs de joueurs établis. Ce n’est pas pour me vanter, mais l’article de M. Brunet établi bien la distinction des deux mandats, et c’est ce que j’ai toujours rappelé comme étant essentiel dans tout analyse du travail de Bergevin. Même avant le virage de 2018, je disais toujours que Bergevin avait un mandat, soit de tenter de faire les séries et aller le plus loin possible en entourant son noyau basé sur Price. À partir de de 2018, le mandat restait d’essayer de faire les séries, mais l’aspect rajeunissement est apparu et a obtenu la priorité. Donc plus d’échange de choix ou de jeunes pour de l’amélioration à court terme. Le mandat est devenu de se rajeunir tout en espérant faire les séries si les choses tournent au mieux. Certains trouvent ça insuffisant. Ils pensent que c’est une demi-mesure. Je respecte ça. Mais il n’y a pas de recette éprouvée, même si Pittsburgh et Chicago ont laisser croire que le sabordage était la seule voie possible vers la coupe.

    Pour ce qui est de donner avec précision les détails de son plan, je pense qu’un DG ne peut pas faire ça. S’il le fait il donne un pas d’avance à la concurrence. Déjà, je trouve que d’avoir déclaré à Mathias qu’il comptait ne mettre sous contrat qu’un joueur parmi Hillis, McShane, Fonstad et Houde n’était pas une bonne idée, de même que de dire qu’il envisageait échanger un attaquant en retour d’un défenseur.

  148. Je cite opeth «Pour ce qui est de donner avec précision les détails de son plan, je pense qu’un DG ne peut pas faire ça»

    Il semble que bien des journalistes ne veulent pas lire ou entendre ça de la part de Bergevin.

  149. J’ai aussi bien apprécié l’entrevue que Bergevin a donné à Mathias, car il a donné plus que ce à quoi je me serais attendu (à l’instar d’Opeth). Ça démontre clairement comment la mêlée de presse le jour de la date limite des transactions a été un fiasco (Bergevin semblait fatigué et mal préparé [p.ex. les longs silences pour répondre aux questions liées à Kovalchuk]) et que le CH avait besoin de reprendre le contrôle du message. Une belle opération de communications publiques! Le choix de Mathias s’imposait car, en plus d’être le meilleur journaliste sportif (ou le moins pire selon Opeth) dans les médias «mainstream» au Québec, il est à peu près le seul à ne pas systématiquement analyser ce qui se passe chez le CH sous un angle négatif (les journalistes de The Athletic affectés à la couverture du CH sont aussi plus posés, plus «objectifs», mais ils ne font pas partie des médias «mainstream»). Oui, il a ses biais (sa vision bergevinesque de Price) et ses tendances (le second-guessing des choix de repêchage), mais je trouve son approche moins tendancieuse et (la plupart de) ses interventions pertinentes. Je crois que c’est tout un compliment pour Mathias d’avoir été choisi par le CH pour faire cette entrevue (car je suis convaincu que c’est le CH qui a appelé Mathias et non l’inverse). Je ne pense pas par contre que Mathias aurait pu écrire ce qu’il veut dans le cadre de cette entrevue (la présence de Sedgwick et Wilson est une indication claire du besoin de contrôler le message), mais le fait est que Bergevin en ait quand même donné beaucoup (même si plusieurs continueront de râler).

  150. Bien aimé les commentaires de tout le monde ici sur la sortie de Bergevin. Personne n’est dupe, c’est un gros exercice de relations publiques dont ils ont vu la nécessité après le fiasco de la conférence de presse suite au TDL.

    Quelques confirmations de ce que plusieurs ont soutenu ici. Mais aussi quelques éléments plus décevants, de mon point de vue.

    D’abord, il n’a toujours rien d’intelligent à dire sur le développement. Il me fait penser à un ami à moi qui voyait toujours ses plantes mourir dans son appartement, et qui disait «je ne peux quand même pas leur tirer dessus pour qu’elles poussent!». Bergevin fait preuve de la même impuissance, et maintenant il blâme le fait que les joueurs ne sont pas sous son contrôle dans les ligues junior ou étrangères. Je dirais presque tant mieux!

    L’autre élément qui m’inquiète, c’est son rôle dans les choix au repêchage. Il confirme que c’est lui qui décide (à part le choix de 2012, alors qu’il était fraîchement arrivé). On n’a donc pas choisi pas McAvoy parce que Bergevin ne l’a pas vu! Les recruteurs, selon ce qu’on peut comprendre, ne servent qu’à faire une pré-sélection, puis Bergevin fait le voyage là où il peut en fin de saison pour le choix final. A mes yeux, c’est plutôt un problème­. Il devait y avoir un comité, et chaque membre de ce comité devraient voir tous les joueurs en haut de la liste. Ce genre de décision doit reposer sur un travail de comité, incluant Bergevin. Mais si Bergevin ne peut pas en voir un, le comité doit pouvoir analyser ce candidat quand même.

  151. Cela doit mettre un bémol sur toute analyse des repêchages du CH sur les années Timmins, puisque sur une bonne partie de cette période, on ne peut plus considérer qu’on évalue Timmins, car on évalue ce que Bergevin a décidé.

    Je dis ça parce que j’ai finalement décidé de prendre le temps de m’attaquer à cette question (et à HockeyDB), pour voir l’analyse telle que je voulais la voir. Mon but était de produire une analyse la plus quantitative possible qui tienne compte des rangs au repêchage de chaque équipe et de ce qu’elles auraient du produire selon une projection pondérée.

    J’ai donc procédé à une compilation de tous les choix sur la période 2003-2015. J’ai dénombré les joueurs qui ont atteint la LNH et joué au moins 20 matchs (NHLer), puis ceux ayant joué plus de 190 matchs (200+). Pourquoi 190? Parce que même en arrêtant mon analyse à 2015, pas 2016 ou 2017, je perdais des joueurs qui n’ont pas encore joué 200 matchs, mais qu’on voit qu’ils vont devenir des 200+ avec certitude.

    Après, j’évalue ceux qui sont des joueurs d’impact, puis des «stars». Pas des super-vedettes, mais des joueurs d’impact significatifs. Idéalement, ce serait en évaluant chaque joueur sur plusieurs critères, mais il y a 2921 choix sur cette période, dont 619 sont considérés des 200+! Comme HockeyDB me donne les matchs joués en LNH, les buts, passes et points, ainsi que les minutes de pénalités (youpi!), j’ai plutôt opté pour des critères quantitatifs. J’ai un peu paramétré mes seuils sur les joueurs du CH, mais un joueur d’impact doit avoir obtenu plus de 0,45 points par match en carrière pour un avant, ou plus de 0,3 points par matchs pour un défenseur.

    Après, pour être «star», un joueur d’avant doit afficher plus de 0,6 ppm, et un défenseur plus de 0,45 ppm. C’est un peu cruel pour certains, je sais, mais je ne voulais pas commencer à jouer dans l’affectif! Et un Michael Ryder, par exemple, passe le filtre à ma grande déception, mais un Marc-Édouard Vlasic ne le passe pas. Bon, je me console en me disant que Ryder n’est pas dans mon analyse (il a été repêché en 1998).

    Fallait ensuite découper le repêchage en tranches significatives pour obtenir la proportion de NHLer, 200+, impact et stars dans chaque tranche. Idéalement, on le ferait sur chaque rang, mais on tombe alors sur de trop petits nombres pour ensuite faire des projections. Par contre, faut découper serré sur la première ronde, car la différence est significative entre le top 5 et les rangs suivants.

    Une fois le découpage réalisé, reste plus qu’à projeter combien de joueurs de chaque catégorie une équipe donnée devrait avoir en fonction du portefeuille de choix exercés sur la période. On ne considère pas la qualité du pool de chacun des repêchages, mais comme il est toujours périlleux de prédire si un repêchage sera bon, ou «deep», c’est un peu peine perdue.

  152. Ah oui, il me restait les gardiens… Les stats ne donnent pas les victoires ou le Save% des gardiens, ou alors fallait le récupérer par la suite. J’ai donc fait preuve d’un peu de paresse, et j’ai alloué les «impact» et «star» à l’oeil. Ce n’est pas aussi scientifique, mais comme il y avait 33 gardiens 200+, l’impact sur l’ensemble de l’analyse est assez marginal.

  153. Au bout du compte, le CH s’en tire pas trop mal, mais n’est pas au sommet du classement.

    J’ai donc projeté combien de NHLer, 200+, impact et star chaque équipe aurait du avoir en théorique. J’ai ensuite calculé la différence entre le réel et le théorique. Il faut évidemment arrondir, car aucune équipe n’a repêché 0,218 joueurs d’impact (une notion qui pourrait s’appliquer à certains joueurs «à temps partiel, comme les Kostityn!), mais ça se tient.

    Après, faut-il privilégier les 200+, les impacts ou les stars? J’ai finalement classé les équipes au total de la différence entre le réel et le théorique des impacts et des stars. Trouver des 200+ en 5e ronde, c’est bien, mais ce n’est pas ce qui va faire une équipe championne.

  154. Juste pour le fun, voici les proportions par tranche de rangs:

    Rangs 1 à 5
    65 joueurs (sur les 13 années de 2003 à 2015)
    100% de NHLers, 95% de 200+, 83% d’impact, 65% de star

    Rangs 6 à 10 – 65 joueurs
    97%, 85%, 55%, 31% (gros écart sur les impacts et stars, déjà)

    Rangs 11 à 15 – 65 joueurs
    82%, 69%, 42%, 23%

    Rangs 16 à 20 – 65 joueurs
    83%, 69%, 37%, 22%

    Rangs 21 à fin 1ere ronde – 130 joueurs
    78%, 48%, 31%, 13% (on commence à chuter en qualité!)

    Rangs 2e ronde jusqu’à 45 – 195 joueurs
    55%, 26%, 10%, 4,1% (les stars commencent à se faire rares)

    Rangs 2e ronde, 46 à la fin – 219 joueurs
    51%, 26%, 12%, 2,7% (on trouve encore pas mal de NHLers, mais plus beaucoup de stars)

    3e ronde – 395 joueurs (rendu là, plus besoin de découper aussi finement)
    36%, 18%, 6,6%, 3,3% (ce qui a quand même donné 26 impacts, dont 13 stars!)

    4e ronde et plus – 1722 joueurs
    22%, 10%, 3,1%, 1,1% (54 impacts, dont 19 stars)

    A noter, quand on va chercher un choix R4 ou un R7, on se donne 3% de chances d’avoir un joueur d’impact. On s’ajoute des dards, mais des très petits dards!

  155. On parle quand même de petits nombres, au final. Les plus mauvaises équipes ont 3 joueurs d’impact de moins que la projection, ou 3 stars de moins. Les meilleures ont 5 joueurs d’impact de plus, ou 4 stars de plus. Une erreur est donc assez pénalisante.

    Au total de la différence impact et star, c’est Nashville qui sort en premier. Ils ont eu 5 joueurs d’impact de plus et 4 stars de plus que leur projection, soit un total de +9. Suivent ensuite Anaheim (+6), Boston (+5), Colorado (+4), Pittsburgh (+4), Philadelphia (+4), St. Louis (+3), Washington (+3) et Montreal (+3). Minnesota et Arizona sont les plus mauvais à -6.

    Si on classe les équipes uniquement sur leur différentiel de joueurs d’impact, on a un peu les mêmes suspects avec Anaheim et Nashville (+5), St. Louis et San Jose (+3), Pittsburgh, Boston, Washington (+2), Montreal, Detroit, Colorado, NY Rangers, Philadelphia et Chicago (+1).

    Si on classe les équipes uniquement sur leur différentiel de stars, on a Nashville (+4), Boston, Colorado, Tampa Bay, Philadelphia (+3), Pittsburgh (+2), Washington, Detroit, Montreal, Dallas, Ottawa et Anaheim (+1).

    Donc, ceux qui ressortent clairement sont Nashville, Anaheim et Boston.

    Par contre, cette analyse n’est clairement pas un bon prédictif pour les champions de la Coupe!!!

  156. Et Montreal fait pas trop mal, mais figure plutôt en fin de top 10. Les erreurs en 1ere ronde coûtent cher, mais le CH a «trouvé» 2 stars en R4+ (Streit et Gallagher). Sauf que Nashville en a 3 (Rinne, Hornqvist et Arvidsson)! Dallas (Benn et Klingberg) et Ottawa (Hoffman et Stone) sont les seules autres équipes à en avoir 2.

  157. JJPaquin dit:

    «L’autre élément qui m’inquiète, c’est son rôle dans les choix au repêchage. Il confirme que c’est lui qui décide (à part le choix de 2012, alors qu’il était fraîchement arrivé). «

    En réalité, Bergevin dit exactement le contraire. Il dit qu’il laisse Timmins et ses recruteurs choisir car lui ne voit pas tous les joueurs et ses recruteurs, eux travaillent neuf mois par année à essayer de tout couvrir. Comment peut-on interpréter ses propos à l’inverse de ce qu’il dit?

