Texte du membre drakm72
Quelques observations.
1. Price est considéré comme le meilleur joueur de l’équipe et un gardien élite. Or, ses débuts saison depuis 2 ans sont couci-couça. Sont-ce ses 32 ans, sa vie familiale, sa vie amoureuse qui font en sorte qu’il n’a ni l’énergie ni la concentration qu’il avait plus jeune? Allez savoir. Toujours est-il qu’il est un peu plus lent qu’à l’habitude. Lent dans ses déplacements, dans ses prises de décision et, surtout, dans sa gestion du match. De plus, il n’est pas intimidant ces temps-ci pour l’adversaire.
2. Weber. Même constat que Price : lent. Son jeu d’ensemble est mauvais, en partie parce qu’il joue avec Mete et en partie parce que son jeu en est un de réaction et non de d’anticipation. Par exemple, le bon Weber est celui qui appui l’attaque comme quatrième homme en zone neutre et dans les 15 premiers pieds de la zone adverse. Ces temps-ci, on ne le voit nulle part en zone neutre et seulement à 3 pieds de la ligne bleue adverse. Cela me dit qu’il n’a ni confiance en ses propres moyens, ni en ceux de son partenaire à la défense (Mete). Et s’il n’a pas confiance en Mete, c’est qu’il n’a aucune idée de ce que ce dernier va faire — d’ailleurs, Mete est perdu sur la glace ces temps-ci.
3. Mete. Jamais vu un défenseur du CH ne pas savoir tirer au but comme lui. Pierre Bouchard, Gilles Lupien, Mike Green, Mike Lalor, Craig Ludwig, Peter Popovic, Craig Rivest, Igor Ulanov, Josh Georges, Brent Sopel, Paul Mara et même Lyle Odelein savaient mieux tirer au but que Victor Mete. Ce gars-là est incapable de trouver une ligne de tir; il est incapable de se créer une ligne de tir; et il est incapable de savoir quand et où tirer. Oui c’est l’un des meilleurs du CH d’un point de vue technique (accélération, fluidité, pivot, agilité), mais c’est à peu près tout ce qu’il a ces temps-ci. Combien de fois l’a-t-on vu appuyer l’attaque en sortie de zone? Zéro. Pourquoi? Parce que lorsqu’il est sur la glace, la rondelle ne sort pas de la zone défensive! Et lorsqu’elle sort, c’est par la bande grâce au travail acharné d’un ailier à la ligne bleue.
4. Claude Julien. Zzzzzzzzzz. De l’eau tiède. Un coke flat. Une journée grise du mois d’avril. Allumé derrière un banc comme les cendres d’un défunt. Innovateur comme les chapeaux de la reine d’Angleterre. Merci Claude pour ces 3 dernières années de transition, mais à la fin de la saison, on passe à autre chose.
5. Les supériorités numériques du CH. Les joueurs des Canadiens sont immobiles comme des bibelots Capodimonte sur une étagère. En plus, les patrons de jeu sont prévisibles comme un communiqué d’une firme de relation publique. Mis à part le CH, il n’y a aucune autre équipe de la LNH qui exige que l’un de ses cinq joueurs soit placé à droite du filet à peu près à trois pieds derrière le filet (nommément Danault ou Domi). En le plaçant ainsi, le CH joue en réalité à 4 contre 4, et non à 5 contre 4. C’est quoi l’idée? La passe à Gallagher dans l’enclave ne fonctionnera pas, car elle ne se rendra pas. La passe sur la bande à Weal va revenir en arrière du filet. Placer un joueur à cette position ne fait pas bouger les joueurs adverses. Alors c’est quoi l’idée?
6. Désavantage numérique. Près de 60% des passes transversales tentées par l’équipe adverse réussissent. C’est énorme. Hey les gars! Coupez les lignes de passe! Utilisez votre bâton et resserrez la boîte défensive! D’ailleurs, c’est quoi cette idée de jouer en position « flèche »? Deux défenseurs près du gardien, un attaquant entre les deux cercles de mise en jeu et un attaquant en haut entre les deux défenseurs. Ça laisse plus de 40% de zone de jeu à découvert à l’adversaire et, surtout, ça lui permet un plus haut taux de réussite de passes transversales. Revenez à la boîte carrée ou au losange, mais laissez donc faire la flèche car ça ne fonctionne pas!