Le repêchage 2024 se résume à Celibrini, puis aux préférences ou besoins de chaque équipe qui parleront par la suite. On pourrait presque prendre les 15 noms suivants, les mettre dans une boîte et piger au hasard. Je ne suis pas certain que cette méthode ne serait pas aussi efficace que ce que le repêchage donnera comme résultat final dans dix ans, avec ses bons coups et ses erreurs inévitables.
Ceci dit, 2024, pour moi, a des airs de 2015, soit une année de profondeur où des joueurs choisis vers le 20e rang pourrait faire mieux que des joueurs choisis top-10. Tellement que je me demande si l’option de reculer, pour une fois, ne serait pas une bonne idée, mais pour moi, cette option pour Montréal devrait obligatoirement se doubler de l’acquisition d’un 2e choix top-15. 2024 me semble une année formidable pour se retrouver avec deux choix entre le 7e et le 15e rang. Deux très bons espoirs seront disponibles dans cette section du repêchage.
Si on se fie à la liste de Bob McKenzie, qui n’est pas un repêchage simulé, mais un sondage sur la valeur présumée des espoirs, le CH obtiendrait Cayden Lindstrom au 5e rang s’il restait là où il est. Ceci dit, on peut imaginer un échange avec Calgary qui voudrait s’assurer de repêcher Tij Iginla. Dans ce cas Montréal reculerait 9e, puis ajouter un échange avec un autre club pour un autre choix entre le 7e et le 15e rang, Montréal pourrait repêcher deux joueurs parmi Buium, Parehk, Helenius, Iginla (ou Lindstrom si Calgary prenait Iginla), Sennecke, Catton, Yakemchuk, Eiserman ou Connelly.
Bien sûr, Montréal n’aurait pas nécessairement à reculer pour concrétiser un tel scénario. Il pourrait rester au 5e rang et acquérir un choix supplémentaire. Mon point est que de reculer pourrait être avantageux car Montréal pourrait récupérer de la valeur sans perdre en qualité du joueur repêché. Par exemple, Calgary pour avancer du 9e au 5e rang pourrait donner le 28e choix 2024 obtenu de Vancouver. Le CH pourrait ensuite prendre les choix #26 + #28, plus un de ses jeunes défenseurs pour monter vers le 15e rang. Montréal sortirait du repêchage 2024 avec trois choix top-15 ou top-20. Le genre de repêchage qui peut changer l’avenir d’une franchise si le club repêche bien. Souvenez-vous de Boston en 2015 qui aurait pu repêcher Barzal, Chabot et Connor en milieu de 1e ronde. Les Bruins auraient gagné une ou deux coupes Stanley s’ils avaient mieux repêché cette année-là.
Probablement que Hughes et Gorton vont jouer fessier et se contenter de repêcher au 5e rang et peut-être tenter un autre échange à la Dach ou Newhook. Ceci dit, je préférerais qu’ils jouent d’audace et suivent un scénario semblable à celui que j’évoque ci-haut. Ce repêchage me semble vraiment être l’occasion de jouer d’audace et de compétence. Si le département de recrutement amateur des Canadiens est véritablement une force, ce serait le temps de le prouver.