    SON IMPLICATION DANS LE REPÊCHAGE
    « En général, comme DG, c’est difficile d’être impliqué parce que tu ne peux pas voir tous les joueurs. S’il y a un Québécois à Moncton, je peux l’aimer après l’avoir vu jouer trois matchs, mais je ne peux pas le comparer à un Suédois que je n’ai pas vu. Je ne peux pas mettre mon pied à terre parce que les membres de mon staff vont me rappeler qu’ils travaillent neuf mois par année et que moi je vois quelques matchs seulement. J’ai eu plus de temps en 2016, l’année de Sergachev. J’avais pu voir Chychrun, Juolevi, Sergachev. Le seul que j’ai manqué c’est McAvoy, parce que la fin de semaine où je quittais, son équipe a été éliminée. J’aimais le potentiel de Sergachev, j’espérais seulement qu’il parvienne éventuellement à réduire son nombre de revirements. »

    https://www.facebook.com/mathiasbrunethockey/photos/a.568675549968597/1454586874710789/?type=3&theater

  158. Petit détail amusant, Montreal a eu 93 choix sur la période, au 20e rang avec Detroit, Anaheim et Minnesota. C’est 30 choix de moins que l’équipe la plus prolifique, soit Chicago avec 123 choix! Suivent ensuite Nashville (108), et Columbus et NY Islanders (106).

    On voit d’où vient notre DG!

  159. Avec tant de choix de plus que les autres, Chicago ont-ils plus de résultats en nombre absolu? Non.

    13 joueurs d’impact, soit moins que Anaheim (16), Nashville et St-Louis (14), autant que Washington et NY Islanders.

    6 stars, soit moins que Nashville (9), Boston, Colorado, Tampa Bay (8), Philadelphia, Pittsburgh, Washington (7), et autant que Montreal, Anaheim, Edmonton, Florida.

  160. Le salut, pour gagner une Coupe, demeure surtout dans la concentration des stars. Keith, Byfuglien, Crawford, Kane, Toews de 2002 à 2007. Ou Fleury, Malkin, Crosby, Letang de 2003 à 2005.

    Pas besoin de mon analyse pour arriver à ça, j’avoue!

    Mais pour entourer ces stars, faut faire du chiffre sur les joueurs d’impact pour entourer les stars, ce que Chicago est arrivé à faire pas trop mal avec le volume, alors que Anaheim, Boston et Nashville ont fait beaucoup mieux par la qualité.

  161. J’ai écouté le dernier épisode de la balado «Le Support Athlétique». Avec Mathias Brunet, M-A Godin et Arpon Basu du site The Athlétic sont les deux journalistes sportifs montréalais qui disent le moins de niaiseries sur le CH et la LNH en général. Toujours est-il qu’ils ont passé la première demi-heure de leur discussion à capoter sur l’utilisation intensive de Carey Price et en l’excusant de tout blâme pour les déboires de l’équipe, mais tout en ignorant complètement son début de saison atroce qui a complètement miné les chances de l’équipe de faire les séries, et ce, pour une deuxième année consécutive.

    Oui Price s’est replacé cette année, comme l’an passé à la mi-décembre, mais dans les deux cas le mal était fait. Il est comme un coureur qui commencerait ses courses tellement lentement que même s’il augmente le pas par la suite, il lui est impossible de refaire son retard. Ça me semble un élément fondamental des deux dernières saisons du club et ni Bergevin, ni Julien, ni les journaliste en parlent. Price a l’immunité complète et on se sert de son utilisation intensive suite à ses mauvais débuts de saison pour l’excuser, alors qu’au contraire, s’il avait commencé à bien jouer dès le début, son coach n’aurait pas eu à l’utiliser autant après qu’il se soit replacé. Je ne suis pas fort en stats avancées, mais en voici une qui corrobore ce que je décris sur Price. Cette stats est pour toute la saison à date, imaginez ce que ça devait être à le mi-décembre. À ce moment-là il était parmi les derniers pour toutes les stats de gardien.

    https://twitter.com/Billius27/status/1234505322011734016

  162. @ opeth

    Vous ramenez souvent le biais de Mathias pour son Price, mais vous avez un biais favorable pour Bergevin, faut pas trop l’écorcher.

    Je rejoignais pas mal Francois28, sur l’autre forum, dans sa lecture des commentaires de Bergevin. Il disait même qu’en 2016, le club s’est visiblement concentré sur les défenseurs, il ne cite que des défenseurs! Puis il dit qu’il n’a pas vu McAvoy. Est-ce que le CH aurait pu repêcher McAvoy malgré tout? On ne le sait pas.

    Donc oui, j’ai plutôt un biais négatif envers Bergevin, ce qui affecte ma lecture de ses déclarations. Mais des déclarations préparées comme celles-là, c’est comme les statistiques, on peut leur faire dire ce qu’on veut!

    Je dis ça après avoir passé un temps disproportionné à préparer une analyse statistique, évidemment!!!

  163. @JJPaquin

    Désolé. Bergevin dit que 2016 a été l’exception par rapport à son implication pour le 1er choix du club. Il ne parle pas des choix suivants, de toute façon il n’avait pas d’autres choix avant Mete au 4e tour. Donc, vous prenez ce qu’il dit être l’exception et vous en faites la règle.

  164. Souvent, le congédiement d’un entraîneur chef sert à fouetter/choquer les joueurs car son message ne passe plus. Peut être que le message de Stéphane Waite ne passe plus auprès de Price? Peut être que de le remplacer cet été par un entraîneur plus motivationnel aiderait Price à arriver à l’heure la saison prochaine?

  165. La motivation de Price l’an prochain a un nom, Cayden Primeau. Après un fort début de saison suivi d’un passage à vide, le jeune s’est très bien replacé dernièrement. Il n’a alloué que 25 buts à ses 12 derniers matchs sur une équipes très jeune à l’alignement très changeant, et ce au moment où le niveau de jeu dans la ligue est à son meilleur. Pour un jeune de 20 ans dans la AHL c’est un signe qui ne ment pas. Pour moi c’est clair. Il est le futur gardien #1 du club. La question est juste de savoir quand il poussera Price vers la sortie.

  166. Pour ceux qui rêvent des reconstructions complètes, Mathias nous rappelle le cas des Panthères de la Floride aujourd’hui. Le club est basé sur trois joueurs repêchés dans le top-3, Ekblab (#1 2014), Barkov (#2 2013) et Huberdeau (#3 2011), mais par la suite le club a mal repêché. Cette organisation me fait penser aux Oilers d’avant McDavid et Draisatl. Si le club rate les séries cette année, on risque de voir un vent de panique souffler. Cela a déjà commencé avec les échanges de Trochek et Malgin et ça pourrait continuer.

    Une cible qui pourrait être intéressante pour le CH est le défenseur Michael Matheson, un anglo originaire de Pointe-Claire qui bénéficierait peut-être de jouer dans un marché de hockey comme Montréal. Son profil de joueur me rappelle fortement celui de Jeff Petry lorsque le CH a fait son acquisition. Matheson vient d’avoir 26 ans. Comme Petry il a un bon gabarit et est très mobile. Ses stats offensives à date rappellent celles de Petry à ce stade de sa carrière. Les deux ne sont pas les plus fiables en défense malgré les atouts qu’ils possèdent. La seule différence entre les cas de Petry et Matheson c’est que Petry a été acquis comme joueur de location sur sa dernière année de contrat et qu’il a décidé de signer une prolongation à Montréal, alors que Matheson est sous contrat pour encore six ans après cette année à un salaire de 4.8 M$ par année. Si le CH arrivait à en faire un Petry, il deviendrait une aubaine, mais si il plafonne en meilleure version de Mike Reilly il deviendrait un boulet. Alors c’est vraiment une question d’évaluation dans son cas. Aussi, il me semble qu’avec son long contrat le prix pour l’acquérir pourrait être raisonnable car le contrat est vraiment un risque.

  167. En regardant le pipeline de Floride je suis tombé sur un cas intéressant, soit celui du finlandais Aleksi Heponiemi. Celui-ci était un chouchou de certains recruteurs de salon en vue du repêchage 2017. Il avait cumulé 86 points en 72 matchs à Swift Current malgré sa très frêle stature. Il est aujourd’hui listé à 5’10 et 148 lbs. L’année suivant il a enregistré l’impressionnant total de 118 points en 57 matchs, toujours à Swift Current. Il est ensuite retourné jouer dans la Ligga en Finlande pour Karpat où il a produit l’excellent total de 46 points en 50 matchs. Le problème c’est que cette année il évolue à Springfield en AHL et à date il a été limité à 14 points en 46 matchs et il est 17e compteur de son équipe. Tout ça pour dire que le gabarit physique compte au niveau professionnel. Heponiemi va peut-être réussir malgré tout avec plus de maturité physique, mais si il est bloqué génétiquement à 148 lbs, il n’y arrivera pas. Un joueur comme Caufield est plus trapu, mais il est clair qu’il a besoin d’au moins une autre année dans un calibre inférieur.

  168. Je viens de lire le petit José dans le journal; de Montreal. Selon lui, le premier trio du CH devrait être un 2e trio dans une bonne équipe.

    J’ai de la misère à comprendre que ce 2e trio mange l’autre à 5 contre 5, mais qu’il n’est pas digne d’un premier. C’est peut être les autres trios qui ne livre pas la marchandise.

    Il n’y a pas 31 allié droit de plus de 30 buts dans la ligue. Gallagher ferait son 30 but encore cette année s’il ne s’était pas blessé.

    Tatar est 27 au niveau des points tout position confondu dans la ligue, 7e si on regarde juste les alliés droits. En effet, il devrait jouer sur la 2.

    Il y a peut être seulement Danault qui est sorti du top 30 dans sa position, mais il permet au 2 autres d’exceller dans l’offensive.

    C’est tu moi, ou le petit José voulait défendre son ami Claude, ou justifier son salaire?

  169. Théodore devrait regarder les alignement de Vegas quand ils ont atteint la finale de la coupe ou des Blues l’an passé. Il verrait que le trio de Tatar-Danault-Gallagher n’est pas loin derrière le meilleur trio qu’avait ces équipes. Saint-Louis ont été privé de Tarasenko presque toute la saison cette année et ils continuent de gagner sans joueur offensif dominant. Le CH n’est pas loin du statut d’aspirant. Il faut juste un peu plus de maturité chez quelques jeunes joueurs pour venir vraiment appuyer le premier trio.

  170. Cette perception de Jose sur notre premier trio, c’est du regard primaire sur la game. Ton premier trio doit marquer des buts, point à la ligne. Ils peuvent être collectivement à -75, s’ils marquent 125 buts c’est un bon premier trio! Après, contrer le premier trio adverse, c’est la job de ton trio défensif, comme le faisaient Gainey et Jarvis dans le temps, ou Carbo.

    Ce que le 1er trio du CH fait, c’est marquer des buts, certes un peu moins que certains autres premiers trios, mais aussi en affrontant les premiers trios adverses et en finissant largement dans le + sur le différentiel.

    Mais ça, c’est probablement trop compliqué pour l’approche un peu primaire de Jose…

  171. J’ai toujours été un ardent défenseur de Bergevin (l’un de ses plus grands défenseurs en fait?). Pour justifier mon affirmation:

    Après des années de lecture du blogue à Mathias, ma première intervention sur Rondelle Ligue fut pour défendre l’échange de Subban. J’y avais entre autres expliqué comment son don de $10 Millions à l’hôpital mettait le Canadiens dans l’impasse et le poussait vers la porte pour des raisons non-reliées au hockey.

    J’ai aussi défendu les actions de Bergevin dans les dossiers Radulov et Markov (entre autres Markov car j’ai beaucoup d’amis Russes et, ayant accès à ce qui s’écrivait là-bas, ont pouvait prédire que Markov s’en allait).

    Sur Rondelle Libre, j’ai recu beaucoup de réponses cinglantes quand j’ai expliqué que c’était quasi-impossible pour Montréal d’attirer des joueurs autonomes (oui à cause des impôts mais aussi à cause d’au moins 5 autres raisons fondamentales hors de notre contrôle — mais la majorité des gens ne sont pas prêt à entendre un truc aussi lugubre car ca veut dire que le CH sera privé à tout jamais d’un outil aussi important).

    J’ai défendu sa fameuse phrase «nous avons une défensive améliorée» qui était somme toute ridicule (je ne crois pas qu’il le croyait vraiment-vraiment-vraiment à 100%) mais qu’il était obligé de claironner cela haut et fort dans les médias: je crois que ces paroles s’adressait à Carey Price — je suis sûr qu’il y avait un truc à l’interne.

    Plus récemment, j’ai dû souvent réitérer la différence entre une reconstruction et un reset pour défendre ses actions des deux dernières saisons…

    …mais là après mure réflexion, je n’y arrive plus. Si le CH n’est pas performant l’an prochain (selon moi les chances existent réellement qu’il ne le soit pas), on devra alors parler d’un échec… car si ca devait perdurer davantage, le reset deviendrait alors aussi long qu’une reconstruction. Aussi le noyau commencera à passer date. Tant qu’à faire, aussi bien prendre des décisions différentes et cesser de ménager le chou et la chèvre.

    Or, si je décortique les resets réussis des dernières années, le CH n’était pas tout-à-fait dans la même position au départ et n’est pas dans la position attendue 2 ans plus tard (première fois que j’ai entendu Bergevin parler de réinitialisation: janvier 2018).

    Je garde encore une lueur d’optimisme: il y aura une grande part de chance qui surviendra au prochain repechage. Le CH parlerait 9e si toutes positions étaient gardées mais, qui sait?, verra peut-être le sort le favoriser et gagner qques rangs.

    Alors voilà, je me place désormais dans le cas des sceptiques: je pense que je vais devoir attendre décembre l’an prochain pour analyser la situation et le travail de Bergevin.

  172. @ JohnPaterson

    Je comprends vos positions et je peux être d’accord avec la défense des décisions de Bergevin que vous évoquez.

    Je n’étais vraiment pas d’accord pour le défendre quand il déclarait avoir amélioré sa défense, mais ce n’était qu’une déclaration…

    Par contre, quand il parle d’un reset, l’exemple qui me vient en premier à l’esprit, c’est celui des Bruins en 2015, alors qu’ils ont échangé Lucic, Soderberg et Dougie Hamilton pour obtenir principalement des choix au repêchage, 2 R1, 2 R2, et 1 R6 pour les droits de négocier avec Soderberg.

    Pourtant, échanger Lucic, c’est un peu comme si le CH échangeait un Gallagher un peu plus vieux. Un ailier de 1er/2e trio, qui avance en âge, mais qui fait partie de l’âme de l’équipe. Et se départir de Hamilton, pour les Bruins, c’est comme si le CH échangeait un Petry plus jeune.

    Ce reset n’a pas été couronné de tant de succès, puisque les Bruins n’ont pas visé très juste avec les 5 choix obtenus cette année-là.

    Mais ces changements au noyau, combinés à quelques autres (échange du vétéran surpayé Eriksson, émergence de Pastrnak, Krug et McAvoy, notamment) et, par la suite, au départ de Julien en 2017, ont relancé l’équipe pour l’amener à ce qu’on voit aujourd’hui.

    La situation du CH n’est pas si différente de celle des Bruins en 2015, sauf que Bergevin refuse de poser des gestes similaires pour renouveler partiellement le noyau et aller chercher des boules additionnelles dans le boulier où ça compte, principalement en 1ere ronde. Si on ne touche pas du tout au noyau, on ne peut pas s’attendre à de grands changements la saison suivante­.

    Selon les calculs de ma simulation, les choix 13, 14 et 15 donnaient chacun 42% de chances d’aller chercher un joueur d’impact, soit environ 126% au total. Ils sont effectivement allés chercher DeBrusk. Avec les 2 choix R2, ils avaient 22% de chances et n’ont pas réussi pour le moment, reste encore à voir ce que deviendront Jeremy Lauzon et Forsbacka-Karlsson.

    Les choix plus tardifs obtenus au TDL ne s’approchent pas des chances que les Bruins ont obtenu en 2015 lors de leur reset. Peut-être que Bergevin a préféré attendre la fin de la saison, comme les Bruins l’avait fait en 2015. On verra bien.

  173. @ JohnPaterson

    Moi aussi j’ai et je défend encore Bergevin car son premier mandat a été celui d’un DG recrue. Je lui donne beaucoup plus de crédit dans son deuxième mandat. Là où je diffères de votre opinion est au niveau de l’an prochain. Pour ma part, je le laisserais terminer son présent mandat, qui selon mes calculs serait plus dans deux ans. L’an prochain on aura encore trop de jeunes joueurs recrues. Dans deux ans pourrait être une référence plus juste sur le travail de Bergevin et ça complèterait son 2è mandat aussi.

  174. @JPP

    Ce reset est à des années lumières de celui de Bruins dans son point de départ et son exécution.
    J’avais des calculs similaires aux vôtres ci dessus le 25 février 2020 à 13 h 40 min pour conclure différemment que vous que Boston avait réussi leur reset.

    Bergevin, son reset il l’a fait en échangeant Paccio contre Suzuki et Tatar. Galchy contre Domi. Une accumulation de choix de 2e ronde. Et une tentative pathétique d’ajouter Aho en prenant un racourci.
    La décision était probablement stimulée par le fait que l’équipe détenait un juteux choix top5 2018 qui en théorie aurait dû bonifier le noyau (Price Weber Petry Gallagher Drouin).

    _ _ _

    @Kataway

    Mon raisonnement, c’est que si on lui donne deux autres années avant de juger, alors on parlera d’une reconstruction et non plus d’un reset. Ca fait déjà 3 ans que le club rate les séries.
    Pourquoi est-ce grave que le reset devienne une reconstruction? C’est que si on s’engage sur une reconstruction, tant qu’à faire il aurait fallu agir différemment i.e. idéalement liquider les membres dispensables du noyau pour accumuler plus de choix.

    Donc soit il réussi son reset… soit son reset devient une reconstruction «mauvaisement pilotée».

  175. Pour Boston la sélection miraculeuse de Pastrnak a tout changé. Remplacez Pastrnak par Scherbak, choisi juste après, et les Bruins sont dans la situation du CH, un club de milieu de peloton. Aussi, les Bruins ont fait de Charlie McAvoy leur défenseur #2 à seulement 19 ans. Regardez les stats de McAvoy à Boston College et il n’était pas extraordinaire. Il y a aussi Brandon Carlo qui a fait sa place rapidement à Boston. Ce qui m’amène à Romanov, Struble et Harris. Il y a peut-être un ou deux McAvoy parmi eux. Il y en a même peut-être un qui sera meilleur que McAvoy. Qui sait? Il est trop tôt pour le dire.

    Moi je pense que Romanov va avoir un impact dès l’an prochain. Peut-être pas pour les 30 premiers matchs, mais en deuxième moitié de saison il sera au moins sur le top-4. Ce jeune est spécial. Aussi, je persiste à penser que Struble pourrait faire le saut avec le CH en 2021/22. Sa blessure est venue assombrir sa fin de saison, mais avant de se blesser il venait de connaître une séquence de 10 matchs avec un point par match de moyenne, ce alors qu’il n’aura 19 ans qu’en septembre prochain. Ce jeune a fait un énorme saut de calibre de jeu cette année et il s’est rapidement adapté. Bergevin a dit que le club suggérerait à Harris de passer pro l’an prochain. Il semble lui aussi très prometteur.

    J’apporte ces éléments pour montrer que pour qu’un «reset» fonctionne, il faut des jeunes qui surprennent et forcent rapidement l’échange de vétérans.

  176. @ JohnPaterson

    Vous avez raison, le reset de Bergevin, c’est Pacio et Galchenyuk. Fallait continuer, parce que le seul choix top 5 2018 ne suffisait pas.

    Pour les Bruins, je suis d’accord qu’ils ont réussi leur reset, mais en tenant compte des choix qui ont précédé et suivi 2015, comme le décrit très bien opeth. D’ailleurs, je pense que leur reset s’est vraiment enclenché avec le départ de Julien.

    Nous, on le garde, à la vie, à la mort…

  177. ça regarde mal pour CJ pour l’an prochain, MB a confirmé que CJ sera avec le club l’a prochain.

    D’habitude, quand un DG confirme le retour de son coach, quelques jours voir semaines, le coach est remplacé!

    Une promotion pour Joël?

  178. Si on compte les changements de stratégie ( gros et lents ) ou ( petits et rapides ), les remodelages annuels, les » resets » et les 2 plans quinquennaux, ça fait en tout et partout 25 ans que le CH est en reconstruction annuelle.

  179. Encore une fois, désolé d’insister, mais le CH fait actuellement quelque chose qu’il n’a pas fait depuis des lunes, c’est-à-dire accumuler des choix, les utiliser pour repêcher, ne pas échanger de prospects. C’est la première fois depuis très longtemps que le club refuse de donner des choix ou des jeunes pour de l’aide immédiate, même si Molson et Bergevin savaient que d’agir ainsi risquait fort de coûter au club une place en séries. Le club fait finalement les choses différemment en espérant un résultat différent.

  180. Hudon qui réussit finalement à compter un but comme il le fait si souvent dans la Ligue Américaine. Un laser à l’intérieur du poteau.

  181. @JPPaquin
    «Selon les calculs de ma simulation, les choix 13, 14 et 15 donnaient chacun 42% de chances d’aller chercher un joueur d’impact, soit environ 126% au total.»

    Sans rien enlever à l’intérêt de votre commentaire je voulais juste ajouter une petite précision car ici on ne peut pas juste multiplier 42% par le nombre de choix. C’est un peu plus compliqué, mais pas si pire alors je me propose d’essayer d’expliquer le concept mathématique.

    En gros à 42% de succès sur chaque choix, ca donne 58% (0,58) de chances d’échec (ou du moins pas un joueur d’impact – si je comprends bien ça pourait être un nhler ou 200+ mais on va dire échec quand même pour simplifier). Donc 58% de chances de se tromper à chacun des 3 choix. Les probabilités de se tromper 3 fois seraient le produit des 3 probabilités individuelles, donc 0,58 x 0,58 x 0,58 = 19,5%.

    Il y a donc quand même 19,5% de chances d’erreur, même avec 3 hauts choix consécutifs. Ça donne 80,5% de chances de se retrouver avec au moins un joueur d’impact. On pourrait calculer les probabilités précises d’avoir exactement 1, 2 et 3 joueurs d’impact et calculer le rendement moyen (peut-être que ça donne quelque chose proche de 1,26 joueurs, mais ça serait juste du hasard). Je ne suis pas allé jusque là dans mes précisions. Si ça vous intéresse, je peux faire l’exercice 😀

  182. Merci pour l’explication Bonglio. Ceci dit, quand on regarde les 10 joueurs sortis après le trio de joueurs choisi des Bruins, c’est quand même incroyable comment ils ont mal choisi. Pourtant, l’année précédente ils ont frappé Pastrnak au #24. Certains ont tourné Bergevin en ridicule quand il a eu le culot d’invoquer l’élément chance au repêchage, mais il avait parfaitement raison. C’est une partie intrinsèque du processus, d’où l’intérêt d’accumuler les choix.

  183. Ouais, c’est clair que les 3 choix des Bruins ont laissé pas mal d’observateurs perplexe, et ce, le jour même du repêchage. C’était évidemment tôt pour juger, mais ça semblait assez unanime parmis les commenteux.

    Mon intention était pas de dédouaner Boston, juste de préciser que 126% de chances laisse croire que c’est certain d’avoir au moins 1 succès alors qu’il y aurait presque une chance sur cinq de se ramasser avec rien.

    Juste ça, ça devrait nous convaincre que l’élément chance sera toujours présent et pas juste au repêchage …

  184. Le 3 mars 2020 à 16 h 43 min, Un-fou-est-il-fou a dit :

    Étant moi aussi un défenseur de Bergevin, je suis heureux de lire que Claude Julien sera de retour l’an prochain!
    https://www.lapresse.ca/sports/hockey/202003/03/01-5263204-claude-julien-sera-de-retour-la-saison-prochaine-affirme-marc-bergevin.php

    Je tenterai d’élaborer sur ce point car je défends aussi Julien, cette année du moins.
    ============================================
    Si cet article confirme vraiment Julien dans ses fonctions, ça devrait fermer la trappe de quelques journalistes qui disent haut et fort que c’est terminé pour Julien. C’est à se demander si ce sont eux qui dirigent ce club. J’écoutais Yvon Pedneault affirmer haut et fort que c’était terminé pour Julien et il n’est pas le seul. J’ai déjà écrit sur eux en les traitant de minables, n’est-ce pas? Je continue de le penser. Pour une fois qu’on a une direction qui se base sur la stabilité. Patience messieurs, patience…

  185. @ceronnis

    Je vous dirais qu’il n’y a pas que Théodore et les journalistes qui perçoivent notre premier trio comme un 2ième trio dans bien équipe.

    Il n’y a qu’à aller faire un tour sur divers forum de discussion pour s’apercevoir que pour une raison obscure, c’est une idée assez répandu chez une multitude de partisan. Même pire, plusieurs partisans s’entête à dire que Danault et Gallagher ne serait rien d’autre que des joueurs de «3ième trio» dans les bonnes équipes de la ligue

    Pourtant, je ne me souviens pu quel chroniqueur (Je crois que c’est Alexandre Pratt, mais pas certain) avait démontré un peu plus tôt cette saison dans un article que les 3 joueurs, sans être des joueurs élites, faisaient partie des meilleurs joueur de ligue à leur position respective.

  186. Vous trouverez que je m’acharne sur les journalistes…et vous aurez raison. Tant qu’ils écriront les choses telles qu’ils les écrivent maintenant, je ne peux faire autrement.

    Ce matin c’est Marc De Foy qui me fait suer avec son article impatient…
    https://www.journaldemontreal.com/2020/03/04/armez-vous-de-patience
    Quand il pose la question «Le statu quo est-il logique dans la conjoncture actuelle ?» il semble oublier que le «nouveau» plan de la direction (on ne parle pas seulement de Bergevin ici) donne maintenant des outils à Timmins pour le repêchage…ce qui lui était constamment retiré des mains ou presque dans les années précédant la décision d’il y a deux ans de conserver nos choix au repêchage. C’est sur ce point précis que les journalistes devraient s’appuyer pour écrire leurs sornettes. Mais non, ils préfèrent jouer au DG d’estrade ou mieux, au grand patron de l’état major du Canadien. Aucune perspective, aucune patience, aucune vision. Tout est écrit pour semer l’impatience chez les amateurs. Ces écrivains du dimanche ne méritent pas que je leur envoie des fleurs…lol.

  187. On apprend que Joël Bouchard travaille beaucoup avec Kotkaniemi afin que celui-ci apprenne et corrige plusieurs choses dans son jeu. On lit également que Marc Bergevin dit de Kotkaniemi qu’il a des choses à améliorer et c’est pour cette raison qu’il est dans la ligue américaine (bataille à un contre un, positionnement défensif, etc.). Bref, on nous dit que, sauf rares exceptions, le développement d’un joueur est fondamental et que ce développement passe par l’enseignement des entraîneurs.

    Pouvons-nous clore le débat sur le développement et affirmer qu’il est important pour la très grande majorité des joueurs? Et par le fait même, cesser de croire que les entraîneurs ne sont que des « ouvreux de portes » (dixit Simon « Snake » Boisvert) ?

  188. Je suis de ceux qui disent qu’on parle beaucoup trop du développement comme d’une chose venant des entraîneurs. Je dis que le développement est grandement lié au joueur, à son potentiel intrinsèque, à sa capacité de maturer, d’apprendre et de finalement tout mettre ensemble. Ceci dit il est ridicule de décrire les coachs comme des «ouvreux de porte». La qualité de l’enseignement a son importance, mais deux élèves face au même professeur n’obtiendront pas la même qualité de résultat parce qu’ils n’auront juste pas la même capacité de maturer, d’apprendre et de mettre en application. Si KK s’améliore sous Bouchard, c’est qu’il est talentueux et désireux de progresser. Au final, le développement dépend du joueur. Tout ce qu’un club peut faire c’est d’offrir les conditions propices au développement à tous ses jeunes joueurs.

  189. @ Bongolio

    Je n’ai jamais vraiment aimé les probabilités et statistiques, alors vous avez fort probablement raison! Mais je le voyais un peu comme acheter trois billets de loterie. Vous avez x% (ou plutôt 0,00000000x% !) de chances de gagner le gros lot avec chaque billet, et vos chances totales de gagner correspondent à la somme correspondant au nombre de billets.

    Votre analyse par le pourcentage d’échecs représente probablement mieux la réalité du repêchage, toutefois. Le cas des Bruins cette année-là est assez parlant, quoique le succès avec DeBrusk correspond à peu près à ce qu’on aurait pu s’attendre en temps normal. Par contre, comme le souligne opeth, le nombre de joueurs de qualité repêchés par la suite est quand même ahurissant, ce qui donne l’impression d’une grosse opportunité ratée. Heureusement! On parle des Bruins, quand même. Et ils avaient déjà gagné le gros lot l’année précédente avec Pastrnak…

  190. @ opeth

    Je sais que nous ne pourrons jamais être d’accord sur cette question, mais quand vous parlez du développement des joueurs, vous me faites penser aux débats des spécialistes de la pédagogie. Le système scolaire français est un bel exemple de ce genre de débat. Ils produisent d’excellents résultats, avec une certaine tranche de la population d’élèves, notamment vers l’élite scientifique. Par contre, les (gros) défauts du système laissent un paquet d’élèves sur le côté, pas parce qu’ils sont bêtes, mais parce qu’ils ne sont pas réceptifs aux méthodes du système français.

    Ailleurs, on voit des approches complètement différentes qui permettent à plus d’élèves de mieux atteindre leur potentiel, mais qui peuvent peut-être produire moins de résultats en poussant moins, par exemple, à l’échelon de l’élite.

    Mais la pédagogie, c’est pour l’enseignement à toute une population. Le développement au hockey, c’est pour un petit échantillon de candidats au potentiel déjà confirmé par des années de jeu aux échelons inférieurs. Avec quoi, une petite centaine de candidats dans son pipeline gros max (entre les 50 contrats pros, les choix des années récentes en attente et les joueurs jamais repêchés dans son système de filiales), une équipe de la LNH pourrait accorder une attention vraiment particulière à ses poulains. Vraiment particulière. Et même si on ne peut pas tirer sur une plante pour la faire pousser, on peut faire plein de choses pour favoriser sa croissance.

    C’est sûr que si le joueur n’a pas la volonté ou la réceptivité, c’est plus difficile. Mais c’est comme certains élèves, ils ne sont pas nécessairement bêtes, sauf qu’il faut les prendre autrement. Et il y aura toujours des Albert Einstein, qu’on va traiter d’idiot tout au long de leur parcours, alors qu’il était pourtant un génie.

  191. Je viens de lire un article sur DLC qui décrit la saison actuelle du CH comme une saison perdue. Un tel constat relève de l’incompréhension de la situation ou du désir de flatter les partisans impatients dans le sens du poil. Comment peut-on écrire ça? Qu’est-ce que le CH a perdu cette année? La chance d’aller se faire sortir en première ronde et d’ainsi repêcher #20 au lieu de #9? Quand tu vois la progression d’un jeune comme Suzuki qui a surpris tous les observateurs, comment parler de saison perdue? Une saison perdue c’est ce qu’ont vécu Tampa Bay l’an passé avec le meilleur club de la ligue au classement général qui se fait sortir en quatre matchs en première ronde, ça c’est une année perdue. Une année où ton équipe est réellement aspirante et s’écrase. Le CH n’a jamais été aspirant à la coupe cette année. C’était une année de transition en attente de l’arrivée des jeunes du pipeline. Le résultat était connu d’avance. Une équipe de milieu de peloton qui va tenter d’obtenir la dernière place donnant accès aux séries. Elle allait réussir si tout tournait pour le mieux et les rater si ce n’était pas le cas. Ce ne fut pas le cas. Price a commencé la saison en tortue pour une deuxième année consécutive et les blessures sont venues donner le coup de grâce. Ceci dit, l’année n’est pas perdue pour autant. Le club aura 14 choix de repêchage en juin dont un qui sera probablement dans le top-10 si ils arrêtent un peu de gagner quand ça ne compte plus alors que les clubs adverses les prennent à la légère.

  192. @JJPaquin

    Si vous me dites que Lebalanc, Tinordi, Beaulieu et McCarron ont été des flops à cause du système du CH, alors il n’y a plus rien à dire. Je pense que ces quatre joueurs avaient des limitations dès le départ et n’avaient pas non plus le potentiel pour surmonter ces limitations. Tinordi et McCarron ont été choisis pour leur grande taille, mais avaient peu d’habiletés, Beaulieu a été choisi pour son patin, mais n’a jamais eu l’intelligence du jeu, alors que Leblanc a été choisi parce qu’il était un Québécois francophone. Il n’avait même pas une qualité supérieure. Je prends ces quatre cas car ils étaient des choix de première ronde, on pourrait ajouter Scherbak qui avait une bonne vision du jeu, mais aucune implication. Même un relatif succès comme Galchenyuk n’a pas dépassé un certain seuil. Il n’a jamais su adapter son jeu pour devenir complet. Tous ces joueurs sont allés ailleurs après et aucun n’a émergé. Il y a bien Tinordi qui 10 ans plus tard semble trouver un rôle dans la LNH, mais on s’entend qu’il n’a pas été repêché en première ronde pour éclore modérément 10 ans plus tard.

  193. Ce que Bongolio expliquait c’est que si tu as 50% de tirer pile (ou face), si tu lances la pièce 2 fois, tu n’auras pas 100% des chances de tirer pile. Il se peut bien que tu tires 2 fois face.

    Ce n’est pas 2 x 50% = 100%

    Même chose au repêchage… 2 choix à 40%, ça ne fait pas 80%. Ça fait plutôt 64%.

    L’exemple de JPP est vrai mais n’est pas adéquat. JPP parle d’acheter 2 billets d’un même tirage. Donc JPP posséderait 2 combinaisons sur un certain nombre déterminé de combinaisons. Il double ainsi ses chances. Si on prend l’exemple de pile ou face, c’est comme si il achetait les deux côtés. Il a 100% des chances de gagner. Toutefois, si il prend 2 billets pour 2 tirages indépendants, ce n’est plus le même calcul.

    Permettez moi d’ajouter que ces statistiques sont difficiles à visualiser pour le cerveau humain … et le Casino en profite largement.

  194. On a entendu ce commentaire quelques fois hier soir et ce matin, mais je ne peux pas croire qu’on puisse penser que les Isles, dans leur situation précaire après avoir longtemps lutté pour la première position dans leur division, prendraient un quelconque adversaire à la légère. Ils luttent pour leur survie, mais ils ont des difficultés, un peu comme les Leafs ou les Panthers en ce moment.

    La réalité, c’est que même si tout le monde est convaincu que le CH n’a aucune chance de faire les séries, et que plusieurs observateurs de salon voudraient qu’ils perdent volontairement tous leurs matchs pour améliorer la position de l’équipe au prochain repêchage, les joueurs et le coach y croient encore et vont essayer jusqu’à la fin, et ce n’est pas le jeu des principaux rivaux dans la course qui va les en décourager!

  195. La prise à la légère d’une équipe n’est souvent pas volontaire. Regardez la fiche du CH cette année contre Détroit et New-Jersey. Les NYI savaient qu’ils devaient gagner, mais ils savaient que le club devant eux n’était pas le meilleur. La prise à la légère est un phénomène psychologique insidieux.

  196. Je ne veux pas qu’ils fassent exprès pour perdre. Je suis juste frustré de les voir gagner quand ça ne compte plus.

  197. @ opeth

    Je ne parle pas spécifiquement des quatre ou cinq cas que vous mentionnez, je parle de façon générale. Sur ceux-là, spécifiquement, chaque cas est particulier et nous n’avons pas en main tous les éléments pour les analyser, mais je suis d’accord avec vous que McCarron et Tinordi étaient probablement des erreurs de choix à la base, sur des critères bornés (le gabarit) et insuffisants. Beaulieu et Scherbak semblaient avoir le talent, mais pas nécessairement la bonne attitude. Leblanc m’avait semblé avoir le potentiel et être sur la bonne voie à un certain moment, mais il a mal réagi à la pression et il a subi une blessure à la cheville qui peut expliquer en partie son sort.

    Après, il n’y a pas eu seulement les choix R1, il y a eu un bon paquet d’autres choix de rondes subséquentes et de candidats dans les filiales en cours de route. Et le fait qu’il n’ont pas connu le succès ailleurs par la suite n’est pas un indicateur suffisant. Un jeune de 18 ans qui commence chez les pros et qui voit son parcours prendre une tournure négative ne doit pas reprendre simplement son développement ailleurs quand il quitte une organisation à 22, 23 ou 24 ans. Il doit remonter la pente avant même de pouvoir penser à reprendre son parcours. Et quand, comme Leblanc, on a la possibilité d’avoir un diplôme universitaire de Harvard en poche, on se dit qu’il y a peut-être une vie en dehors du hockey. Ou alors d’autres vont jouer en Suisse, gagnent bien leur vie et ne regrettent pas la jungle de la LNH.

    Des Martin St-Louis qui, envers et contre tous, persévèrent et finissent par briller dans la LNH, il n’y en a pas beaucoup. Mais un joueur repêché en ronde tardive qui finit par percer et devenir un joueur d’impact, c’est un énorme bonus pour une organisation. Si ceux qu’on repêche en rondes tardives ne sont pas des culs-de-jatte, on devrait en voir à l’occasion! Avec un bon système de développement, une approche personnalisée autant que possible et une attention beaucoup plus soutenue, on pourrait voir des Jake Evans émerger un peu plus régulièrement des filiales, ce qui serait une bonne nouvelle.

  198. JJPaquin dit:

    Après, il n’y a pas eu seulement les choix R1, il y a eu un bon paquet d’autres choix de rondes subséquentes et de candidats dans les filiales en cours de route

    Ah oui! Quel est le bon paquet d’autres choix? Pas de 1e ronde en 2008, pas de 2e ronde en 2009, 2010, 2011, 2014, 2015 et 2016. Les deux seules années où le club a des choix de 2e rondes de 2010 à 2016, c’est en 2012 et 2013 où le club avait 5 choix de 2e ronde. Allez voir la qualité des joueurs sortis dans ces rondes. Le CH a obtenu Lehkonen et c’était déjà très bien dans les circonstances.

    Le CH n’est pas obligé de reconstruire pour rien. Il a dilapidé ses choix de 2e rondes, et les deux ans où il en a accumulé il n’y avait pas grand chose de bon. C’est la réalité à laquelle Bergevin a dû se confronter tout en ayant le mandat de tenter de gagner la coupe de son entrée en poste jusqu’à 2018.

    J’ai lu l’article de Marc DeFoy. C’est abominable. Le gars est allergique à la réalité et à la patience qu’elle exige. L’incurie de Gainey/Gauthier et les cinq premières années de chasse patate sous Bergevin ont rendu la reconstruction incontournable. Comme je l’écris dans mon texte principal, la culture face aux Canadiens doit changer au Québec. Pour reconstruire il faut payer le prix de quelques saisons plus difficiles et on est en plein dedans. Certains aurait souhaité un sabordage en règle, mais à Montréal c’est impossible. Le club doit offrir un alignement décent sinon ce serait l’hystérie généralisée encore plus aiguë que ce qu’on vit actuellement. La seule voie praticable était celle de la reconstruction en douce avec des vétérans pour appuyer les jeunes dans le processus et c’est ce qu’on vit actuellement. Heureusement Molson l’a enfin compris et depuis l’obtention de son mandat de reconstruire en douce Bergevin fait de l’excellent travail. Le plan est bien mis en oeuvre, il faut juste avoir la patience de récolter.

  199. @ JohnPaterson

    Merci pour les clarifications, sur les probabilités, c’est très juste! Mon 126% était effectivement une aberration, honte à moi…

  200. Hors sujet: terrible blessure à Johnny Boychuk hier soir, j’espère qu’il s’en remettra sans séquelles trop importantes.

    Mais dans tous les articles que j’ai lus au sujet de cet événement, aucun ne mentionne la solution pour éviter ces accidents: le protecteur facial complet!!

    Je citerai en particulier un article du Sporting News écrit par Jackie Spiegel:
    «NHL general managers at their meetings in Florida were shown new cutproof and Kevlar-reinforced undergarments to help prevent skate cuts like the ones suffered by Clutterbuck and Mikheyev. [Précision: ils ont subi une lacérartion au poignet après avoir été atteints par la lame d’un patin.] Kevlar socks became more popular following Erik Karlsson’s surgery in 2013 to repair a sliced Achilles tendon.
    «Obviously, the Kevlar would not have helped in Boychuk’s case; however, it did appear that the visor he was wearing — which became mandatory in 2013 — took the brunt of the skate’s impact.
    «Last season, Boychuk took a skate blade to the neck from the Maple Leafs’ Mitchell Marner that luckily did not slice his throat and just left a mark from the incident.
    «“It was really scary,” Boychuk said the following morning to reporters. “You feel it hit your neck, just thoughts go through your mind. It was really scary. I’m just happy that nothing serious happened.»»

    Les joueurs connaissent les risques, sont effrayés des conséquences, mais refusent d’utiliser les pièces d’équipement qui pourraient aider à réduire ces risques (protège-cou et protecteur facial complet, qui sont obligatoires au hockey mineur).

    Mais non, il faut être «tough» sinon on fait rire de soi (n’est-ce pas Tomas «col roulé» Plekanec?). Ou bien on affirme sans vraiment réfléchir que le protecteur facial complet réduit le champ de vision; mais pourtant, le joueur sur la patinoire qui a le plus besoin de bien voir la rondelle pour son travail porte bien le protecteur complet, non? Pourquoi serait-ce différent pour la vision du gardien?

    Dernier point concernant le protecteur facial complet: il permettrait d’éviter non seulement une blessure comme celle de Boychuk hier, mais aussi les fractures de la mâchoire comme celle subie par Danault il y a quelques semaines, et toutes les dents cassées qu’on voit régulièrement au cours de chaque saison, et le type de blessure subie à l’oeil par Juulsen qui semble avoir affecté sa carrière. Quand même pas mal pour une simple pièce d’équipement qu’on peut se procurer chez Canadian Tire! Et que tous les joueurs de football portent, même s’ils n’ont pas à se soucier d’être atteints au visage par une rondelle dure glacée lancée à 150 km/h, la lame d’un patin tranchante comme un couteau à steak ou la palette d’un bâton assez rigide pour être utilisé comme arme.

    Mais ce n’est pas grave, car les DG ont eu droit à une présentation sur des sous-vêtements en kevlar pour éviter des lacérations qui se produisent à ma connaissance assez rarement dans le cours d’une saison…

  201. @ opeth

    Le Ch a quand même eu 93 choix sur les 13 dernières années. C’était clairement trop peu, mais les Devils en ont eu encore moins, avec 85. Et c’était parfois dans les mauvaises années, aussi. Avoir le 3e choix en 2012, quand on voulait absolument un attaquant, c’était comme un mauvais sort…

    Par contre, Chicago en a eu 123 sur la même période. Ils n’en ont pas tiré beaucoup plus, au final, que le CH avec ses 93 choix, mais les Kane et Toews ont fait une grosse différence.

    Pareil pour les Pens, mais qui ont eu seulement 89 choix. Sauf qu’ils ont mieux fait que le CH. Ils ont trouvé 6 joueurs d’impact en rondes tardives, un de plus que le CH. Mais Crosby et Malkin, étaient deux beaux cadeaux. Le résultat, au final, pour Chicago comme Pittsburgh, c’est 3 Coupes.

    D’où la question, les bas-fonds sont-ils un passage obligé pour aller chercher deux ou trois mégastars au 1er ou 2e rang? Ce n’est pas ce que St-Louis a fait. Vont-ils en gagner 3? Probablement pas, mais une, c’est déjà pas mal, et ils sont encore compétitifs cette année. Et ils ont eu seulement deux choix top-5 ces 13 dernières années, comme le CH.

    Aller dans les bas-fonds, avec la loterie et l’imprévisibilité des cohortes, ne peut tout simplement plus être la voie à suivre. Pour les dirigeants d’un club LNH, faut trouver mieux. Bergevin a bien vu que son taux de succès en rondes tardives est meilleur que celui de la plupart des autres équipes, alors il est allé chercher le plus de choix possible, car ces choix ne coûtent pas cher. On verra s’il peut en tirer un club compétitif, mais ce sera long. Ces choix donnent des joueurs qui mettent généralement plus de temps à percer.

    Dans ce contexte, peut-on encore parler de reset? On parle plutôt d’une reconstruction sur un cycle long. Ce n’est pas dramatique, faut commencer quelque part, mais faut aussi être honnête avec les partisans.

  202. @ m-a

    Ma première réaction, à part l’épouvante liée à un patin au visage, c’est qu’il a été l’artiste de son propre sort. Il a donné une belle poussée dans le dos de Lekhonen après le sifflet, au moment où le bâton du gardien était juste dans ses patins. D’où la chute, et la blessure.

    On doit mieux améliorer l’équipement de protection des joueurs, mais de grâce, faudrait aussi nous épargner tous ces coups de bâtons, ces gants au visage ou mises en échec après le sifflet qui polluent les matchs et compromettent la sécurité des joueurs. Le «no-touch icing» a mis des années à s’imposer, mais a représenté une amélioration gigantesque à la sécurité des joueurs. Pourquoi avoir attendu si longtemps?!?

  203. @JJPaquin

    De grâce, ne mettez pas 2017, 2018 et 2019 dans le calcul des choix pour expliquer la situation actuelle. Il n’y a pas de joueurs choisis par le club lors de ces trois années qui sont actuellement avec le club, et les contributions passées de KK, Fleury, Poehling et Primeau ont été minimales. Aussi, en comptant ces trois années actuellement non significatives, vous gonflez le nombre de choix pour mal faire paraître le club. 28 choix c’est presque le tiers de votre nombre arbitraire de 93. Vous incluez aussi 2007, alors que le CH a renoncé à un engagement sérieux au repêchage en 2008. Alors si on élague comme il faut et qu’on enlève 2007 et 2017-2019, ça donne seulement 56 choix en 9 ans, avec seulement deux ans où le club avait son choix de première ronde et de 2e ronde. Ce sont les neufs années qui comptent actuellement car ce sont celles qui expliquent la situation actuelle. Il n’y a pas de manière lucide d’échapper à cette réalité.

  204. N’oubliez pas non plus la légalisation tacite des double-échecs qui a court dans la ligue. J’ai lu que les coachs enseignent maintenant aux joueurs à donner des double-échecs car c’est toléré la plupart du temps. Donc, si on flatte les gants d’un opposant avec son bâton tenu à une main on a plus de chance d’être puni pour avoir retenu que si on applique un solide double-échec dans le dos d’un adversaire. Arbitrage de clowns dans une ligue de clowns.

  205. Les journalistes/commentateurs recommencent à dire que le CH devrait y aller d’une offre hostile cet été. Désespérant…

  206. Matthias Norlinder vient d’être nommé meilleur joueur junior dans la 2 division suédoise j’ai hâte de voir si son club va être promu ou si il va être avec le rocket l’an prochain

  207. Bergevin a déjà dit que Norlinder jouerait une autre année en Suède l’an prochain. Si son club MODO n’est pas promu en 1e division, il a une clause échappatoire pour signer avec un club de 1e division.

  208. Mon analyse couvre la période 2003-2015, je l’ai bien dit. Arbitrairement, peut-être, mais c’est la période Timmins.

    Pas de 2016, 2017 ou 2018 là-dedans, même que je trouvais que 2015 était encore limite. Donc 93 choix pour le CH entre 2003 et 2015, incluant 2 top-5, Price et Galchenyuk. St-Louis a eu 105 choix, dont deux top-5 aussi, Erik Johnson et Pietrangelo. Pas mal kif-kif sur les top-5, mais 12 choix de plus au total ce n’est évidemment pas négligeable. Si on s’amuse à enlever des années maigres à l’analyse, faudrait le faire pour tous les clubs. Combien de choix de 1ere ronde ont déjà été transigés pour 2020? Une bonne dizaine, il me semble?

    Globalement, St-Louis a moins bien repêché que le CH sur cette période, ils sont en fin de première moitié de la ligue, alors que le CH est en fin de premier tiers. Les détracteurs de Timmins qui voient en lui le pire recruteur de l’histoire de la ligue ont tort, mais pendant ce temps St-Louis a une Coupe!

    Et ce n’est pas parce qu’ils ont plongé dans les bas-fonds pour ramasser des megastars au 1er ou au 2e rang. Leur équipe est beaucoup plus le résultat de transactions parfois heureuses, parfois moins. Quasiment le contre-exemple de Pittsburgh, Washington et Chicago.

    Je dirais quand même que la Coupe de St-Louis est le résultat d’un parcours erratique avec un alignement surprise des astres au bon moment. Mais ils ont encore un club compétitif qui peut surprendre. Le CH avait moins de choix au total, mais a mieux repêché. Sauf que l’équipe n’est pourtant pas au même stade.

    Faudra voir ce que 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020 vont apporter au CH, mais faudra probablement parler d’une reconstruction longue, rendu là, pas d’un reset. Surtout si on ne fait pas les séries cette année, ni possiblement l’année prochaine.

  209. On parle beaucoup de la possibilité de congédier Claude Julien si bien que Marc Bergevin est même venu confirmer qu’il serait encore en poste l’année prochaine. Au-delà de la blague voulant que ce soit la mort annoncée pour l’entraîneur (ça s’est vu souvent un congédiement peu après), je ne vois pas tellement l’utilité d’un changement de personnel.

    Je l’ai dit souvent, Claude Julien n’est pas mon préféré. Je lui reproche en particulier son approche plus conservatrice, on le voit peu adapter sa stratégie en cours de match, il semble préconiser la stabilité et ça se défend, mais il arrive alors qu’il se fasse «outcoacher» s’il a devant lui un adversaire qui change son approche en fonction du «matchup».

    Cela dit, il n’a clairement pas perdu son vestiaire et l’équipe qui joue pour lui affiche beaucoup de hargne et de combativité. Les résultats au classement sont décevants, mais il reste que l’équipe ne s’est pas si souvent faite déclasser. Ils sont plus souvent qu’autrement restés dans le match et ont affiché beaucoup de caractère. C’est bon signe je trouve.

    On a été assez malchanceux côté blessures et ça donne les résultats que l’on connaît et ça masque la progression que l’on aurait pu/dû observer cette année – certains mentionnent avec raison Suzuki à cet égard comme un baume sur nos blessures. Les blessures, ce n’est pas la faute de l’entraîneur. L’an prochain, avec le retour en santé de tous les joueurs, l’ajout des petits nouveaux (on se croise les doigts pour Romanov) et la progression des jeunes rétrogradés (je pense à KK qui a tous les outils pour exploser), on pourrait avoir de belles surprises.

  210. @Bongolio

    Mais on ne sait pas si un autre entraîneur avec un système de jeu différent n’arriverait pas à en soutirer davantage de qques joueurs. Peut être qu’un autre système utiliserait mieux les habiletés de certains joueurs (qui sait Drouin? Peut être un système qui accorde moins de lancers sur Price ou des lancers moins dangereux… je ne sais pas)

    Peut être qu’un autre entraîneur aurait plus de succès en PP ou en PK (je trouve le PK atroce à regarder en passant)

    Peut être un entraîneur qui aurait mieux enseigné à KK. Déceler et corriger de petits défauts chez lui (à ce propos, je n’avais rien à faire et, étant coach dans l’âme, j’ai revisionné des vieux matchs de KK pour mieux comprendre ce soir lol c’est l’article de RDS où Joël Bouchard dit qu’il voit une amélioration qui m’en a donné le goût)

    Comme tu le dis, Julien n’adapte pas sa stratégie dans un match. Il a laissé combien de pts derrière? Mon opinion c,est qu’il a aussi laissé la série contre Rangers en 2017 où il se sont fait éliminer en 6 matchs…. juste mon opinion.

    Enfin, je me demande jusqu’à quel point Julien a aussi un rôle à jouer dans la composition de l’équipe… genre «Aye Marc… ce joueur là, je ne suis pu capable. Va me chercher tel genre de gars à la place» ce qui amène des Martinsen, King, Ott… Ca je ne sais pas.

    Bref, on ne saura jamais où en serait l,équipe actuellement avec un autre coach. Ça ne veut pas dire que ce que l’on voit est le plein rendement.

  211. Hier en soirée, regardant le match Philadelphie-Washington, j’ai énormément apprécié la qualité de jeu d’ensemble des Flyers, principalement leur jeu de transition déenseurs-avants, et leur domination face à une équipe étiquetée par plusieurs comme de un légitime aspirant à la coupe Stanley pour conclure que ces ‘nouveaux’ Flyers, ceux de Vigneault et de therrien, il faudra les prendre au sérieux car ils ont les éléments pour aller loin et longtemps au mois de mai…si les astres leur sont le moindrement favorables !

    D’une part, je me suis rappelé que cette même équipe, les Flyers de Philadelphie, l’an dernier, ressemblait davantage à une bande vieillissante et sur le point de basculer dans les limbes de la LNH pour quelques années et d’être obligée d’opérer le « reset » total !

    D’autre part, un flash, j’ai pensé au aux Predators de Nashville, cette « belle » équipe qui, il y a à peine 2 ans, l’on voyait comme dominante pour plusieurs saisons à venir en raison principalement de leur exceptionnelle brigade défensive.

    Alors, pour la forme, j’ai pris au hasard (!) trois équipes et comparé leurs statistiques des 5 dernières années complètes et ai ajouté celles projetées de cette saison-ci.

    2019-2020* Position Victoires Points
    Philadelphie : 6e 48 106
    Nashville : 21e 40 89
    Montréal : 23e 37 86
    2018-2019
    Nashville : 8e 47 102
    Montréal : 14e 44 96
    Philadelphie : 22e 37 82
    2017-2018
    Nashville : 1e 53 117
    Philadelphie : 13e 42 98
    Montréal : 28e 29 71
    2016-2017
    Montréal : 7e 47 103
    Nashville : 16e 41 94
    Philadelphie : 19e 39 88
    2015-2016
    Philadelphie : 13e 41 96
    Nashville : 14e 41 96
    Montréal : 22e 38 82
    2014-2015
    Montréal : 2e 50 110
    Nashville : 6e 47 104
    Philadelphie : 24e 33 84

    * Saison 2019-2020 : projection à partir des données statistiques au 4 mars.

    Ce petit jeu comparatif, il n’a rien de scientifique je le reconnais d’emblée, et tout autre amateur de hockey pourra « identifier objectivement » 3 autres équipes et me faire mentir sur toute la ligne !

    Bref, j’en conclus qu’en raison du plafond salarial il est devenu presque impossible à une équipe de s’établir en dynastie (pensons aux Ch, aux Islanders, aux Oilers d’un autre temps que « les plus jeunes n’ont pas connu ») et de croire gagner la coupe à répétition ou même dominer ou même seulement flirter avec les meilleurs pendant quelques années, tout cela relève presque du miracle.

    Aussi quand la chance passe (une fois que tu es en série, tout est possible, dixit Bergevin) quand tu crois que les astres sont alignés, quand tu penses que ton équipe est à 1 ou 2 morceaux manquants, eh bien saute sur l’occasion, sur cette occasion ! All in !, comme ils disent.

    PS : 2014-2015 : si Price n’est pas blessé par la charge ‘légale’ de Kreider ! 2017-18 : Subban avait apporté dans ses valises le guide du défilé de la rue Sainte-Catherine ! 2018-19 : le tonnerre qui a éteint les Éclairs de TampaBay !

  212. KK qui dit en entrevue:

    «À Laval, on travaille sur les détails.
    À Montréal, tu es laissé à toi même. Il faut que tu découvres ces choses tout seul j’imagine»

    Euhhhhhh c’est moi ou ce n’est pas normal?

  213. @patin

    Vous donnez l’explication à l’absence de dynastie à la fin de votre intervention avec le fameux «all in» à la date limite des transactions. Les clubs gagnants ne peuvent se maintenir sur plusieurs années car il détruisent leur pipeline avec des échanges stupides pour de l’aide à court terme.

    La NFL est aussi une ligue à plafond salarial fixe et les Patriots se sont maintenus au sommet pendant plus de 15 ans parce qu’ils ont évité de dilapider leur banque de choix en retour de d’aide immédiate. Au contraire, le club laisse régulièrement partir des agents libres qui signent ailleurs à fort prix et les Pats reçoivent des choix de repêchage compensatoires de la ligue pour atténuer les pertes.

    Dans la LNH l’exemple des Blues en est un bon. Ils ont gagné la coupe l’an passé malgré le fait qu’ils avaient échangé Paul Statsny et Kevin Shattenkirk lors des deux années précédentes à la date limite en retour de choix de 1e ronde, et ces deux choix sont passés dans des échanges qui ont permis à Saint-Louis d’acquérir Braydon Schenn et Justin Falk. Falk ne les a pas aidés à gagner la coupe car il est arrivé à Saint-Louis en septembre 2019.

  214. @ JohnPaterson

    Non, ce n’est juste pas normal. C’est sûr que KK aurait été mieux à Laval l’année dernière, et peut-être même cette année, mais ce n’est quand même pas normal qu’un jeune qu’on décide de garder «en haut» soit laissé à lui-même. On ne le savait pas concrètement, mais on pouvait le supposer. Là, on a une déclaration qui le dit clairement.

    Mais bla, bla, bla, la LNH n’est pas une ligue de développement et bla bla bla les bons joueurs vont se révéler eux-mêmes. On peut toujours y croire.

    Claude Ruel doit se retourner dans sa tombe… Mais bon, bla bla bla Ruel n’avait aucun impact sur le CH dans son temps, il était juste une fixture dans le décor…

    Pendant ce temps, on nous parle de Cirelli à Tampa Bay, un produit maison, choix R3, qui est devenu un élément essentiel du club.

    Ma prochaine analyse, si j’ai le courage, ce sera de prendre les prospects R3 et plus repêchés entre 2003 et 2015, et comparer le nombre de matchs joués en AHL. On va bien voir si certains clubs sont arrivés à se démarquer, ou si ces joueurs-là se sont tous révélés eux-mêmes. Autrement dit, est-ce que ce sont tous des Gallagher?

  215. J admire le courage de kk de dire qu’avec Julien tu est laisser a toi meme j’en suis sur que plusieurs jeune de l organisation pense la même chose. Pour moi Julien est un coach dépassé le ch doit engagé un coach jeune qui sait développée les jeunes joueur.

  216. Je suis d’accord avec l’affirmation selon laquelle la LNH n’est pas une «ligue de développement» en tant que telle, mais comme dans toute entreprise, il faut quand même qu’il y ait une notion de formation continue. Ce n’est certainement pas la crainte de se faire bencher ou rétrograder à la moindre erreur qui aidera un joueur, jeune ou moins jeune, à progresser dans sa formation continue, surtout s’il doit s’adapter à un nouveau système de jeu (si ma mémoire est bonne, je crois que c’est Chiarot et Cousins qui avaient parlé de cet aspect en début de saison).

    Cela étant dit, il y a un aspect qui me semble un peu particulier chez les Canadiens dans la gestion des joueurs. Je remarque souvent, surtout dans le cas des défenseurs, qu’un joueur «borderline», pour qui la moindre erreur ou difficulté peut signifier la réduction de son temps de jeu ou un retour sur la passerelle ou dans la LAH, se retrouve souvent jumelé au joueur fraîchement rappelé ou qui fait un retour au jeu après avoir été «healthy scratch» depuis plusieurs matchs.

    Je n’ai aucune idée de la façon dont ça se passe dans les rangs élites, mais ça ne me semble pas optimal comme façon de procéder. À titre d’exemple, au hockey mineur quand je fais partie du groupe d’entraîneurs des équipes de mes gars, si on doit faire appel à un joueur affilié, on s’organise pour le faire jouer avec notre meilleur défenseur ou nos meilleurs attaquants pour minimiser l’impact global. Disons que ça ne me viendrait jamais à l’esprit de le jumeler à mon défenseur le moins fiable…

  217. JPPaquin

    J’ai fait une analyse semblable ci-dessus: Le 26 février 2020 à 17 h 03 min,

  218. Je n’ai rien trouvé d’écrit sur le fait que KK aurait émis une telle opinion. C’est évidemment du bonbon pour la meute journalistique si c’est vraiment ce qu’il a exprimé. Mais…

    Car il y a un mais…KK est encore très jeune et peut-être que sa frustration a pris le dessus…surtout après le rappel de Vejdemo. Au lieu d’analyser le fait qu’il n’était pas vraiment prêt à jouer dans la LNH, il aurait pu prendre un certain recul et admettre que son développement doit se faire au niveau inférieur afin qu’un jour, rendu au niveau supérieur, il n’ait pas à se faire enseigner telle ou telle chose. Je m’attend à ce qu’un jour il revienne sur cette déclaration et dise qu’il avait tort, que son séjour dans la ligue américaine a été la meilleure chose qu’il lui soit arrivée afin de parfaire son jeu. Le temps le dira…lol. Je pense qu’il faut prendre le tout avec un grain de sel.

  219. Tu amènes avec le club un jeune de 18ans. En plus il vient d’une ligue européenne (donc patinoire olympique et systèmes de jeu différents)… puis tu le laisse à lui même? Invraisemblable.

    Combien de coaches, assistant coaches, personnel développement des joueurs, personnel vidéo déjà?

    Pour moi, idéalement, les jeunes joueurs surtout auraient une intervention multi-disciplinaire: un dossier informatisé avec ses forces, ses faiblesses, un plan individuel pour corriger ces faiblesses, un volet nutrition, un volet psychologie, un volet entraînement physique. Le personnel vidéo travaillerait à monter des séquences. On dirait que ça ne se fait pas…

  220. @ JohnPaterson

    En effet, je l’avais vu et bien apprécié, mais je ferais ce que vous évoquiez en poussant plus loin sur le nombre de matchs joués et de saisons en AHL et les stats en utilisant mon classement des joueurs par catégories, NHLer (plus de 20 matchs), 200+, impact et star. Un Gallagher qui atteint la LNH et devient une star sans avoir séjourné pour la peine en AHL (il y a joué la saison du lockout!), c’est un bon point pour l’équipe recrutement. Un Ondrej Palat, qui passe quasiment 2 saisons en AHL, puis gradue et devient une star, c’est un bon point pour le recrutement et un bon point pour le développement.

  221. Kataway, on ne remet pas en doute les bienfaits d’une d’émotion à Laval. Je pense que KK va aussi l’admettre….

    C’est la citation qui dit qu’il était laissé seul à découvrir ces choses là par lui même avec le grand club qui est ahurissante

  222. @JohnPaterson

    Bon point, je ne crois pas que ce soit forcément optimal, il est même possible qu’un autre entraîneur ferait mieux avec le même groupe ou pire selon les compatibilités. Ce serait même naïf de croire que tout est parfait avec n’importe quel entraîneur …

    Tout ce que je veux dire, ici, c’est que dans la mesure où l’équipe semble acheter le plan de match et que ça fonctionne à peu près, il y a peu d’intérêt à changer (d’autant plus que la NHL étant le boys club qu’elle est, on changerait un entraîneur old school conservateur pour un autre old school conservateur, presque certain). Un coach va rapidement être éjecté dès qu’il perd son vestiaire, ça ne semble pas être le cas ici.

    Peut-être lorsque l’équipe aspirera aux grands honneurs légitimement (si ça arrive un jour) il serait plus avisé d’aller avec un entraîneur plus tacticien, meilleur communicateur, psychologue ou plus habile avec les jeunes ou plus «quoi-que-ce-soit-que-vous-trouvez-qui-manque-à-Julien». On peut aussi juste en ajouter dans l’équipe de coach si on trouve que Claude Julien livre le reste de la marchandise, c’est difficile à dire quand même de l’extérieur …

    Du reste, moi je trouve qu’il se débrouille pas si mal avec ce qu’il a et vu de loin, l’équipe semble suivre son coach. Mais bon, c’est juste mon impression assez subjective, il faut l’avouer.

  223. Voyons donc! Vous pensez vraiment que le petit KK a été laissé à lui-même avec le grand club? C’est pas sérieux. Kotkaniemi joue dans des situations différentes à Laval qu’à Montréal d’où l’occasion de lui enseigner certaines choses. Aussi, c’est drôle, Suzuki joue avec le grand club, il n’est jamais passé par Laval, et il s’en sort pas mal du tout. Je pense que de faire la LNH à tout juste 18 ans et d’y connaître un léger succès dès le départ est un peu monté à la tête du jeune et aujourd’hui il est un peu frustré. Bouchard l’a dit souvent en entrevue, à Laval il peut se permettre d’envoyer des joueurs dans des situations où il sait que les jeunes vont commettre des erreurs et c’est là le but. Leur faire commettre des erreurs pour ensuite pouvoir enseigner les corrections. Un entraîneur dans le LNH ne peut se permettre de faire ça. Il est là pour gagner chaque match.

  224. @opeth, une autre fois, vous exprimez en d’autres mots ce que je voulais dire…

  225. On ne dit pas qu’il faut faire jouer KK en LNH pour qu’il se développe. Au contraire, sachant ce qu’on sait aujourd’hui, il aurait du aller à Laval l’année dernière. Dans le pire des cas, voyant comment les choses se déroulaient cette année, il fallait l’envoyer à Laval après son séjour sur la liste des blessés pour «remise en forme».

    Sauf que pendant qu’il est dans la LNH, il pourrait continuer à se développer. Ca ne veut pas dire le faire jouer plus de minutes, coûte que coûte. Ca veut dire plus d’encadrement, d’enseignement, de videos. Plus d’occasions où le coach lui fait part de ce qu’il ne fait pas bien, et de temps avec les entraîneurs pour corriger ses défauts. Et si ses défauts sont trop importants, il faut le renvoyer à Laval pour qu’il puisse avoir plus d’occasions de faire des erreurs pendant des matchs. C’est, on pourrait penser, ce wqui se passe avec les jeunes dans une équipe LNH. Mais selon ce que nous dit KK, ce n’est pas le cas au sein du CH. Hypocrisie ou honnêteté naive?

    Si Suzuki fait bien avec le grand club, faut pas oublier qu’il a bénéficié d’une saison additionnelle dans le junior pendant laquelle il a acquis encore plus de confiance, et qui lui a permis de faire un sacré déclic jusqu’à devenir un véritable «difference maker» en séries. Une expérience inestimable.

    Mais Suzuki fait probablement partie de ces jeunes qui perceront, quoiqu’il advienne. Le genre de prospect que les entraîneurs de la vieille école adorent, parce qu’ils n’ont pas besoin d’encadrement. Il va survivre à la sélection naturelle.

    Si on veut se contenter de ce genre de prospectnqui peut éclore tout seul, on peut. Le prix, c’est d’en laisser quelques bons, mais qui auraient eu besoin d’un coup de pouce, sur le bas-côté. Pas sûr que le CH puisse se permettre ce luxe, mais Molson a l’air proche de ses sous…

  226. J’abonde dans le sens de JPP.

    …surtout que KK est dans cette situation particulière: il arrive d’Europe où le hockey est différent, où les systèmes de jeu sont différents entre autres à cause des traditions mais aussi des dimensions de la patinoire olympique.

    La patinoire a 4 m de plus en largeur ce qui est quand même beaucoup… assez pour changer les stratégies.
    Il y a aussi 2 pieds de plus derrière le filet. Pour KK ca implique l,attaque et la défense car le centre doit défendre profondement dans sa zone.

  227. Pour un paquet de raisons c’était probablement mieux de le laisser en bas l’an passé. Côté marketing, c’était plus gagnant qu’il commence avec le grand club, surtout qu’il avait bien fait en début de saison. Je pense que ça a beaucoup joué, les fans et les journalistes avaient hâte de le voir à l’oeuvre et avouons qu’on a tous trippé.

    Cependant, en rétrospective, ça ne lui a peut-être pas bien servi. Il aurait été sans doute préférable qu’il continue son apprentissage et surtout son adaptation au jeu nord américain dans le club école où il pouvait avoir un rôle plus prépondérant et peut-être mieux se développer. On ne le saura pas parce qu’on peut seulement vivre une réalité parallèle à la fois …

    Maintenant il faut gérer la situation, un séjour à Laval où il peut travailler sans le même niveau de pression lui sera certainement bénéfique. Qu’il retrouve son sourire, sa confiance et travaille sur ses petits bobos. Le kid a trop de talent pour ne pas rebondir !

  228. @Opeth

    Bien fait de me remettre à l’ordre.

    C’est vrai que les arénas de la Liiiga ont des largeurs variables entre 28m et 30m. Ça je savais… mais j’ignorais par contre que la majorité avait 28m. C’est un tiers qui ont 30m et les autres de dimensions intermédiaires.

    Anecdote: Pour avoir joué sur ces surfaces dans mon jeune temps, les dimensions font une énorme différence. Ça change de beaucoup la vélocité des tirs et des passes si on se fie uniquement aux repères habituels (lignes, cercle, tiers/milieu de la bande). Nos passes tardaient à se rendre et le synchronisme faisait défaut.

    Autre truc: 2, 3 ou 4 mètres de largeur, c’est énorme une fois multiplié par la longueur! Car on parle bien de superficie pour un joueur qui veut en déborder un autre et un défenseur qui tente de couvrir une zone.

    Ceci dit, je pense aux défauts que je trouve à KK et je trouve qu’ils seraient bien plus pénalisant sur de grandes surfaces.

  229. J’ai personnellement joué, il y a bien longtemps, sur deux patinoires olympiques, celles de Lake Placid et de Albertville. C’est certain que la largeur fait une différence, encore plus pour un joueur de ligue de garage qui n’a pas un gros coup de patin…

  230. Vous parlez de la largeur des patinoires olympiques et j’en ai déjà parlé…peut-être sur l’ancien forum de Mathias. Je trouve que la LNH a manqué le bateau au début des années ’90 et n’exigeant pas que les nouveaux amphithéâtres soient construits sur ce principe. En éliminant le principe d’hors-jeu de la ligne rouge, le jeu est devenu beaucoup plus rapide et il me semble que la largeur des patinoires olympiques auraient avantagé les bons patineurs, les petits joueurs, etc. Je n’y voyais que du positif. L’argument contre était que quelques rangées de siège seraient perdues…ouin…pas fort comme argument. Me semble que ça aurait pu être comblé d’une manière ou d’une autre.

  231. Réjean Tremblay qui déverse un peu plus de son fiel en commentant sur la bouffe offerte par le Canadien…ou je ne sais qui d’autre. Il a vraiment du temps à perdre pour passer sa frustration sur le fait qu’il n’a plus accès aussi facilement qu’auparavant sur ses entrées privilégiées qu’il avait il y a de ça quelques années déjà. On lui a enlevé son nanane et voilà que monsieur boude et reboude…lol. Quand la frustration prend le dessus sur ton métier, il serait peut-être temps que tu fasses autre chose dans la vie. Il a beau bien écrire, j’aime beaucoup mieux quand il parle d’histoires humaines. Serait-il en train d’oublier que le Canadien est en train de travailler pour finalement nous présenter une bonne équipe d’ici quelques années? Dommage qu’il ne veuille pas le voir ou en parler quelque peu.

    Je le répète (car je l’ai déjà mentionné), je ne serai pas tendre envers les journalistes qui font un travail merdique comme celui-ci.

  232. Demande spéciale!

    À ceux qui ont vu jouer Henri Richard, ce serait bien gentil à vous de partager vos souvenirs!

  233. Je l’ai vu seulement en fin de carrière, un peu impuissant dans la défaite en séries face aux Sabres en 1975. Il a ensuite pris sa retraite. Dommage, j’ai donc seulement une impression qui ne représente que son déclin.

    Par contre, j’ai toujours trouvé que son record de 16 Coupes est surtout circonstanciel. Il a été au bon endroit au bon moment.

  234. Une erreur de frappe sans doute JPPaquin…c’est 11 coupes et non 15 qu’il a gagnées.

    Oui, j’ai vu Henri pendant quelques années. Son but contre Détroit serait peut-être refusé aujourd’hui…je pense. Il serait revisé, ça c’est sûr. J’avais 15 ans à l’époque (1966). On dit souvent que Patrick Roy a inventé le style papillon. Regardez bien la position de Crozier sur ce but. Il le faisait bien avant Roy. Moins de technique peut-être mais il le faisait. Parfois, à l’aide de sa mitaine pour capter les rondelles, il s’accrochait à la barre horizontale pour ne pas tomber par en arrière.

    Pour revenir à Henri, c’était un caractère bouillant, un peu comme son frère Maurice. Maurice aura eu un impact plus grand sur ce qu’on appelait alors les canadiens français, surtout suite à son expulsion des séries par l’ancien président de la ligue…Campbell si je me souviens bien…c’est sûrement retraçable sur net. Henri n’avait pas de demi-mesure. Il s’en était pris à Serge Savard dans le vestiaire, question de mettre les points sur les i et les barres sur les t…lol.

  235. La discussion en lien avec la citation de KK semble prendre pour acquis que ce que KK a dit, c’est la vérité. J’ai des doutes là-dessus. Bien sûr, il est probablement encadré de plus près à Laval qu’à Montréal, mais je pense qu’il est surtout plus ouvert au message de Bouchard qu’à celui de Julien. Il semble avoir une certaine attitude le jeunot (normal, il a été accueilli en héros, voire en sauveur à Montréal à 18 ans… un peu comme Poehling d’ailleurs :-O) et ne semble pas le plus réceptif. Combien de fois Julien a vanté Suzuki en disant qu’on avait besoin de lui expliquer les choses une seule fois pour que ça se corrige? Était-ce un message indirect envers KK? Je ne sais pas, mais je ne prendrais pas pour du cash tout ce que dit un jeune de 18 ans à l’ego froissé. C’est bon d’avoir de l’attitude. Espérons que Bouchard parviendra à bien la canaliser.

    Pour ce qui est de Henri Richard, je l’ai surtout vu sur papier glacé et non sur la glace (je n’étais pas encore né quand il a pris sa retraite). Par contre, je ne sais pas pourquoi, mais pas plus tard que hier, je me demandais s’il était mort ou pas. J’ai dû le sentir venir…

  236. J’ai suivi toute, oui toute, la carrière d’Henri Richard. Détermination et Vitesse!
    Il était considéré comme un patineur hors-pair ce qui lui a épargné plusieurs mises en échec car justement en raison de sa vitesse et de ses «spinorama» il faisait rager les défenseurs de l’autre équipe car bien souvent les défenseurs étaient plutôt lents et gros.
    Il a dû «s’établir», pour ne ne plus être considéré comme le petit frère de Maurice et cela s’est produit contre Boston : il a livré 3 – peut-être 4 – combats ce même soir… et à cette époque les joueurs ne portaient pas de casque pour absorber les coups de poing de l’adversaire.

    Il a porté le chandail du CH 18-20 ans et bon nombre de ces années le furent alors que la LNH comptait six équipes, les six originales : la rivalité entre elles était énorme (ainsi le samedi soir le Canadien recevait par exemple les Rangers et le dimanche soir le CH jouait ou plus justement disputait la victoire à ces mêmes Rangers au Madison Square Garden de NewYork … les règlements de compte étaient souvent nombreux. Mais Henri déclarait toujours ‘présent’!
    Il y avait également une espèce de rivalité, une saine rivalité, entre quatre joueurs de centre d’autant d’équipes, tous «fabricants de jeux», qui avaient un style axé sur la vitesse et qui devaient faire 150 livres tout mouillés et tous les quatre étaient des gagnants : alors outre Richard, il ya avait Dave Keon, Toronto, Norm Ullman, Détroit, et Stan Mikita, Chicago,… et tous les quatre sont au temple de la renommée du hockey.

  237. Je trouve cette comparaison de Julien entre Henri Richard et Gallagher pas mauvaise du tout. Le hockey a beaucoup changé depuis les années Richard. Je me souviens d’avoir vu la dernière année de Maurice. Vrai que c’était des belles années ces confrontations avec les adversaires du temps et comme dit «patin»…»alors outre Richard, il y avait Dave Keon, Toronto, Norm Ullman, Détroit, et Stan Mikita, Chicago,… et tous les quatre sont au temple de la renommée du hockey.» Des joueurs que j’ai tous vu jouer. Et il y en avait bien d’autres. Le temps des 6 clubs était une belle époque. Même s’il ne faut pas vivre dans le passé…lol.

  238. 7 ième match de la Coupe au vieux Stadium de Chicago. La foule en délire tout le long du match comme seulement cette foule peut le faire grâce accompagnée par leur fabuleux orgues. Milieu du match Chicago mène 2-0 et domine complètement. La foule continue de hurler car ça sent la Coupe. Lemaire marque de la rouge contre Tony Esposito. (Autre gardien style papillon) en troisième Henri prend ça en main. Il marque deux fois dont le second en contournant Keith Magnussen. Le plus beau but gagnant d’un septième match.

  239. J’ai vu 15 coupes des Canadiens, mais 1971 fut une excellente cuvée et j’ai dû perdre la voix après ce but. Mais je me souviens aussi très bien du boulet incroyable de Jacques Lemaire.

  240. Y a plus rien a dire sur la saison du CH…malheureusement. J en suis un grand partisan et j espère que l avenir est pour bientôt.

    J ai regarde Bruins-Tampa Bay hier soir. Ce ne sont pas mes equipes favorites, loin de la, mais c est le fun de voir deux equipes qui préparent la guerre en pensant se revoir tard en éliminatoires. Coleman et Goodrow sont des acquisitions de caractère…tres positif. Cirelli ne s en laisse pas imposer, meme par Chara. Les Bruins demeurent les Bruins: intenses, agressifs hargneux et pas mal talentueux.

  241. J’ai noté ça moi aussi pour le match entre les Bruins et le Lightning. Je ne sais pas ce que vous pensez de Sergachev mais en voilà un que je n’aurais jamais échangé. J’en ai déjà parlé auparavant…rien contre Drouin mais bon. Il est impressionnant ce jeune défenseur et il va le devenir encore plus avec les années. Je n’aime pas les combats au hockey mais j’ai quand même regardé quelques uns où Sergachev est impliqué et il tient son bout pas à peu près. Vraiment dommage…enfin…c’était le prix à payer pour un avant de qualité. En espérant que Drouin nous en donne encore davantage l’an prochain…car il était bien parti cette année.

    Une chose qui manque au Canadien est ce côté papier sablé qu’on a vu hier dans ce match. Je ne veux pas partir en tourbillon avec ça mais Tkachuk à Ottawa a pas mal plus ce trait de caractère que Kotaniemi. Oui, je sais, ce dernier a tout près d’un an plus jeune mais, il n’a pas ce côté rugueux du joueur à Ottawa. En enpérant que KK ajoute un peu de cet élément cet été à son répertoire de joueur talentueux. Lui aussi je l’ai vu dans un combat et il ne donnait pas sa place. Ce n’est pas ce qu’il doit faire en premier mais il doit se faire respecter. C’est un ligue où tu dois te défendre, sinon tu es bouffé par les autres. Il faut absolument que Poehling ajoute un peu de cet élément à son jeu lui aussi. On ne s’en sort pas autrement étant donné que l’arbitrage laisse tout passer ou presque en séries. Je n’aime vraiment pas mais c’est une réalité dont la ligue ne veut se départir. On dit que c’est intense mais en même temps ça atteint parfois des limites inattendues…vraiment bizarre comme ligue…

  242. @ConnardSmart

    Oui.. paroles pleines de sagesse. Ça dépend de la définition de bientôt.

    Méchante game hier entre le Lightning et Boston. Wow.

    À propos de Tampa: ils ont techniquement fini par perdre Lecavalier pour rien puisqu’ils ont racheté son contrat. À $7M il était inéchangeable. Tout ça sans grande conséquences négatives apparentes! On est tous d’accord que perdre un joueur pour rien ce n’est pas optimal.

    Puis, ils ont échangé StLouis contre Callahan et 2 choix de premier tour (2014 et 2015). Ils ont par deux fois échangé ces choix aux Islanders. Celui de 2014 contre 2 choix de 2e tour. Celui de 2015 contre un 2e et un 3e. Bizarre quand même. Se départir de choix de premier tour pour reculer, 2 années de suite et à la même équipe!

    Ces choix ont rapporté aux Islanders HoSang et Beauvillier. Le bouquet de choix a rapporté Cirelli au Lightning.

  243. @Kataway

    Celui qui a décidé que Sergachev était dispensable à cause Mete s’est trompé.

    Je suis pessimiste quant à Drouin. En regardant de vieux matchs pour comprendre ce qui arrivait à KK, le jeu de Drouin m’a sauté aux yeux. Pour ma part, il ne fait pas les bonnes choses et prend de mauvaises décisions en possession de la rondelle. Ce joueur ne cadre pas avec ma philosophie. Je ne sais pas si ces choses s’enseignent. Ça relève plus du «hockey IQ». Il a tellement de talent que ça marchait dans le junior… mais plus dans la LNH.

  244. Quant à KK , je suis plus optimiste. Mais je ne comprends pas pourquoi ça fait un an et demi qu’il joue dans la LNH et qu personne n’a corrigé un simple défaut:

    KK tient TOUJOURS son bâton à 2 mains. C’est remarquable et inhabituel. Ce faisant, il ne coupe aucune ligne de passe. Lorsqu’il forecheck, il va patiner vers le porteur en tenant son bâton à 2 mains. Il ne peut donc pas l’utiliser pour balayer, taper le bâton de l’adversaire, l’isoler ou le forcer à patiner dans une direction précise. KK est donc facilement contournable et le joueur adverse peut aussi compléter des passes. Ça, on enseigne ça au niveau peewee et ça s’appelle avoir un «active stick». Capres une saison complète et demie dans la LNH…

    Les choses que j’ai vues sont relativement simples. Je pense qu’il va donc s’améliorer davantage que Drouin.
    Ne restera que sa posture peu orthodoxe sur patin qui le met en déséquilibre et le limite.

  245. Le 8 mars 2020 à 12 h 53 min, JohnPaterson a dit :

    @Kataway

    Celui qui a décidé que Sergachev était dispensable à cause Mete s’est trompé.
    ==========================================
    Difficile de savoir si la décision a été prise dans ce sens là mais j’ai toujours dit que je n’échangerais jamais un joueur de défense de qualité contre un joueur d’avant de qualité. Pour moi, ça passe par la défense en premier et une fois que c’est réglé on y a avec l’avant. Je trouve que Toronto est un exemple parfait du choix contraire. Ils ont de superbes joueurs d’avant mais je crois sincèrement qu’ils vont avoir beaucoup de difficultés à aller jusqu’au bout de leur rêve à cause de leur faiblesse en défensive. C’est seulement mon opinion et ça n’engage que moi remarquez bien. Mais on a laissé aller tout un joueur de défense…vraiment dommage…

  246. Evans I’m in Evans
    Pourquoi pas un trophée pour le meilleur passeur dans la lnh le trophée Henry Richard.

  247. Chez l Avalanche, Zadorov est healthy scratch depuis 2 matchs…probablement disponible pour pas trop cher cet été.

    Toronto s ennuie de Khadri et priorise l attaque aux depends de la defensive…Domi plus Mete contre Morgan Reilly et Hyman en juin prochain peut être???

  248. A Buffalo, Ristolainen veut partir depuis 2 ans…contre Petry ou Tatar ??

    Panerin et Duchesne n ont pas été remplaces a Columbus…Drouin et Kulak contre Foligno et Savard.

    Evidemment, toutes ces transactions ne sont ni possibles et ou appropriées a réaliser en meme temps, mais il y a assez de materiel a rendre disponible par le CH (y compris possiblement une couple de R-2 ou 3) et assez d actifs intéressants disponibles ailleurs pour améliorer l equipe. Plus de hargne, de constance et de fiabilité, une defensive raffermie, un autre finlandais pour rendre KK confortable, pas de sacrifice majeur cote vitesse ou jeunesse avec une relève qui pointe en attaque a Montreal.

    Tout ca est compatible avec un reset, une masse salariale gèree correctement et une acceleration de la remontée de l equipe.

  249. @JohnPaterson

    Je suis d’avis que le «hockey IQ» s’apprend, et s’enseigne. Mais encore faut-il que le joueur veuille travailler pour apprendre et que son ou ses entraîneurs aient les capacités de lui enseigner…

    À ce sujet, Justin Bourne du site The Athletic a publié samedi un article intéressant où il parle de l’utilisation de la vidéo par les équipes de la LAH et de la LNH. Bourne est le fils de l’ancien des Islanders Bob Bourne et a joué quelques matchs dans la LAH, et a aussi été coach vidéo pour les Marlies dans la LAH.

    Dans son article, il décrit comment, en tant que responsable de la vidéo, il avait accès à plusieurs outils spécialisés pour isoler les séquences d’intérêt (celles que les partisans et les journalistes ne voient pas, ne veulent pas voir ou ne voient pas assez souvent dans le cours d’un match ou d’une saison) et les indexer pour en faire un dossier qui sera utilisé ultérieurement par le ou les entraîneurs pour faire de l’enseignement.

    Un des points qu’il essaie de faire comprendre aux lecteurs est que pour un aspect précis comme les sorties de zone par exemple, il était facile pour lui de voir qu’elles fonctionnaient bien la plupart du temps au cours d’un match parce qu’il isolait ces séquences, plusieurs dizaines au cours d’un match, et les mettait bout à bout, alors que pour le partisan ou le journaliste moyen, il n’en remarque que quelques-unes et a tendance à ne se rappeler que des événements marquants comme une erreur qui mène à une chance de marquer ou à un but.

    Mais une autre chose que Bourne mentionne dans son article, c’est que cette interprétation biaisée que font les partisans et les journalistes, certains entraîneurs chefs ou adjoints la font également, que ce soit par manque de temps ou d’intérêt ou par paresse (intellectuelle?).

    Il y a donc beaucoup de ressources à la disposition des intervenants de la LNH, et même de la LAH, mais encore faut-il que ces intervenants (entraîneurs et joueurs) soient disposés à les prioriser et à les utiliser à bon escient.

  250. @ JohnPaterson

    Excellents points, et j’ajouterais dans le même esprit ce que nous rapporte Martin Leclerc de son entrevue avec Daniel Lacroix (pour une entrevue, Martin Leclerc arrive à se débrouiller sans tout gâcher). Lacroix a une fiche assez impressionnante avec Moncton, en LHJMQ, et il parle de certaines implications de la gestion des joueurs et du développement aujourd’hui. Assez éclairant!

  251. @ Connard Smart

    Risto pourrait apporter certaines dimensions au jeu de la défense du CH, mais il me semble que je regarderais de près avant de faire son acquisition. Il n’a pas une très bonne réputation, il me semble?

    Perso, je ne suis pas très chaud à un candidat de ce genre, ni même de Matheson, le genre de joueur qui peut sortir de nulle part et donner des coups ou des mises en échec douteuses. Je n’ai rien contre la robustesse, mais seulement dans le genre franc et honnête, comme le fait généralement Weber, par exemple.

  252. Chronique pathétique de Canton ce matin qui fait l’innocent de ne pas comprendre là nouvelles direction du CH. Aucune patience pour le reconstruction en cours et pensée magique de résultats immédiats. Opeth fait gratuitement ici, avec les auttes intervenants, une analyse infiniment supérieure aux supposés journalistes de Mtl qui devraient comprendre ce qui se passe vraiment derrière les propos du CH.

  253. Nouvel article où je me demande si Molson et Bergevin pourront résister à la pression médiatique pour qu’on modère le processus de reconstruction en échangeant de la jeunesse pour de l’aide immédiate. Je donne des exemples dans le texte pour illustrer l’impatience irrationnelle des journalistes, même ceux qui généralement me semblent compétents.

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